Les mini-Neptune et les super-Terre, dont la taille peut atteindre quatre fois celle de la Terre, constituent la majorité des exoplanètes orbitant autour d’étoiles situées à l’extérieur de notre système solaire. Jusqu’à maintenant, nous pensions que les super-Terre étaient en fait le noyau rocheux de mini-Neptune dont l’atmosphère gazeuse avait été soufflée.
Depuis plusieurs décennies, les théories scientifiques foisonnent quant à la façon dont les interactions entre les espèces, dont la concurrence, influencent la biodiversité. Des chercheurs de l’Université McGill ont étudié l’évolution de la vie microbienne aux quatre coins de la planète, et ont démontré que la biodiversité favorisait effectivement une plus grande diversité au sein des microbiomes initialement plus pauvres.
Le réchauffement des eaux océaniques pourrait entraver la capacité des poissons, surtout les gros, à extraire de leur environnement l’oxygène dont ils ont besoin pour générer l’énergie nécessaire aux mouvements, à la croissance et à la reproduction.
Pour enrayer la perte de biodiversité, le Canada s’est récemment engagé à protéger 30 % de ses terres et océans d’ici 2030. Il est toutefois difficile de déterminer les endroits qui méritent d’être ajoutés à la liste des zones à protéger. Ces décisions dépendent de données qui ont notamment trait à la biodiversité et à une série d’avantages que les humains tirent de la nature, dont l’approvisionnement en eau douce, l’action de régulation du climat et les espaces de plein air.
Nous savons que l’extinction massive des dinosaures, il y a environ 66 millions d’années, est principalement attribuable à un impact de météorite. Néanmoins, bien que l’on pense que des changements extrêmes ont joué un rôle dans cette extinction de masse, le doute subsiste quant à la manière exacte dont l’impact de météorite y a contribué.
Depuis plus de 40 000 ans, des nappes glaciaires séparées par des milliers de kilomètres influent les unes sur les autres sous l’effet d’une variation du niveau de la mer. C’est ce que révèle une étude publiée aujourd’hui dans Nature. Une équipe dirigée par des chercheurs de l’Université McGill a réalisé une nouvelle modélisation de l’évolution des nappes glaciaires au cours du plus récent cycle glaciaire.
En dépit des affirmations et des croyances passées, en règle générale, les populations de vertébrés – qu’il s’agisse d’oiseaux, de poissons ou même d’antilopes – ne seraient pas en déclin.
Cinq projets dirigés par des chercheurs de l’Université McGill figurent parmi les 79 projets qui se partagent un financement de 28 millions de dollars en soutien à l’infrastructure de recherche versé par l’entremise du Fonds des occasions exceptionnelles (FOE) de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). L’annonce a été faite le 6 novembre dernier par M. Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie.
Des observations récentes d’une équipe d’astronomes dirigée par des scientifiques canadiens et notamment formée de chercheurs de l’Institut spatial et du Département de physique de l’Université McGill donnent fortement à penser que certains sursauts radio rapides (FRB, pour fast radio burst) pourraient provenir de magnétars, étoiles à neutrons qui généreraient un champ magnétique d’une extrême intensité.
Des chercheurs de l’Université McGill ont mis au jour le processus par lequel deux organismes très différents – une bactérie et une fourmi charpentière – en sont venus à dépendre l’un de l’autre pour leur survie, au point de devenir une forme de vie complexe à part entière. Publiée aujourd’hui dans Nature, l’étude nous apprend que les deux espèces ont uni leurs forces pour modifier complètement le développement de l’embryon de la fourmi et ainsi permettre cette intégration.
Comment coordonne-t-on nos gestes aux sons entendus? Depuis des années, cette capacité dont nous semblons naturellement dotés – et qui nous permet notamment de traverser la rue de manière sécuritaire en portant attention au son des véhicules, de danser sur de nouvelles chansons ou de pratiquer des activités en équipe, telles que l’aviron – suscite la curiosité des neuroscientifiques cognitifs. Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université McGill met en lumière les mécanismes qui lient la perception auditive et les processus moteurs.
Une équipe d’astronomes dirigée par des scientifiques canadiens, dont font partie des chercheurs de l’Université McGill, a découvert qu’un sursaut radio rapide (SRR) provenant d’une galaxie voisine se répétait à intervalles réguliers.
Selon une étude publiée dans PLOS ONE, les petits dinosaures devaient être rapides, tandis que les grands prédateurs comme le T. rex étaient faits pour la marche efficace du point de vue énergétique.
D’après une étude réalisée par l’Université McGill et le CREAF à Barcelone, et publiée récemment dans la revue Nature Ecology & Evolution, les espèces d’oiseaux capables d’adopter de nouveaux comportements alimentaires sont moins vulnérables à l’extinction que les autres espèces.
Le groupe de vulgarisation en chimie a remporté le Prix du Principal pour l'engagement du public à travers les médias, dans la catégorie "Collaboration", une catégorie inaugurale pour les groupes d'étudiants en baccalauréat ou en etudes supérieures qui s'engagent auprès de la communauté externe et/ou des médias.
Le prix reconnaît le rôle vital que jouent les groupes de vulgarisation dans le soutien de la mission de l'université d'être au service de la société et de s'engager auprès de la communauté.