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McGill reçoit cinq nouvelles chaires de recherche du Canada

Publié: 17 March 2003

«Nous pouvons être fiers du Programme des chaires de recherche du Canada. Il sera au service de trois générations d'universitaires et de scientifiques: les chercheurs principaux, leurs collègues plus jeunes ainsi que les étudiants de maîtrise et de doctorat qui profiteront beaucoup du fait de pouvoir travailler avec des chercheurs de calibre mondial dans un milieu prestigieux» a déclaré ce matin l'honorable Alan Rock, ministre fédéral de l'Industrie, à un auditoire de représentants de la haute administration et des professeurs de l'Université McGill, de l'Université de Montréal, de l'Université Concordia et de l'Université du Québec à Montréal. Les recteurs, vice- recteurs recherche et doyens des quatre universités de Montréal étaient réunis à McGill ce matin pour célébrer l'annonce des 106 nouvelles chaires de recherche du Canada créées dans 36 universités canadiennes.

Cette dernière proclamation de chaires de recherche du Canada représente 107.4 millions de dollars dont $95.3 million proviennent du Programme des chaires de recherche du Canada et $12.1 million sont des subventions d'infrastructure de la Fondation canadienne pour l'innovation. McGill compte cinq nouveaux titulaires de chaires de recherche du Canada.

S'adressant au ministre de l'Industrie du Canada, au nom de ses collègues présidents d'université, la principale de McGill, Mme Heather Munroe-Blum, a fait l'éloge du Programme de chaires de recherche du Canada et de la Fondation canadienne pour l'innovation, louant leur appui indéfectible à l'avancement du savoir: « Prenez le cas de l'Université McGill par exemple, le Programme des chaires de recherche du Canada nous a donné les moyens d'embaucher de grands chercheurs dans des domaines aussi variés que la santé mentale, les neurosciences, la chimie et le génie chimique. Ces étoiles sont les professeurs Ashok Malla, Caroline Palmer, Debra Titone, Reghan Hill, et Scott Bohle. Le gouvernement du Canada s'est engagé à faire en sorte que notre pays soit l'une des cinq premières nations du monde en recherche et développement. L'annonce que vous nous avez faites ce matin, Monsieur le ministre, est une autre preuve de cet engagement indéfectible. L'Université McGill est ravie de jouer un rôle de premier plan au Québec et au Canada pour repousser encore plus loin les frontières du savoir.»

À la fin de la conférence de presse, le professeur David Thomas, directeur du département de biochimie de l'Université McGill et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biologie moléculaire depuis novembre 2001, a invité le ministre et ses invités à visiter son laboratoire. Le professeur Thomas, qui enseigne à McGill depuis le mois de juin 2001, est un généticien qui s'intéresse aux «machines moléculaire» soit les composants physiques et fonctionnellement interactifs des cellules et des thérapies de pointe destinées à traiter des maladies comme l'Alzheimer ou les troubles du système immunitaire. Le professeur Thomas a joué un rôle clé auprès de la Fondation canadienne pour l'Innovation pour le financement du nouvel édifice Francesco Bellini des sciences de la vie qui sera érigé sous peu sur le campus de l'Université McGill.

Les titulaires des cinq nouvelles chaires de recherche du Canada à McGill

Professeur de psychiatrie à McGill depuis le mois d'octobre 2002, M. Ashok Malla est un spécialiste du diagnostic et de l'intervention précoces lors des premières phases de la schizophrénie et d'autres maladies psychotiques. Titulaire de la chaire de recherche du Canada pour l'étude des premiers stades de la psychose, le professeur Malla mettra en place, au Centre de recherche de l'Hôpital Douglas à Montréal, l'infrastructure requise pour l'établissement d'une base de données longitudinales de nouveaux cas de psychose et pour l'étude en profondeur de nouveaux modèles de service et de nouveaux traitements médicaux et psychosociaux afin de prévenir les rechutes et d'améliorer les résultats à long terme.

Titulaire de la chaire de recherche du Canada en neuropsychologie cognitive de la performance Mme Caroline Palmer entrera en fonctions à McGill le 2 juillet 2003. Spécialiste de la performance humaine, de la perception de la musique et du modelage informatique et quantitatif, Caroline Palmer a une solide formation en musique de même qu'en psychologie cognitive et clinique. Son programme de recherche s'articule autour de deux objectifs à long terme - l'identification des processus moteurs et de mémoire qui permettent l'exécution rapide et précise dans une variété de contextes et la description des transformations cognitives qui se produisent au fil de l'acquisition des capacités.

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neurosciences cognitives du langage et de la mémoire Mme Debra A. Titone aura recours aux méthodes cognitives et aux neurosciences pour étudier divers processus de compréhension du langage et de la mémoire. Quelles sont les fonctions cérébrales qui nous permettent de donner un sens au langage ? Pour répondre à cette question, cette jeune lauréate et boursière post-doctorale des universités Brandeis et Harvard devra relever une myriade de défis informatiques dans la perspective des neurosciences cognitives, avec pour objectif ultime de résoudre les mystères du traitement du langage. Mme Titone est professeur adjoint au département de psychologie de McGill depuis septembre 2002.

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en colloïdes pour matériaux avancés M. Reghan Hill est un docteur de l'université Cornell. Il a été nommé professeur adjoint au département de génie chimique de McGill en octobre 2002. Expert en colloïdes (dérivé du mot grec kolla «colle») qui sont des particules finement divisées servant à lier ensemble les couches d'une grande variété de matériaux. La recherche du professeur Hill est centrée sur l'études des processus de transport électrokinetiques dans les systèmes colloïdaux, en particulier la caractérisation des colloïdes dont la surface est enduite de polymère. Les applications des travaux du professeur Hill permettront tout aussi bien de contrôler la manière dont les médicaments sont dispersés et interagissent dans le corps que de « construire » de minuscules appareils mécaniques, utilisés par exemple en technologies de « laboratoire sur une puce ».

Nommé professeur titulaire du département de chimie de McGill en septembre 2002, M. Scott Bohle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biologie chimique. Le programme de recherche que dirige M. Bohle est axé sur l'application des principes de la biologie chimique pour approfondir nos connaissances de la chimie du monoxyde d'azote et des principes d'action de médicaments qui servent à traiter le paludisme. Le travaux du professeur Bohle serviront aussi à définir de nouveaux principes chimiques par l'étude de la logique biochimique inhérente aux systèmes biologiques complexes. Lauréat de nombreux prix, le professeur Bohle a contribué de manière significative à la découverte et à la mise au point de nouveaux médicaments et catalyseurs.

La Fondation canadienne pour l'innovation

La mardi 4 mars dernier, la Fondation canadienne pour l'innovation annonçait un contribution de 17,7 millions de dollars dde son Fonds de relève à des chercheurs canadiens prometteurs. Le fonds de relève de la FCI permet aux universités admissibles de mettre des infrastructures de niveau international à la disposition des nouveaux membres de leur corps professoral qui occupent leur premier poste à temps plein en leur donnant ainsi les moyens d'entreprendre des travaux de recherche qui sont à la fine pointe de leur discipline et ce dès leur première année d'enseignement à temps plein dans une université canadienne.

Le professeur Jacalyn Vogel du département de biologie de l'Université McGill a reçu $177,076 du Fonds de relève de la FCI pour financer son projet de recherche intitulé «Infrastructure de laboratoire pour l'analyse de l'assemblage et de l'organisation de microtubules». Cette subvention appuiera un laboratoire de recherche de calibre international et très compétitif car il oeuvre dans un champs de recherche en biologie où la concurrence est féroce.

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