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Budget fédéral 2007 – un pas dans la bonne direction pour l’enseignement et la recherche universitaires

Publié: 22 March 2007

Le budget fédéral 2007 déposé le 19 mars par le ministre des Finances, monsieur Jim Flaherty, aborde la question du déséquilibre fiscal en augmentant considérablement les transferts aux provinces et en introduisant une nouvelle formule de péréquation. Le Québec bénéficie au premier titre de la péréquation.

Les principaux postes budgétaires concernant l’enseignement supérieur et la recherche universitaire reposent désormais sur un montant de 800 millions de dollars, destiné exclusivement à l’éducation postsecondaire, qui s’intègre au Transfert canadien en matière de programmes sociaux à compter de 2008-2009. Des investissements en recherche sont également alloués. C’est entre autres le cas du financement de bourses d’études aux cycles supérieurs, de la Fondation canadienne pour l’innovation, de CANARIE et des Réseaux de centres d'excellence. Les frais indirects de la recherche reçoivent aussi un financement accru, mais qui n’atteint pas un niveau optimal eu égard aux coûts engendrés par les projets. Les organismes subventionnaires reçoivent un financement accru pour des domaines de recherche spécifiques ciblés.

« Parmi les mesures contenues dans le budget fédéral 2007, je me réjouis particulièrement de l’investissement pour l’Institut neurologique de Montréal de McGill qui se voit ainsi reconnu comme chef de file mondial dans son domaine. » a déclaré la principale et vice-chancelière de l’Université McGill, professeure Heather Munroe-Blum.

Le budget fédéral s’inscrit aussi dans la durée en rendant les transferts pour l’enseignement postsecondaire stables et prévisibles. Ainsi, leur évolution, associée à un facteur de progression de trois p. cent par année à compter de 2009-2010, est connue jusqu’en 2013-2014.

Même si les efforts déployés sont réels et tangibles, il faut également reconnaître des besoins importants du système universitaire québécois dont la part du transfert représentera environ 200 millions de dollars en 2007-2008. L’année de transition 2007-2008 s’annonce également difficile puisque l’augmentation du transfert ne s’amorce que l’année subséquente. Ainsi, l’écart avec les universités des autres provinces risque de s’accroître. À l’aide des sommes versées pour la péréquation, le gouvernement du Québec devrait donc investir une part plus substantielle dans les universités. Elles représentent le meilleur atout pour inscrire le Québec parmi les sociétés innovantes, dont la prospérité économique et la justice sociale reposent sur le savoir.

La principale et vice-chancelière de l’Université McGill, professeure Heather Munroe-Blum, encourage les gouvernements fédéral et provincial à poursuivre les investissements dans l’enseignement et de la recherche universitaires et à reconnaître les créneaux d’excellence en leur accordant un financement spécifique.

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