Commandité par Gildan

Objectif : Sensibiliser la population aux répercussions sociales et environnementales des déchets dans l’industrie du vêtement et encourager les étudiants et étudiantes à trouver des solutions novatrices à ce problème.

Équipes gagnantes du Grand défi annuel

Équipes finalistes du Grand défi annuel

En raison de la grande qualité et du haut calibre des présentations, ainsi que des idées novatrices, nous avons décidé de faire passer cinq équipes en finale.

Close the Loop (Université McGill)
Nous combinons la fabrication et le recyclage des textiles en misant sur la conception écologique des vêtements, en orientant les choix des consommateurs et consommatrices au moyen de l’écoétiquetage et en simplifiant les programmes d’élimination. Notre objectif ultime est de boucler la boucle du cycle de vie des matériaux dans l’industrie du vêtement de façon permanente.

StyleSphere (Université de Waterloo et Université McGill)
StyleSphere est une solution qui permet aux marques d’accroître leur transparence en ce qui concerne la chaîne d’approvisionnement de la mode et les pratiques durables, comme le veulent les consommateurs et consommatrices. Conçue pour intégrer la mode à l’économie circulaire, elle associe un score en matière de durabilité aux produits que les consommateurs et consommatrices envisagent d’acheter et propose des solutions de rechange plus durables. Pour leur part, les marques pourront recevoir des produits en bonne condition et les revendre en générant des marges similaires. StyleSphere repense l’avenir de la mode grâce à la consommation circulaire.

Nous remercions toutes les équipes demi-finalistes pour leurs excellentes présentations, leurs solutions uniques et leur passion pour le développement durable. Nous espérons vous revoir aux prochaines éditions du défi!

Le concours mise sur une approche de conception centrée sur l’humain afin d’élaborer des solutions efficaces. Il offre aux étudiants et étudiantes une plateforme pour mettre à contribution leurs recherches, leur créativité et leur capacité d’analyse, tout en profitant des conseils de spécialistes du secteur dans le cadre de séances d’encadrement et de mentorat, ainsi que de présentations de cas.

Répercussions environnementales

• Des surplus de tissus d’une valeur de 120 milliards de dollars se retrouvent dans la chaîne d’approvisionnement de l’industrie du vêtement (Forbes 2021).
• Chaque année, 100 milliards de morceaux de vêtement sont produits, et 20 % d’entre eux ne sont jamais vendus (Forbes 2020).
• Au Canada, la population se débarrasse d’environ 1,34 million de tonnes de vêtements par année. De ce nombre, seulement 240 000 tonnes sont recyclées ou réutilisées. Le reste se retrouve dans les sites d’enfouissement ou est incinéré (Environnement Canada 2022).
• Selon un rapport du Parlement européen, on estime que les déchets dans l’industrie du vêtement (y compris les eaux usées découlant du procédé de teinture) sont à l’origine de 20 % de la pollution de l’eau et de 10 % des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale.

Répercussions humaines et sociales

• Dans plusieurs pays manufacturiers, dont le Bangladesh, la Chine et l’Inde, le salaire minimum ne permet de subvenir qu’au cinquième des besoins d’une famille, ou jusqu’à la moitié tout au plus (Earth.Org 2022).
• En Amérique, des personnes travaillent sans relâche pendant 12 heures par jour pour fabriquer des vêtements qui seront vendus entre 5 $ et 75 $, et ne reçoivent qu’environ 0,03 $ par morceau de vêtement produit (Forbes 2020).
• Au Bangladesh, on rapporte que neuf travailleurs et travailleuses de l’industrie du vêtement sur dix reçoivent une rémunération si inéquitable qu’ils ne peuvent acheter de la nourriture pour eux-mêmes ou leur famille. Pourtant, on estime que leur offrir un salaire convenable ne coûterait à certaines entreprises que 1 % du prix de détail des vêtements (Centre for Biological Diversity 2023).

Le Grand défi

* Le problème peut être lié à n’importe quel aspect de la chaîne d’approvisionnement de l’industrie du vêtement (agriculture, production de textiles, teinture, fabrication de vêtements, pratiques de travail, ventes et marketing, consommation, collecte des vêtements usagés, tri, classement, magasins d’occasion, recyclage ou élimination dans les sites d’enfouissement).

** La solution fondée sur une validation de principe peut être un modèle d’affaires (p. ex. tengiva), une technologie (p. ex. Renewcell), une campagne de sensibilisation, une exposition (p. ex. Janvanesch), une plateforme sociale, une amélioration de la transparence de la chaîne d’approvisionnement de l’industrie du vêtement (p. ex. Green Peace) ou des cadres juridiques.

Prix en argent pour les trois meilleures équipes

Les cinq étapes du processus de conception créative

1. Compréhension : Le problème général est présenté aux équipes lors du premier atelier. Les étudiants et étudiantes devront ensuite parler aux groupes visés et aux spécialistes dans leurs domaines respectifs (organisations et groupes communautaires pertinents qui pourront leur présenter différents points de vue et qui seront touchés par le Grand défi). Les équipes devront interroger ces parties prenantes.
2. Définition : En fonction des recherches effectuées à la première étape, les étudiantes et étudiants devront définir le problème auquel ils veulent s’attaquer en reformulant ce qu’ils ont appris. L’énoncé du problème doit présenter les besoins d’un groupe de personnes particulier ainsi qu’un ou une persona.
3. Idéation : Les équipes échangent des idées créatives sur les solutions possibles et choisissent une idée novatrice et efficace. Les solutions sont communiquées aux accompagnatrices et accompagnateurs qui fourniront de la rétroaction tout au long de cette étape.
4. Prototype : Les équipes créent des ébauches de solution, les mettent à l’essai, puis recommencent en fonction de la rétroaction.
5. Présentation aux juges : Un jury évalue les solutions, puis donne de la rétroaction constructive aux équipes, qui tirent des leçons de l’expérience.

Commanditaire principal