Audrey Coussy
Professeure agrégée
Audrey Coussy est professeure en traductologie et traduction littéraire au Département des littératures de langue française, de traduction et de création depuis 2017. Ses recherches portent de manière générale sur la littérature d’enfance et de jeunesse et sur la pratique et la théorie de la traduction littéraire ; elle s’intéresse plus particulièrement à la construction de l’identité et de l’altérité, à l’individu-traduisant, à la créativité en traduction et aux jeux langagiers. Elle travaille actuellement sur la traduction de la littérature jeunesse d’horreur et sur les représentations de l’autisme en littérature jeunesse anglophone et francophone. Elle est également traductrice littéraire (anglais-français) depuis 2009.
Domaines :
- Traductologie
- Traduction littéraire
- Littérature d’enfance et de jeunesse
- Littératures populaires
- Construction/déconstruction de l’identité et de l’altérité
- Jeux langagiers, intertextualité
Maîtrise (U. Aix-Marseille)
Doctorat en traductologie et études littéraires anglophones (U. Sorbonne Nouvelle Paris 3)
Ouvrages collectifs
Du jeu dans la langue. Traduire le jeu de mots, ouvrage dirigé par Frédérique Brisset, Audrey Coussy, Ronald Jenn et Julie Loison-Charles, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2019.
Articles et parties de livres
« "Just be careful": Sexual Desire and Autism in YA Novels », The International Journal of Young Adult Literature, Vol. 3, No 1 « Let’s Talk About Sex in YA », 2022, p.1-23. https://doi.org/10.24877/IJYAL.79
« Des jeunes "exceptionnel·le·s" : traduire les protagonistes autistes dans la littérature jeunesse », Revue de l’Université de Moncton, Vol. 51, No 2 « L’Exception », 2020, p. 5-34. https://doi.org/10.7202/1099201ar
« Chap. 12 – T is for Translation(s): Translating Nonsense Alphabets Into French », Prismatic Translation, Matthew Reynolds (ed.), Cambridge: Legenda, 2020, p. 243-261.
Coussy, Audrey et Laurance Ouellet Tremblay, « Quand le cabotinage surgit : écriture et traduction », Ludiques. Quand la littérature se met en jeu. Cahier virtuel, No 7, 2019. En ligne sur le site Quartier F : http://quartierf.org/fr/article-dun-cahier/quand-le-cabotinage-surgit-ecriture-et-traduction
« Traduire la nourriture en littérature d’enfance et de jeunesse : plaisirs et dangers, individu et société », revue Palimpsestes, Vol. 32, 2019, p. 111-125. https://doi.org/10.4000/palimpsestes.3326
« Afficher sa plume : quand René Belletto traduit Tim Burton dans une édition bilingue », dans Christine Berthin et Laetitia Sansonetti (dir.), Auteurs-traducteurs, l’entre-deux de l’écriture, Nanterre, Presses universitaires de Paris Ouest, 2018, p. 218-234.
« "Tu m’as construit" : altérité et identité dans la traduction d’Icelander », dans Fiona Fleming, Julie Loison-Charles et Hervé Mayer (dir.), Construction/déconstruction de l'altérité, Nanterre, Presses universitaires de Paris Ouest, 2017, p. 187-202.
« À auteurs ‘sérieux’, traduction ‘sérieuse’ ? Réflexion sur la traduction jeunesse », dans Virginie Douglas (dir.), État des lieux de la traduction pour la jeunesse, Rouen, Presses universitaires de Rouen, 2015, p. 56-69.
« Comment on retraduisit les Just So Stories de Rudyard Kipling : étude comparative », dans Virginie Douglas et Florence Cabaret (dir.), La Retraduction en littérature de jeunesse/Retranslating Children’s Literature, Bruxelles, P.I.E. Peter Lang, 2014, p. 89-103.
« "Notre héro(ïne), monsieur Patrick Pussy Braden" : la question du genre dans la traduction française de Breakfast On Pluto », revue La main de Thôt, no 1 « Genre et traduction », novembre 2013.
« Traduire la/les voix d’Icelander », revue Les Chantiers de la création (anciennement e-LLA), no 4, juin 2011.
Traductions littéraires
Le Petit guide des oiseaux à la con (The Field Guide to Dumb Birds of the Whole Stupid World) de Matt Kracht, traduit par Audrey Coussy, Paris, Éditions E/P/A, 2023. (États-Unis)
Cendrillon et moi (All the Ever Afters) de Danielle Teller, traduit par Audrey Coussy, Paris, Éditions Denoël, 2019. (Canada)
« Introduction », « Maya Rose », « Une nation d’oiseaux » et « Sales dents » dans Beyrouth Noir (Beirut Noir), anthologie dirigée par Imane Humaydane, traduit par Nada Ghosn et Audrey Coussy, Paris, Asphalte éditions, 2017. (Liban)
La Femme d’un homme (The Silent Wife) de A.S.A. Harrison, traduit par Audrey Coussy, Paris, Le Livre de Poche, 2014. (États-Unis)
Block party : un roman à dix étages (Ten Storey Love Song) de Richard Milward, traduit par Audrey Coussy, Paris, Asphalte éditions, 2013. (Angleterre)
Breakfast On Pluto de Patrick McCabe, traduit par Audrey Coussy, Paris, Asphalte éditions, 2011. (Irlande)
Icelander de Dustin Long, traduit par Audrey Coussy, Paris, Asphalte éditions, 2011. (Etats-Unis)
Pommes (Apples) de Richard Milward, traduit par Audrey Coussy, Paris, Asphalte éditions, 2010. (Angleterre)
Clara Joubert, « Traduire en féministe "l’artefact d'une époque" : à la recherche des traces. La traduction de deux recueils de poèmes, Monster (1972) et Lady of the Beasts (1976) de Robin Morgan, accompagné des traductions Monstre et La Dame aux bêtes sauvages », doctorat en co-direction avec Ronald Jenn et Corinne Oster (Université de Lille, FR), en cours.
Inès Zorgati, « Jabberwocky, Gobblefunk et Fourchelang : Traduire la néologie en littérature d’enfance et de jeunesse anglophone (XIXe-XXIe siècle) », doctorat, en cours.
Mathilde Larouche, « À sa hauteur suivi de Écrire le corps gros en littérature jeunesse : l’exemple de romans québécois pour adolescents et adolescentes », mémoire de maîtrise en co-direction avec Alain Farah, en cours.
Ana Popa, « De l’Index au canon : traduction et censure dans la France du XVIIIe siècle », mémoire de maîtrise en co-direction avec Frédéric Charbonneau, en cours.
Daphné Cusson, « L’adaptation intralinguistique du français québécois au français normatif dans la littérature d’enfance et de jeunesse : l’exemple du Journal d’Aurélie Laflamme », mémoire de maîtrise, 2022.
Julie Levasseur, « Traduire un féminisme ambivalent : l’exemple de Difficult Women de Roxane Gay, suivi de la traduction Des femmes compliquées », mémoire de maîtrise en co-direction avec Jane Everett, 2021.
Pierre Gabriel Dumoulin, « Le transfert de l’identité culturelle dans la traduction littéraire : une pratique transnationale, suivi de la traduction de Solar Bones », mémoire de maîtrise, 2019.