Une étude nationale analysera l’expérience des personnes âgées durant la pandémie de COVID-19
Quels sont les effets de la pandémie sur la santé physique et psychologique des aînés? La COVID-19 a-t-elle une incidence sur la prestation des services de santé habituels? Entraîne‑t-elle des problèmes de santé à long terme pour les poumons ou le cerveau?
Voilà quelques-unes des questions auxquelles une nouvelle étude lancée cette semaine espère répondre. Mené en partenariat par plus de dix établissements au pays dont l’Université McGill, le projet de recherche collaboratif examinera l’expérience des personnes âgées durant la pandémie de maladie à coronavirus : Comment se débrouillent-elles? Quelles sont les répercussions sur leur santé physique et mentale? En quoi la pandémie change-t-elle la façon dont elles accèdent aux services de soins de santé?
Des données sur la santé recueillies au cours des six prochains mois
« Par l’entremise de l’Enquête longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), nous en saurons plus sur la COVID-19, sur la façon dont la maladie se propage; nous découvrirons s’il est possible d’être immunisé après avoir été infecté et pourquoi certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres. Et ce sera, pour reprendre les paroles d’Isaac Newton, parce que nous nous sommes juchés sur les épaules des participants qui ont répondu et qui souhaitent nous aider à voir plus loin », affirme Christina Wolfson, l’une des chercheuses principales de l’étude. Mme Wolfson est professeure au Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail et à la Faculté de médecine de l’Université McGill, ainsi que scientifique principale à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill.
Au cours des six prochains mois, les chercheurs de l’étude sur la COVID-19 de l’ÉLCV collecteront, chaque semaine et chaque mois, des données auprès des participants par l’entremise de sondages en ligne ou téléphoniques. Ces derniers leur permettront de brosser un portrait complet de la propagation du virus et des répercussions de la pandémie. En plus de collecter des données sur la santé et le bien-être, les chercheurs recueilleront de l’information sur les comportements liés à la santé, notamment l’éloignement social et le lavage des mains, sur les répercussions en milieu de travail et économiques, et sur les voyages récents.
« En utilisant l’importante masse de données de l’ÉLCV pour étudier la COVID-19, nous pourrons déterminer quels facteurs semblent protéger les gens contre l’apparition des symptômes et quels facteurs semblent augmenter les risques d’apparition des symptômes », explique Parminder Raina, chercheur principal en chef, professeur au Département des méthodes de recherche, des données probantes et de l’incidence en santé de l’Université McMaster et directeur scientifique de l’Institut de recherche sur le vieillissement de l’Université McMaster. « C’est une occasion unique de comprendre pourquoi certaines personnes ressentent les symptômes de la maladie de façon importante, alors que d’autres demeurent asymptomatiques bien qu’elles soient infectées par le virus. »
L’ÉLCV est une plateforme nationale de recherche sur la santé et le vieillissement comptant plus de 50 000 participants de dix provinces. Elle est dirigée par le chercheur principal en chef, Parminder Raina de l’Université McMaster, et par deux chercheuses principales, Christina Wolfson du Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail et de la Faculté de médecine de l’Université McGill et Susan Kirkland de l’Université Dalhousie, qui sont secondés par une équipe nationale de chercheurs.
L’étude de l’ÉLCV sur la COVID-19 a été financée par l’Institut de recherche sur le vieillissement de l’Université McMaster, l’Université McMaster et l’Institut de recherche Juravinski, par l’entremise d’un don effectué au début du mois par Charles et Margaret Juravinski, philanthropes de Hamilton, dans le but de faire avancer la recherche sur la pandémie. Plusieurs provinces, universités affiliées et établissements de recherche du Canada ont fourni un soutien supplémentaire.
L’ÉLCV est une importante initiative stratégique des Instituts de recherche en santé du Canada. Cette plateforme est financée par le gouvernement du Canada, par l’entremise des Instituts de recherche en santé du Canada et de la Fondation canadienne pour l’innovation.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’étude sur la COVID-19 de l’ÉLCV, visitez le https://www.clsa-elcv.ca/fr/lecoronavirus.
#######
L’Université McGill
Fondée en 1821 à Montréal, au Québec, l’Université McGill figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supérieur renommé partout dans le monde, l’Université McGill exerce ses activités de recherche dans deux campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 40 000 étudiants, dont plus de 10 200 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 800 étudiants internationaux représentant 31 % de sa population étudiante. Au-delà de la moitié des étudiants de l’Université McGill ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 19 % sont francophones.
Personne-ressource :
Katherine Gombay
Bureau des relations avec les médias de l’Université McGill
1 514 717-2289
katherine.gombay [at] mcgill.ca
https://www.mcgill.ca/newsroom/fr
http://twitter.com/McGillU