Le tabagisme est le facteur de risque le mieux connu de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), une affection pulmonaire débilitante qui peut limiter grandement les activités quotidiennes des personnes qui en sont atteintes. Toutefois, étrangement, seulement une minorité de personnes ayant fumé leur vie durant développent cette maladie, tandis que les non-fumeurs représentent plus de 25 pour cent de tous les cas de MPOC.
Chez de nombreuses personnes, le système immunitaire parvient à éliminer le virus de l’influenza de type A, couramment appelé grippe. Toutefois, dans certains cas, la réponse immunitaire au virus de la grippe devient incontrôlable et l’inflammation causée par nos propres cellules immunitaires entraîne des lésions importantes dans les poumons, conduisant à un taux de morbidité et de mortalité accru.
L’accouchement prématuré représente un problème majeur de santé publique. Chaque année, environ 15 millions de bébés naissent prématurément dans le monde et parmi eux, nombreux sont qui souffriront de complications neurodégénératives, incluant la paralysie cérébrale, des difficultés d’apprentissage, des troubles visuels ou comportementaux.
Chaque année, la grippe tue un demi-million de personnes dans le monde, et les victimes sont souvent des personnes âgées et de très jeunes enfants. Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies rapportent que 37 enfants sont décédés aux États-Unis au cours de la présente saison de la grippe. À part se faire vacciner contre la grippe et avoir une bonne hygiène des mains, il n’existe pas d’autres méthodes de prévention.
Selon une étude menée par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), le dépistage du récepteur de la prolactine chez les patientes atteintes d'un cancer du sein pourrait améliorer leur pronostic et leur éviter des traitements invasifs. L'étude révèle que la présence du récepteur de la prolactine prolonge la vie des patientes et que l’hormone de la lactation, appelée prolactine, peut diminuer l'agressivité des cellules cancéreuses en limitant leur capacité à se diviser et à former de nouvelles tumeurs.
Par Julie Robert, Centre universitaire de santé McGill
Des chercheurs montréalais découvrent un mécanisme qui pourrait améliorer la fonction cérébrale
Les récentes avancées technologiques en génomique ont permis de mettre en lumière un grand nombre d’influences génétiques sur des maladies humaines complexes et communes telles que le diabète, l’asthme, le cancer ou encore la schizophrénie. Cependant, la découverte d’une variante génétique prédisposant à une maladie n’est que la première étape. Pour mettre ces connaissances scientifiques en pratique dans une optique de prévention ou de cure, incluant un traitement “sur mesure” pour le profil génétique donné d’un patient (médecine personnalisée) nous devons comprendre comment cette variante génétique affecte notre santé.