L’ergothérapie, selon Beth Robertson

Le rôle des ergothérapeutes consiste à prévenir les lésions, les affections et les incapacités ou à aider les patients qui en sont atteints à mieux vivre

Octobre, c’est le mois de l’ergothérapie, une profession qui aide les personnes de tous âges à préserver leur santé et à prévenir les lésions, les affections et les incapacités pour vivre pleinement.

Au Neuro, l’intervention d’ergothérapeutes comme Beth Robertson permet aux patients de se rétablir et de s’adapter aux troubles neurologiques.

Madame Robertson compte vingt et un ans d’expérience dans le domaine. Encore étudiante à l’Université McGill, elle est tombée en amour avec le Neuro, et à peine diplômée, elle a été embauchée, une décision qu’elle n’a jamais regrettée.

En décrivant sa profession, elle insiste sur le plaisir qu’elle éprouve à travailler en clinique. « Je ne sais jamais qui va franchir le seuil de la porte. Quelles difficultés vont se présenter et, ce qu’il sera possible de faire pour les surmonter. Il peut s’agir d’apprendre à une jeune mère atteinte de sclérose en plaques les techniques de conservation de l’énergie physique ou d’évaluer la conduite d’un véhicule par un patient souffrant d’Alzheimer. On peut tout aussi bien aider une personne atteinte d’une tumeur cérébrale à adopter des stratégies pour remédier aux pertes de mémoire que d’enseigner la prévention des chutes à un parkinsonien. L’ergothérapie s’avère un outil essentiel pour assurer la sécurité des patients et favoriser leur autonomie optimale. »

Selon elle, pour travailler comme ergothérapeute, on doit faire preuve de souplesse, de créativité, de compassion, de patience et de sens de l’écoute.

« Il faut prendre le temps d’écouter le patient et le proche soignant pour vraiment les aider à établir des objectifs centrés sur le client. »

Madame Robertson évoque quelques-unes des idées reçues qui circulent sur sa profession. Un jour, on lui a même demandé de trouver un travail pour un patient, pensant que le terme thérapie occupationnelle, souvent associé à l’ergothérapie équivalait à la recherche d’un emploi.

« En fait, explique-t-elle, par occupation en ergothérapie, on désigne toutes les activités quotidiennes. Fondamentalement, nous évaluons les compétences pour le métier de vivre! »

L’ergothérapie a acquis ses lettres de noblesse dans le monde médical au fil du temps, rappelle Beth Robertson, et sa contribution au traitement des patients lui apporte une grande fierté.

« J’aime ma profession, parce que j’ai l’impression de parvenir à vraiment changer la vie des gens. Comme je l’ai déjà dit : les médecins ajoutent des années à la vie, tandis que les ergothérapeutes redonnent de la vie aux années. »

 

 

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Le Neuro (L'Institut-hôpital neurologique de Montréal) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de McGill, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santé McGill. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

 

 

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