Innovation de produits, de procédés et des technologies intelligentes et transition vers une économie circulaire et des ressources logistiques durables
2024-2027
Ce 5e réseau de recherche précompétitive, dont les travaux de recherche ont été lancés en 2024, regroupe à nouveau des entreprises actives à travers la chaîne d’approvisionnement de tous les secteurs de transformation alimentaire du Québec. Selon les plus récentes priorités identifiées par l’industrie, trois thématiques de recherche ont été établies. Un grand nombre d'entreprises et d'organisations ont été impliquées dans la cocréation des activités de recherche du réseau, assurant ainsi sa pertinence.
Afin de faciliter l'accès des petites entreprises à l'innovation, les deux entreprises en croissance récipiendaires du prix « L’innovation participative comme levier de développement » du Consortium RITA, offert en collaboration avec le CTAQ et la Fondation Initia, ont été intégrées au réseau de recherche.
Axe 1 : Innovation de produit
1A. Déterminants de l’intention d’achat de produits écoresponsables chez les consommateurs
Dans un contexte où l’alimentation saine et durable prend une importance grandissante pour les consommateurs, il est essentiel de comprendre les facteurs affectant la perception et le comportement de celui-ci face à l’aspect écoresponsable des produits alimentaires. Cette étude portera donc sur l’attitude, les normes et les croyances des consommateurs, en plus de permettre de définir les attributs considérés lors de l’achat d’un produit alimentaire.
1B : Développer des modèles prédictifs pour la durée de vie selon les facteurs internes et externes du produit
Le maintien de la qualité tout au long de la durée de conservation des aliments est crucial pour maintenir la satisfaction du consommateur. Toutefois, de nombreux facteurs intrinsèques et extrinsèques complexifient la détermination de cette durée de vie, d’où le besoin de développer des modèles prédictifs efficaces pour établir la durée de conservation des aliments.
1C : Développer des produits et ingrédients symbiotiques à partir des biomasses pour une modulation de fonctionnalité des aliments
Les aliments fonctionnels et les nutraceutiques présentent une efficacité démontrée dans la prévention de maladies chroniques et représentent un marché économique à fort potentiel. Le développement d’ingrédients naturels combinés (e.g. prébiotiques/probiotiques) ayant des effets symbiotiques positifs sur le microbiote intestinal et leur caractérisation pourrait donc offrir des solutions saines pour l’industrie.
1D. Approche multi-omique pour l’exploration des écosystèmes microbiens des aliments: vers une stratégie mieux ciblée pour la conservation des aliments
Ce projet vise à approfondir la compréhension des phénomènes physiques, chimiques et microbiologiques menant à l’altération des produits alimentaires grâce à des méthodes omiques afin d’identifier des agents antibactériens et antifongiques naturels, utilisés seuls ou en combinaison, efficaces contre les pour la conservation des aliments.
1E : Caractériser les propriétés nutritionnelles et techno-fonctionnelles de nouvelles sources protéiques afin de développer des mélanges et des formulations alimentaires améliorés répondant aux exigences du marché
La qualité nutritionnelle des protéines alternatives varie selon plusieurs facteurs, dont leur source, d’où l’importance d’une alimentation diversifiée. Cette activité vise à étudier et caractériser diverses protéines notables localement (e.g. céréales, insectes, algues) et d’optimiser les propriétés techno-fonctionnelles des ingrédients protéiques développés. Cela permettra une cartographie des propriétés sensorielles, techno-fonctionnelles et nutritionnelles des protéines d’ici pour orienter les transformateurs alimentaires dans leurs efforts de formulation.
Axe 2 : Innovation de procédés et de technologies intelligentes
2A : Développement d’équipements spécialisés et d’outils technologiques pour une meilleure salubrité, productivité et compétitivité
L’équipe de recherche procédera à l’évaluation de technologies hybrides jumelant une variété de procédés novateurs pour la salubrité alimentaire et des agents de conservation naturels afin de déterminer leurs effets symbiotiques sur la qualité et l’innocuité des aliments ainsi que leurs bénéfices dans un contexte de production alimentaire. Ce projet est divisé en deux volets: l'évaluation de technologies de l'eau pour le traitement des surfaces de production et le développement de nouveaux procédés technologiques.
2B : Combinaison de méthodes alternatives physiques et naturelles pour la destruction de biofilms et l’inactivation de virus dans diverses matrices alimentaires québécoises
Dans le cadre de ce projet, la destruction de biofilms et l’inactivation de virus alimentaires pathogéniques à l’aide de technologies au plasma ainsi que de combinaisons de lumière pulsée et d’ingrédients naturels seront investiguées. Les approches prometteuses seront appliquées à des matrices alimentaires, des solutions et des eaux de rinçage industrielles afin de déterminer leur efficacité. Ce projet est divisé en deux volets: l'établissement de portraits des biofilms pour le développement de méthodes de contrôle combinées, ainsi que le développement de méthodes alternatives physiques et naturelles pour l'inactivation de virus dans les aliments.
2C: Caractérisation physicochimique et spectroscopique aux étapes clés de la transformation alimentaire pour optimiser la qualité des produits finis
La qualité et la composition des intrants affecte grandement les propriétés du produit fini, qui varie en conséquence. L’identification de marqueurs de qualité à différentes étapes clés de la transformation et de leurs effets sur les caractéristiques en aval pourra permettre le développement d’outils de modélisation et d’ainsi guider la prise de décision en industrie. Ce projet est divisé en trois volets, chacun axé sur un secteur alimentaire distinct.
2D : Solutions d’emballages durables pour la prolongation de la durée de conservation et la réduction de l’impact environnemental
L’équipe de recherche étudiera et modifiera différents polymères biodégradables afin d’en améliorer les propriétés essentielles à la conservation des aliments. Leur utilisation en combinaison avec des enrobages comestibles ainsi que d’autres technologies d’emballage avancées seront mises à l’essai. Les critères d’acceptabilité et les préférences des consommateurs seront considérés dans le processus de développement.
Axe 3 : Économie circulaire et ressources logistiques durables
SA : Optimisation de l’éco-efficacité et analyse des voies de revalorisation de co-produits pour renforcer la durabilité en industrie
L’identification de la voie de revalorisation de co-produits issus de la transformation alimentaire la plus favorable pour maximiser la qualité ainsi que la valeur ajoutée et minimiser l’impact environnemental est un défi de taille. Les chercheurs adresseront cet enjeu en simulant et en comparant plusieurs voies de revalorisation possibles selon les caractéristiques d’un co-produit selon des critères techniques, économiques, environnementaux et plus.
SB : Valorisation des co-produits industriels en produits à haute valeur commerciale
Ce projet consiste à identifier des procédés de fermentation, d’extraction-polymérisation et de bioconversion enzymatique potentiels pour la revalorisation de co-produits ciblés et d’ensuite déterminer la faisabilité des voies de revalorisation. Les partenaires industriels seront enfin outillés selon l’approche choisie par ceux-ci.
Partenaires de recherche
HEC Montréal
Université McGill
Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ)
École Polytechnique Montréal
Institut de technologie des emballages et du génie alimentaire (ITEGA) - Collège de Maisonneuve
Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) - Université Laval
Université du Québec à Rimouski (UQAR)
Centre de recherche et de développement de Saint-Hyacinthe - Agriculture et agroalimentaire Canada
Cintech agroalimentaire
Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Partenaires stratégiques
Ce projet a été financé par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.