Compétences et aptitudes essentielles

Le doctorat en médecine dentaire (D.M.D.) est un programme agréé qui permet aux étudiants d’acquérir les connaissances et les aptitudes qui feront d’eux des dentistes généralistes compétents.

La sélection porte sur les éléments suivants : dossier scolaire, énoncé personnel et curriculum vitæ (CV) ainsi que résultats aux tests suivants : Test d’aptitude aux études dentaires (TAED), examen CASPer et mini-entrevues multiples (MEM).

Pour réussir le programme, le candidat doit posséder les aptitudes, habiletés et compétences décrites dans les cinq catégories ci-après. Le cursus comporte un important volet clinique qui prépare le candidat à l’examen du Bureau national d’examen dentaire du Canada, dont la réussite lui conférera le droit de pratique.

 

  1. Observation et acuité visuelle – L’étudiant doit posséder une bonne acuité visuelle et un bon sens de l’observation pour apprendre à diagnostiquer et à traiter les problèmes buccodentaires, et à poser des gestes chirurgicaux de précision.
  1. Communication – L’étudiant doit savoir communiquer avec ses patients et ses collègues. Il doit maîtriser l’anglais et posséder ou acquérir une connaissance de base du français.
  1. Habiletés sensorielles et motrices (coordination et dextérité) - L’étudiant doit posséder la dextérité manuelle ainsi que les habiletés sensorielles et motrices nécessaires à la réalisation d’examens, d’épreuves diagnostiques et de traitements dentaires.
  1. Raisonnement intellectuel – L’étudiant doit être en mesure d’acquérir les connaissances théoriques nécessaires en médecine dentaire, puis de les mettre en pratique dans le traitement des patients et la gestion d’une clinique.
  1. Habiletés comportementales et sociales – L’étudiant doit faire preuve de professionnalisme et se comporter comme il se doit dans ses interactions sociales.

 

L’admission au D.M.D. est fortement contingentée. Par conséquent, un candidat ayant des restrictions se répercutant sur les aptitudes, habiletés et compétences précitées pourrait ne pas satisfaire les exigences du programme et, dès lors, voir sa demande refusée.

En présence d’obstacles résultant d’une incapacité ou d’un autre type de restriction, certains accommodements raisonnables sont toutefois envisageables, tant pour les candidats que pour les étudiants déjà admis. Vous trouverez des précisions dans la foire aux questions.

En raison d’une incapacité ou d’une autre restriction (état civil, religion, etc.), il est possible que mes aptitudes, habiletés ou compétences ne soient pas optimales dans chacune des cinq catégories. Que dois-je faire?

Nous vous invitons à communiquer avec l’agent d’admission de la Faculté de médecine dentaire, qui vous dirigera au besoin vers le Service étudiant d'accessibilité et d'aide à la réussite (SAA) (site en anglais).

Pourquoi dois-je révéler mon incapacité avant de faire ma demande d’admission?

Vous n’êtes pas tenu de révéler votre incapacité. Cependant, cette information pourrait nous permettre de prévoir dès le départ, si possible, les accommodements raisonnables nécessaires aux étapes du dépôt de la demande et de la sélection, dans la mesure où leur mise en place ne constitue pas pour l’Université une contrainte excessive. Si nous ne sommes pas au fait de votre incapacité, nous ne serons pas en mesure de faire ces accommodements. Par ailleurs, si vous êtes admis au programme sans en avoir informé la Faculté de médecine dentaire, cette dernière ne pourra peut-être pas satisfaire vos besoins particuliers après le début de vos études. Elle s’adaptera à ces derniers dans toute la mesure du possible, mais il se peut qu’elle ne puisse pas faire tous les accommodements nécessaires à votre réussite.

Sur quels éléments du processus d’admission ces accommodements peuvent-ils porter?

Tout dépend des cas. Si vous faites une demande et souhaitez signaler votre incapacité, vous devez d’abord cocher la case Extenuating circumstances (circonstances atténuantes) du formulaire de demande dans Minerva. Vous pourrez alors télécharger les documents de demande d’accommodements pour cause d’incapacité ou autre (par exemple, des motifs religieux).

Ainsi, il est possible de faire certains accommodements lors des MEM, du test TAED ou de l’examen CASPer. Dans ces deux derniers cas, vous devez communiquer directement avec l’Association dentaire canadienne (TAED) et Altus Assessments (CASPer).

À qui dois-je fournir cette information?

En premier lieu, communiquez avec l’agent d’admission de la Faculté de médecine dentaire, dans l’anonymat si vous le désirez. Si vous souhaitez présenter une demande d’admission et êtes en situation de handicap, il vous dirigera probablement vers le Service étudiant d’accessibilité et d’aide à la réussite (site en anglais). Votre cas pourrait être soumis au vice-doyen (études dentaires de premier cycle) ou au directeur des admissions de la Faculté de médecine dentaire, ou aux deux.

