Descriptions détaillées 2017-2018

Automne 2017

FREN 609 — Atelier de création littéraire
Prof. Alain Farah
jeudi / 10h35-12h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun

Contenu

Ce séminaire de création vise à initier les étudiants à l’expérience littéraire en les invitant à produire, en diverses étapes et par le biais d’une exploration de diverses notions (narration, intrigue, style, etc.), un texte de vingt pages.

Formule pédagogique

Cours magistraux, ateliers, conférenciers invités, rencontres individuelles.

Lectures obligatoires

Un course-pack virtuel sera transmis aux étudiants.

Évaluation

Critère d'évaluation Pourcentage de la note

Présence en classe, participation aux ateliers, critique des propositions des collègues, mise en ligne des textes

20 %

Un exposé oral (dix minutes) sous forme de commentaire critique sur une œuvre de votre choix

15 %

Un texte narratif de cinq pages

10 %

Un texte narratif de dix pages

20 %

Un texte narratif de vingt pages

35 %

 


FREN 620 — Évolution de la langue française au Canada
Prof. Chantal Bouchard
jeudi / 14h35-16h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun

Contenu

Le français aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les origines des colons français. Fusion et disparition des patois en Nouvelle-France. Le français au Canada aux XVIIe et XVIIIe siècles, d'après les témoignages. Constitution du vocabulaire régional, particularismes de la phonétique, de la morphologie et de la syntaxe. La légitimité linguistique mise en cause. Évolutions au XXe siècle.

Formule pédagogique

Cours magistral, exposés des étudiants.

Lectures obligatoires

Michel Plourde ( dir.) Le français au Québec, 400 ans d'histoire et de vie. Montréal, Fides 2008.
Chantal Bouchard, Méchante langue; la légitimité linguistique du français parlé au Québec. Les Presses de l'Université de Montréal, 2012.

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note

Travail écrit

35 %

Exposé

15 %

Test en classe

40 %

Participation et présence

10 %

 


FREN 694 — Littérature, traduction et sémioéthique
Prof. Annick Chapdelaine
jeudi / 12h35-14h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun.  Ce séminaire s'adresse aussi bien aux étudiants de maîtrise qu'à ceux de doctorat.

Contenu

Nous étudierons le parcours d’une lignée de sémioticiens, qui s’étend de la théorie des signes de Peirce au XIXe siècle pour aboutir au concept de sémioéthique de Petrilli et Ponzio au XXIe. Tous ont traité de traduction, que ce soit directement par l’entremise de leur théorie des signes (Peirce, Welby, Jakobson), indirectement par le biais de leurs réflexions sur le dialogue et la relation entre discours direct et rapporté (Bakhtin), ou éthiquement en se penchant sur la valeur rattachée aux signes (Morris, Ponzio, Petrilli). Nous examinerons des textes littéraires traduits, pour la plupart au XXe siècle, pour en déceler les enjeux linguistiques, esthétiques, axiologiques et idéologiques dans une perspective sémioéthique.

Formule pédagogique

Exposés magistraux suivis des exposés des étudiants.

Lectures obligatoires

  • Barthes, Roland, Le bruissement de la langue, Paris, Seuil, 1984.
  • Berman, Antoine, La traduction et la lettre ou l’auberge du lointain, Paris, Seuil, « L’ordre  philosophique », 1999 [1985]
  • Chapdelaine, Annick et Gillian Lane-Mercier, Faulkner. Une expérience de retraduction, Montréal, PUM, 2001.
  • Merkle, Denise, « Du Passeur à l’agent de métamorphose : étude exploratoire de quelques représentations du traducteur littéraire », TTR, XX, 2, 2007, pp. 301-325.
  • Meschonnic, Henri, Poétique du traduire, Lagrasse, Verdier, 1999.
  • Petrilli, Susan, « Translation of Semiotics into Translation Theory, and Vice Versa », Punctum, 2015, 1(2), pp. 96-117.
  • Petrilli, Susan, Sign Studies and Semioethics. Communication, Translation and Values, Berlin-Boston, De Gruyter Mouton, 2014.
  • Ponzio, Augusto, « Translation and the Literary Text », TTR, XX, 2, 2007, pp. 89-119.

