Anaïs Remili, PhD(AgEnvSc)'23, écotoxicologue et étudiante postdoctorale, traque les contaminants qui menacent la santé des orques de l’Atlantique Nord. Car si les populations d’orque du Pacifique sont bien étudiées, on connaît encore peu de choses sur celles qui nagent au large de la côte Est canadienne et de l’Europe et elles sont moins protégées.
La population de cardinaux, cet oiseau au plumage écarlate, a explosé au Québec depuis 25 ans. C’est après avoir suivi pendant huit mois 41 cardinaux qui volaient d’arbre en arbre dans différents milieux qu’une biologiste de l’Université McGill a fait ce constat dans une recherche qu’elle est en train de conduire.
Génome Québec et le Fonds de recherche du Québec – secteur Nature et technologies (FRQ) sont heureux de dévoiler les 15 projets de recherche retenus dans le cadre du troisième cycle du Programme d’intégration de la génomique – agriculture et bioalimentaire, foresterie et environnement dont deux dirigés par des chercheurs de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'environnement de l'Université McGill. L’investissement total, incluant celui des partenaires publics et privés, représente près de 3,6 millions de dollars.
Photo: La Terre de Chez Nous
La crème de la crème du monde agricole s'est réunie dans la grande salle de bal du Château Frontenac le 21 octobre pour honorer trois nouveaux intronisés au Temple de la renommée de l'agriculture du Québec.
Des hommages ont été rendus à André D. Beaudoin, Charles Vincent et Réjean Vermette (photo ci-dessus de gauche à droite), sous l'œil vigilant des dignitaires présents, dont le ministre provincial de l'Agriculture, André Lamontagne.
Les scientifiques craignent depuis des années les effets néfastes possibles des microplastiques. Ces minuscules morceaux de plastique de moins de 5 mm sont présents partout : des profondeurs des océans aux régions éloignées de l’Antarctique, en passant par les fruits de mer que nous consommons. Mais sont-ils vraiment dangereux?
Pour bien saisir l’impact des changements climatiques et planifier en prévision de divers scénarios, les chercheurs et les décideurs doivent scruter l’horizon bien au-delà de l’an 2100. En effet, à moins d’une chute marquée des émissions de CO2, prévient une équipe internationale de scientifiques, le réchauffement planétaire transformera l’Amazonie en contrée aride, le Midwest américain en zone tropicale et l’Inde en un pays inhabitable pour cause de chaleur extrême, le tout d’ici à l’an 2500.
L’Arctique se réchauffe environ deux fois plus vite que le reste de la planète. Une nouvelle étude dirigée par une équipe de l’Université McGill met en lumière la grande vulnérabilité des espèces arctiques adaptées au froid, telles que le Guillemot de Brünnich, au stress thermique causé par les changements climatiques.
À l’aide d’un appareil Fitbit et d’un micro espion, des scientifiques ont découvert de nouveaux aspects du comportement de l’insaisissable lynx du Canada. Dans le cadre d’une nouvelle étude menée par une équipe de l’Université McGill, de l’Université de l’Alberta et de l’Université Trent, des chercheurs montrent comment les technologies miniaturisées pourraient changer la donne pour la surveillance de la faune en milieu éloigné.
Dans l’Arctique, les changements climatiques et la pollution sont les pires menaces pour les grands prédateurs comme les narvals. L’étude des défenses de narval révèle que l’alimentation et l’exposition à la pollution ont changé au cours des 50 dernières années en raison du déclin de l’étendue de glace de mer. De plus, les émissions produites par l’activité humaine ont grandement intensifié la présence de mercure au cours des dernières années, selon une équipe de recherche internationale.
Avant même d’avoir l’envergure nécessaire pour voler de ses propres ailes, le petit guillemot (également appelé « grylle ») s’élance du sommet de falaises hautes de centaines de mètres pour se laisser tomber en voletant vers la mer, guidé par son géniteur. Les scientifiques se demandent depuis longtemps ce qui peut bien amener les oiselets à faire ce saut de l’ange, au risque d’aller se fracasser sur les rochers en contrebas, déployant ce qui a toutes les apparences d’une improbable stratégie de survie.
Par Katherine Gombay, McGill Salle de Presse
L’incapacité de trouver des microbes actifs dans les sols les plus froids de l’Antarctique éveille des doutes quant à la présence de vie sur Mars
Des scientifiques ont découvert que la pulvérisation d’insecticides dans les vergers et les terres agricoles d’Amérique du Nord pourrait avoir une incidence plus marquée qu’on ne le croyait.
Même une araignée sauteuse a une personnalité qui lui est propre, selon des scientifiques. Les choix d’un individu « timide » seront différents de ceux d’un autre plus « téméraire». Ainsi, selon son type de personnalité, une araignée capturera davantage de proies, entraînant du même coup des répercussions plus importantes auprès des écosystèmes locaux.