Ces projets permettront de découvrir l’origine génétique des maladies, d’expliquer la formation de la cognition et de la mémoire et d’améliorer la précision chirurgicale et le diagnostic après une commotion cérébrale
Une étude, portant sur plus de 22 000 personnes atteintes de sclérose en plaques, a permis de détecter la première variante génétique associée à une progression rapide de la maladie, susceptible de conduire à une perte de mobilité et d’autonomie au fil du temps.
Cette découverte a des implications diagnostiques et thérapeutiques pour un grand nombre de patients au niveau international
Une étude publiée dans la revue New England Journal of Medicine le 14 décembre 2022 décrit l’identification de l’erreur génétique responsable d’une forme d’ataxie héréditaire fréquente qui va permettre d’arrêter le diagnostic de centaines de patients au Québec et d’ouvrir la voie à de nouveaux traitements pour cette condition neurodégénérative.
Le cerveau est un organe complexe et aucun mode d’imagerie n’arrive à saisir toutes ses fonctionnalités. Au fil des années, les « cartes cérébrales » se multiplient, chacune se concentrant sur des processus différents, allant du métabolisme aux fonctions cognitives. Sans nier l’importance de ces cartes, leur utilisation isolée limite les découvertes scientifiques.
Depuis le début de la pandémie, le Québec compte plus de 1,1 million de cas de COVID-19 et, selon les estimations actuelles, jusqu’à 330 000 personnes dans la province pourraient avoir ce que l’on appelle la COVID longue, ou syndrome post-COVID-19.
Dialogue McGill lance un appel pour soutenir les étudiants qui mènent un projet de recherche sur le thème de l’accessibilité des soins de santé et des services sociaux pour la communauté d’expression anglaise du Québec. Cet appel permet aux étudiantes et étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs de recevoir une bourse d’un an pour la réalisation d’un projet de recherche sous la direction d’une personne membre d’un corps professoral ou d’un chercheur indépendant.
La Société royale du Canada (SRC) a annoncé aujourd’hui la nomination de 102 membres de la SRC et de 54 membres du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en arts et en science. Parmi la cohorte 2022, on compte 15 chercheurs de l’Université McGill, dont onze seront membres de la SRC et quatre, membres du Collège. Ces McGillois et McGilloises seront intronisés lors de l’événement Célébrons l’excellence et l’engagement qui aura lieu le 25 novembre 2022, à Calgary, en Alberta.
Cette société reconnaît les contributions exceptionnelles d’individus qui se sont distingués par leurs réalisations dans leur domaine d’études et dans la vie publique
Deux membres du corps professoral du Neuro (Institut-hôpital neurologique de Montréal) ont été honorés par la Société royale du Canada (SRC), en reconnaissance de leurs contributions aux connaissances en neurosciences et sur le cerveau humain.
C’est bien connu : l’Internet et les médias sociaux sont de hauts lieux de mésinformation sur un éventail de sujets. Un collectif de chercheurs, dont fait partie Catherine Scott, boursière postdoctorale au laboratoire Lyman de l’Université McGill, s’est penché sur le phénomène de la mésinformation dans le domaine des araignées. Conclusion : il ne faut pas croire tout ce qu’on lit sur l’Internet au sujet de ces arthropodes à huit pattes (ni sur tout autre sujet d’ailleurs) et il faut toujours tenir compte de la source.
Le Neuro (Institut-hôpital neurologique de Montréal) s’est joint au Centre de recherche Douglas (CRD) et à la Plate-forme canadienne de neuroscience ouverte (PCNO) pour signer la Déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche ou DORA (sigle anglais). Cette Déclaration vise à changer la façon d’évaluer les contributions à la recherche universitaire lors des décisions d’embauche, de promotion et de financement.
De nombreuses espèces de mammifères ont tendance à être de plus grande taille et à avoir des membres plus courts dans les régions froides que dans les régions chaudes, ce qui a pour effet de réduire la perte de chaleur. Exception à cette règle connue sous le nom de loi de Bergmann : la chauve-souris, dont le corps est peu volumineux, peu importe le climat.
Aujourd’hui, le Centre de recherche Douglas (CRD) constitue un partenariat avec l’Institut de science ouverte Tanenbaum (ISOT) au Neuro pour partager les données de recherche en adoptant d’un ensemble de principes de la science ouverte à l’échelle de l’établissement.
La recherche clinique et neuroscientifique sur les substances psychédéliques, en forte expansion, ouvre la voie à de nouveaux traitements pour les troubles mentaux comme la dépression et la schizophrénie. On manque néanmoins de connaissances sur la façon dont ces substances médicamenteuses modifient les états de conscience.