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note

Exposé

30 %

Compte rendu 

30 %

Travail

40 %

 


FREN 710 — Séminaire de doctorat 1
Prof. Michel Biron
mardi / 9h35 - 11h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Cours obligatoire réservé aux étudiants inscrits au doctorat.

Contenu

Obligatoire dès la première année de scolarité pour les étudiants de doctorat, le séminaire FREN 710 porte sur les aspects théoriques et méthodologiques du projet de thèse des candidats. Il se veut un lieu privilégié d’échanges et de réflexion, où l’on discutera des problématiques soulevées par les textes choisis comme objets d’étude et des enjeux théoriques susceptibles d’intéresser les étudiants dans leur démarche de recherche. Les participants seront invités à réfléchir sur les modalités de leur pratique littéraire, à présenter leur sujet de thèse, à soumettre un état de la question et à affiner leurs hypothèses de travail, tout en précisant – en dialogue avec les diverses approches critiques modernes – les méthodes et concepts auxquels ils recourent.

Formule pédagogique

Exposés du professeur et des étudiants. Une forte participation est attendue de la part des doctorants. Les rencontres auront lieu toutes les deux semaines. Un calendrier des séances sera distribué au début de la session.

Lectures obligatoires

à venir

Lectures recommandées

BEAUD, Michel, en collaboration avec Magali Gravier et Alain de Tolédo. L’Art de la thèse. Comment préparer et rédiger un mémoire de Master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du net, édition revue, mise à jour et élargie, Paris, La Découverte, 2006. (Bibliothèque McLennan Réf. LB2369 B334 2006).
CHEVREL, Yves. L’Étudiant-chercheur en littérature. Guide pratique, Paris, Hachette, coll. « Hachette Supérieur », 1992. (Bibliothèque McLennan Réf. PN73 C44 1992). 

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note

Présence et participation 

15 %

Présentation orale du sujet de la thèse 

15 % (doit inclure une bibliographie)

Présentation orale d’une approche critique 

30 %

Travail écrit (15-20 pages à double interligne) présentant un outil critique 

40 %

 


FREN 720 — Où est passé le roman ?  Enquête sur une disparition (XIVe-XVe siècle)
Prof. Isabelle Arseneau
mardi / 12h35-14h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun — Ce cours s’adresse aux étudiants médiévistes et non-médiévistes.

Contenu

La chose n’est plus à démontrer : vers la mi-XIIe siècle apparaît un type de récit long qu’auteurs et copistes désignent comme « roman » et qu’ils prennent soin de distinguer des traditions narratives concurrentes (la chanson de geste, le lai, le fabliau, etc.). En effet, la fréquentation des premiers textes qui recourent au substantif tend à montrer que l’on passe, en quelques décennies, d’une acception strictement linguistique (« écrire en roman », c'est-à-dire en langue romane) à une nouvelle acception, générique celle-là (« écrire un roman », c'est-à-dire un récit qui a ses règles propres). L’appréhension en diachronie fait même apparaître que ce type de récit partage avec les romans des siècles suivants une série de caractéristiques qui nous permettent de parler d’une continuité qui se maintient dans la longue durée.

Or il suffit de faire un bond vers le Moyen Âge tardif (XIVe-XVe siècles) pour que ce portrait bien lisse s’embrouille : en effet, le terme (dans son acception générique), sinon disparaît, du moins n’est plus là où on l’attend et on voit se multiplier une série d’appellations dont on ne saisit pas tout à fait, à ce jour, ce à quoi elles renvoient et ce qui les distingue entre elles ou des romans de jadis (traictié, compte, histoire, livre…).