Que fera le Service étudiant d'accessibilité et d'aide à la réussite?

Il vous rencontrera pour examiner la documentation sur votre handicap et cerner vos besoins, puis il recommandera d’éventuels accommodements à la Faculté de médecine dentaire. Le comité des admissions tiendra compte de cette recommandation dans l’étude de votre demande.

Que fera le vice-doyen (études dentaires de premier cycle) ou le directeur des admissions?

Il communiquera avec vous s’il a besoin d’un complément d’information pour bien comprendre votre situation. Il soumettra ensuite ses recommandations d’accommodements au comité des admissions.

Comment le comité des admissions utilisera-t-il cette information?

Il examinera le dossier, notamment les documents décrivant les circonstances atténuantes, prendra connaissance des recommandations du Service étudiant d’accessibilité et d’aide à la réussite ainsi que du vice-doyen, et tiendra compte de cette information dans l’étude de votre demande d’admission. Il vous informera ensuite des accommodements raisonnables possibles, s’il y a lieu.

Lorsque le comité des admissions m’aura fait part des accommodements possibles, que se passera-t-il?

Si les accommodements que propose l’Université vous conviennent, l’agent d’admission officialisera ces dispositions en prévision d’une éventuelle convocation aux MEM. Dans le cas contraire, vous pourrez soit poursuivre néanmoins le processus d’admission (certains accommodements seront sans doute possibles), soit retirer votre candidature. Vu le temps et les ressources consacrés à l’étude de votre demande, les frais d’admission ne seront pas remboursés en cas de retrait.

La déclaration de ma situation de handicap risque-t-elle de nuire à mon admission?

Non, pour deux raisons.

D’abord, si vous ne nous informez pas de la situation, aucun accommodement ne sera mis en place, ce qui pourrait nuire à vos chances d’être admis.

Ensuite, la divulgation en elle-même ne vous nuira en rien. La loi interdit à la Faculté de médecine dentaire toute discrimination à l’endroit des candidats fondée sur la race, la couleur, le sexe, l’identité ou l’expression de genre, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge (sauf dans la mesure prévue par la loi), la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, un handicap ou l’utilisation d’un moyen pour pallier ce handicap. C’est pourquoi elle envisagera très sérieusement de procéder à tous les accommodements raisonnables qu’elle peut offrir sans compromettre l’intégrité de son processus d’admission et en tenant compte des attentes que doivent satisfaire les étudiants en médecine dentaire et les dentistes.

Parfois, cependant, le comité des admissions pourra conclure que les accommodements nécessaires pour que le candidat puisse acquérir les aptitudes, habiletés et compétences voulues dans les cinq catégories sont trop importants, et qu’ils imposent à l’Université une contrainte excessive se répercutant sur le processus de sélection et le programme.

Dans de rares cas, il se peut que les restrictions découlant d’un handicap – ou autre – touchent des exigences si fondamentales dans les études en médecine dentaire ou l’exercice de la profession de dentiste que tout accommodement imposerait une contrainte excessive et serait dès lors déraisonnable.

Voici quelques exemples :

  1. 1) Il serait impossible d’accorder à un candidat en situation de handicap un délai nettement plus long à chaque station des MEM, car le retard ainsi causé se répercuterait sur l’ensemble des stations.
  2. 2) Si, en raison d’une restriction sensorielle ou motrice, un candidat mettait un temps déraisonnable à réaliser certaines interventions, on ne pourrait pas imposer cette prolongation aux patients. Jugée déraisonnable, la demande d’accommodement pourrait alors être rejetée par la Faculté, réduisant ainsi les chances du candidat de voir sa demande d’admission acceptée.

Dans quelles circonstances estime-t-on qu’un accommodement constitue une contrainte excessive?

Les décisions sont prises au cas par cas, mais voici un aperçu des facteurs qui peuvent entrer en ligne de compte :

  • besoins de la personne qui demande l’accommodement;
  • équité envers les autres étudiants briguant le même diplôme;
  • confort, sécurité et bien-être général du patient;
  • variabilité de la tolérance, de la patience et de la compréhension des patients à l’égard des interventions dentaires, et nécessité de pouvoir traiter tous les types de patients (p. ex. enfants ou personnes présentant une incapacité mentale);
  • restrictions d’espace autour du tabouret dentaire, qui proscrivent l’ajout de tout matériel volumineux venant pallier un handicap;
  • coût du matériel spécialisé;
  • heures d’ouverture des cliniques dentaires, et horaire des cours théoriques et des programmes cliniques;
  • disponibilité du personnel de supervision et d’enseignement;
  • conventions collectives et conditions de travail du personnel de soutien.
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