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Lien entre pollution atmosphérique et tumeurs cérébrales

Publié: 13 November 2019

De nouveaux travaux de recherche réalisés par l’Université McGill établissent un lien entre la pollution atmosphérique causée par les nanoparticules et le cancer du cerveau.

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Epidemiology, une exposition accrue aux nanoparticules produites par la combustion du carburant pourrait augmenter les risques de cancer du cerveau. Bien que des travaux antérieurs aient démontré que ces particules peuvent pénétrer dans le cerveau et véhiculer des substances cancérigènes, cette étude est la première à indiquer un lien entre les nanoparticules et l’incidence des tumeurs cérébrales.

« Les cancers du cerveau sont rares, mais souvent mortels. Quand on multiplie ces faibles risques par un grand nombre de gens, on se retrouve avec beaucoup de cas. Dans une grande ville, cela peut équivaloir à un nombre considérable », explique Scott Weichenthal du Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail de l’Université McGill. En collaboration avec des chercheurs de Santé Canada et de Statistique Canada, il a analysé les dossiers médicaux et l’exposition à la pollution de 1,9 million d’adultes canadiens des quatre coins du pays de 1991 à 2016.

Selon le chercheur, les polluants liés à la combustion, particulièrement à celle des carburants de véhicules, sont présents partout dans notre environnement et des populations importantes y sont régulièrement exposées. Par conséquent, des mesures réglementaires pour réduire la quantité de nanoparticules provenant de la combustion pourraient avoir une incidence majeure sur la santé publique au Canada et à l’échelle mondiale.

L’Université McGill

Fondée en 1821, à Montréal, au Québec, l’Université McGill est l’un des principaux établissements d’enseignement supérieur du Canada. Elle compte deux campus, 11 facultés, 13 écoles professionnelles, 300 programmes d’études et au‑delà de 40 000 étudiants, dont plus de 10 200 aux cycles supérieurs. L’Université accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 800 étudiants internationaux représentant 31 % de sa population étudiante. Au‑delà de la moitié des étudiants de l’Université McGill ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 19 % sont francophones.

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