Nous convions donc les étudiant-e-s (médiévistes autant que non-médiévistes) à une véritable enquête dont nous ne connaissons pas encore les résultats mais qui devrait nous permettre non seulement de plonger au cœur de la poétique du roman mais également d’affiner notre connaissance de la typologie des genres narratifs de la fin du Moyen Âge. Il s’agira autant d’un travail de recension et de collecte — « Où est passé le mot? » — que d’analyse — « Qu’est-ce qui en explique l’éclipse (ou la re-sémantisation) dans le paysage des genres narratifs de la fin du Moyen Âge? ».

Quelques hypothèses orienteront bien évidemment la réflexion collective. Par exemple :

Il faudra voir, à partir de l’analyse des récits qui racontent d’« Arthur après Arthur » (Christine Ferlampin-Acher, 2016) si l’effacement du substantif « roman » n’est pas lié à la fortune déclinante de la matière arthurienne, à laquelle il est peut-être trop fortement associé.

Le nouveau contexte politique et institutionnel que constitue à cette époque la cour des ducs de Bourgogne semble secréter des œuvres qui prennent le parti de la « lisibilité ». Cette « bourgondisation » (Tan Van Hemelryck) aboutit à une production littéraire qui se distingue fortement des œuvres plus critiques des XIIe et XIIIe siècles, romans de clercs qui s’y livraient sans doute à des jeux d’initiés que ne goûtent plus le Duc ou les grands commanditaires du XVe siècle.

 

Formule pédagogique

Cours magistraux, conférenciers et conférencières invité-e-s, discussions, journée d’études

Lectures obligatoires

Les étudiant-e-s choisiront une œuvre (ou, idéalement, un petit corpus d’œuvres) dont ils ou elles auront la charge tout au long du trimestre. On pourra par exemple constituer son corpus d’étude autour d’une matière (les derniers récits arthuriens qu’ont été Méliador, Artus de Bretagne, Ysaÿe le Triste et Le Conte du Papegau), d’une tradition ou d’une pratique (l’allégorie ou la mise en prose, par exemple) ou d’un auteur (notamment Jean Froissart, Christine de Pisan, René d’Anjou).

Les extraits et les textes théoriques et critiques dont la lecture est obligatoire seront déposés dans le portail MyCourses (ou réunis en un recueil de textes, qui sera disponible à la librairie de l’université à l’automne).


FREN 738 — Littératures francophones et géocritique
Prof. Mbaye Diouf
lundi / 11h35-13h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun.

Contenu

Le séminaire Littératures francophones et géocritique étudie les mises en texte de la spatialité dans les littératures francophones contemporaines d’Afrique subsaharienne, du Maghreb et des Antilles. Le séminaire interroge les déterminants historiques, linguistiques et sociologiques qui connotent le fait spatial durant les périodes coloniales et postcoloniales, et examine ses inscriptions textuelles tout comme ses potentialités théoriques. Sur la base de textes d’auteurs significatifs originaires de ces trois régions, les étudiant.e.s du séminaire examineront comment, du Congo à la Martinique en passant par l’Algérie et le Sénégal, l’écriture de l’espace constitue un des lieux générateurs des littératures francophones actuelles qui invitent à découvrir autrement les notions de « centre », de « périphérie », « frontière », « limite » et autre « perspective ».       

Formule pédagogique

  • Cours magistraux et invitation (possible) d’intervenants spécialisés
  • Analyses d’œuvres intégrales et d’extraits de textes critiques et théoriques
  • Présentations orales individuelles des étudiant.e.s
  • Visionnements et commentaires de documents audiovisuels

Lectures obligatoires

Recueil de textes FREN 738 - Littératures francophones et géocritique.
Leila Slimani, Chanson douce, Paris, Gallimard, 2016. 
Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, Montréal, Guérin, 1990, [1939].
Cheikh Hamidou Kane, L’Aventure ambiguë, Paris, Julliard, 1961.   

Lectures recommandées

À déterminer

Évaluation

  • Présence et participation active au séminaire : 10%.    
  • Travail maison sur un thème du séminaire : 25%.
  • Présentation orale individuelle et remise de la version écrite : 30%.   
  • Examen final sur l’ensemble du séminaire : 35%.

