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Coupures en enseignement supérieur et en recherche: quel impact pour le Québec?

Publié: 17 December 2012

Le rôle et le financement des universités concernent toute la société québécoise. Dans le contexte des travaux préparatoires au Sommet sur l'enseignement supérieur prévu en 2013, nous avons appris avec stupéfaction, lors du dépôt des crédits gouvernementaux, la compression récurrente annuelle de 124,3 millions$ du budget des universités québécoises, soit un peu plus de 5 % du budget global.

À ceci s'ajoute une réduction de 31 millions$ (17 %) aux Fonds de recherche du Québec à compter de 2013. Ces coupures imposées par le gouvernement nous font sérieusement douter de la pertinence de la démarche menant au sommet. Une invitation à marcher après s'être fait casser les jambes perd nécessairement une partie de son attrait.

Les programmes universitaires coûtent cher, nous reproche-t-on, et leurs coûts augmentent sans cesse, particulièrement en médecine. Nous reconnaissons la situation difficile des finances publiques. Mais examinons d'où viennent les augmentations de coûts des dix dernières années dans nos facultés. Nous avons dû, pour répondre aux besoins sociétaux et à la demande du gouvernement, augmenter de façon très importante nos admissions en médecine et dans les autres programmes en sciences de la santé.

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