Activités et projets

Projet 1 : Programme de santé des femmes intergénérationnel

Au Mexique, au Nunavik et à Montréal, notre projet repose sur les liens intergénérationnels entre sages-femmes traditionnelles et jeunes femmes. La recherche participative a permis de mobiliser les prestataires de soins de santé occidentaux, les conjoints et les familles autour de cette force essentielle, renforçant la sécurité culturelle et les naissances sécuritaires selon les termes définis par les sages-femmes traditionnelles.

L’apprentissage intergénérationnel a joué un rôle clé dans nos initiatives en Afrique du Sud, au Botswana, au Nigeria, au Pakistan, au Mexique et dans les refuges pour femmes autochtones au Canada. En Afrique australe, nous avons utilisé des “radio-dramas” pour ouvrir le dialogue intergénérationnel; au Nigeria, des vidéodrames ont été employés, et plus récemment des cellphilms.

Ce projet pilote au Botswana et à Montréal se concentre sur les femmes, qui représentent la grande majorité des personnes à risque de démence et des aidantes naturelles. L’intergénérationnalité permet d’identifier des objectifs réalisables et de les atteindre de manière collaborative. Parmi les effets indirects, on note une réduction de la stigmatisation liée à la démence et à ses soins, ouvrant la voie à un nouveau paradigme pour la santé cognitive avec le vieillissement.    

Pour plus d’informations, visitez : https://pram.ca/home/projects/

 

Projet 2 : Participation authentique pour un vieillissement en santé

Une personne sur cinq âgée de plus de 64 ans présente un trouble cognitif léger. Parmi elles, une sur deux développera une démence dans les trois ans. Les femmes sont beaucoup plus à risque que les hommes, même en tenant compte de leur espérance de vie plus longue. La majorité des personnes vivant avec une démence se trouvent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI). Cependant, les investissements dans la prévention de la démence se concentrent principalement sur les pays riches. Les solutions pharmaceutiques attirent des investissements massifs et suscitent de grandes attentes, mais leur coût est inaccessible pour la plupart des personnes dans les pays riches et, probablement, pour tous dans les PRFI, rendant l'accès à la prévention inégalitaire.

Des essais cliniques ont démontré que lutter contre l’hypertension, le diabète et les pertes auditives et visuelles réduit le risque de démence. Cela a été possible pour de nombreux aînés dans les pays riches, où les taux de démence diminuent. Cependant, dans les PRFI, le sous-investissement dans les services de santé rend ces solutions simples inaccessibles. Nous avons besoin de stratégies de prévention réalisables par les individus eux-mêmes, renforçant leurs communautés et adaptées aux pays riches comme pauvres.   

Notre solution dépasse la condition médicale de la démence en l’abordant dans un cadre d’agence et d’engagement actif des aînés à risque. Elle remplace les approches cliniques et les rôles de patients par une participation égalitaire et authentique. Le processus commence par identifier les causes connues : hypertension, diabète, perte d’audition et de vision. À partir de là, un protocole en six étapes aide les personnes à risque à examiner les différentes options qui s'offrent à elles. Ce faisant, elles s'attaquent aux problèmes médicaux et aux conditions de vie vulnérables. Tout d'abord, chaque personne âgée décrit son problème prioritaire. Des méthodes basées sur l'art permettent aux personnes souffrant de problèmes de langage, d'audition ou de vision d'être sur un pied d'égalité. Nous réunissons ensuite des groupes de pairs partageant les mêmes intérêts. L'analyse des données par le groupe clarifie les options. Ensuite, le groupe conçoit ensemble des solutions/actions. Les soignants, les prestataires de services, la famille et les voisins sont ainsi associés au processus. Enfin, le groupe évalue la manière dont il a modifié ses propres risques pour la santé. Ils choisissent un autre problème, le décrivent à l'aide de méthodes artistiques et répètent le processus.

Pour plus d'informations, veuillez consulter le site : https://pram.ca/home/product/approach-reviving-social-interaction-for-he...

Projet 3 : Décision partagée

La prise de décision partagée améliore les résultats des patients en médecine familiale en renforçant la compréhension des options de traitement, des risques et des avantages. Elle favorise une meilleure adhésion aux plans de traitement, une gestion améliorée des maladies chroniques et une satisfaction accrue des patients. Cependant, toutes les décisions partagées n'améliorent pas les résultats, et des disparités persistent, affectant particulièrement les patients marginalisés qui se sentent souvent désengagés ou incapables d’agir. Au cours de la dernière décennie, l'application de la prise de décision partagée a considérablement augmenté en médecine familiale, mais le domaine reste sous-théorisé, et les mécanismes expliquant l'amélioration des résultats de santé demeurent mal compris.

Notre programme, en collaboration avec les Drs Roland Grad, Neil Andersson, Iván Sarmiento et Anne Cockcroft, explore comment la prise de décision partagée se manifeste en médecine de famille et ce que les dynamiques de participation authentique peuvent apporter à ce processus.    involves a collaboration between Drs Roland Grad, Neil Andersson, Iván Sarmiento and Anne Cockcroft to explore how shared decision-making happens in family medicine and what the dynamics of authentic participation can contribute to this. Les résultats généreront des théories intermédiaires sur la manière dont la recherche participative fonctionne, pour qui et dans quelles circonstances.

Projet 4 : Adapter les soins de santé primaires pour les adolescents

Les services de soins primaires peuvent fournir une prévention primaire et secondaire et soutenir les adolescents dans leur transition vers des comportements sains à l'âge adulte. Les interventions précoces pour les troubles de santé mentale sont également essentielles pour les adolescents à risque d’un premier épisode. Cependant, les services de soins primaires sous-estiment souvent les besoins de santé des adolescents, les considérant généralement en bonne santé. De nombreux adolescents ont des préoccupations de santé qu’ils n'expriment pas, notamment celles liées à la consommation de substances, à la santé sexuelle ou reproductive, ou à des problèmes de santé mentale. 

Depuis 1985, l’Unité de santé pour adolescents (THU) du Herzl offre des soins primaires complets aux jeunes de 12 à 19 ans. Les adolescents sans pédiatre ou médecin de famille attitré sont pris en charge par un résident en médecine familiale, puis restent patients du Herzl à l’âge adulte.

Les méthodes participatives peuvent inciter les adolescents à discuter de leurs besoins en matière de santé et à comprendre pourquoi les adolescents qui pourraient bénéficier des services de soins primaires n'utilisent pas ces services.  

En collaboration avec la THU, le PRAM utilise la cartographie cognitive floue pour identifier les points de vue des adolescents, des prestataires et des conseillers d'orientation scolaire. Les résultats de ces cartes alimenteront un dialogue délibératif visant à identifier et à suggérer des stratégies pour améliorer l'accès.

Pour plus d'informations, veuillez consulter les pages suivantes :

https://www.jgh.ca/care-services/goldman-herzl-family-practice-centre/

https://pram.ca/home/product/co-designing-teen-health-services-a-participatory-study-with-the-goldman-herzl-family-practice-centre/

 

 

 

 

 

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