FREN 759 — Traduction et littérature d'enfance et de jeunesse
Prof. Audrey Coussy
mercredi / 10h35-12h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun préalable en traduction. Une connaissance passive de l'anglais est requise.

Contenu

Ce cours abordera la traduction de la littérature d’enfance et de jeunesse. Il servira tout d’abord d’introduction à cette catégorie littéraire florissante, qui s’est réellement développée à partir du 19e siècle ; un bref historique et une étude de quelques textes théoriques clés permettront d’en comprendre les enjeux et d’offrir un cadre d’analyse aux œuvres littéraires étudiées. Un aperçu des principaux genres permettra de faire ressortir d’importants défis de traduction : nous explorerons notamment la créativité langagière dont fait preuve cette littérature, l’interaction texte-image qui peut inhiber ou inspirer les traducteurs, et la question du rapport à soi et aux autres.

Cette dernière problématique occupera une partie des discussions, l’enfance et l’adolescence étant des périodes qui mobilisent et interrogent l’identité et l’altérité – il s’agit de se former une identité propre tout en interagissant avec les autres, au sein d’un espace sociétal commun. On verra que cette littérature particulièrement formative en devient parfois formatée ; l’adulte prescripteur n’est jamais bien loin, qu’il s’agisse de l’auteur/traducteur, de l’éditeur ou du parent.

Les étudiant.e.s exerceront leur regard critique en présentant un exposé analysant la traduction vers le français d’une œuvre pour la jeunesse. Une liste d’œuvres suggérées sera à leur disposition, mais ils sont encouragés à proposer une œuvre de leur choix, afin d’apporter leur contribution personnelle à la réflexion collective engagée. Si la pratique de la traduction ne figure pas au programme de ce séminaire, une maîtrise de l’anglais est nécessaire pour pouvoir analyser et évaluer les traductions étudiées.

Formule pédagogique et échéancier

Cours magistraux, analyse de textes théoriques et d’œuvres littéraires, discussions, exposés des étudiant.e.s.

Lectures obligatoires

Un cahier de cours sera mis en vente à la librairie de McGill.

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note

Exposé oral

30 %

Préparation au travail écrit final

15 %

Travail écrit final

45 %

Participation

10 %

FREN 761 — L'écrivain épistolier au Québec
Prof. Michel Biron
lundi / 14h35-16h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun.

Contenu

Des Lettres de Marie de l’Incarnation aux Correspondances d’Eastman, l’écriture épistolaire traverse toute l’histoire littéraire du Québec. Ce séminaire vise à étudier la fortune de cette forme qui mêle la littérature aux choses quotidiennes et qui suppose une certaine conception de l’écriture. Trois écrivains épistoliers seront examinés de façon particulière afin d’interroger le statut littéraire de leurs lettres : il s’agit d’Octave Crémazie, de Saint-Denys Garneau et de Jacques Ferron. Dans un second temps, les étudiants seront invités à étudier le corpus épistolaire d’un écrivain québécois de leur choix.

Formule pédagogique

Le séminaire comprendra deux volets : des cours magistraux portant sur la poétique épistolaire et sur l’analyse du corpus commun, puis  des exposés des étudiants.

Lectures obligatoires

À déterminer

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note

Un exposé oral d’environ trente minutes 

30 %

Un travail d’une vingtaine de pages 

60 %

Participation 

10 %

 

 


 

Hiver 2018

FREN 595 — Séminaire avancé - L'idée de littérature
Prof. Isabelle Daunais
vendredi / 10h35-12h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Cours réservé aux étudiants de spécialisation de U3 et aux étudiants de maîtrise.

Contenu

Ce séminaire a pour but d'interroger la notion et l'idée de «littérature», depuis l'apparition du concept au XVIIIe siècle jusqu'aux questionnements sur sa fonction et sa spécificité au XXe siècle en passant pas son autonimisation au dix-neuvième siècle. Il s'agira de voir en quoi l'idée de littérature suit de près les développements de la notion d'esthétique (autour de la réception et de la définition de l'œuvre d'art) d'une part et ceux du concept de modernité d'autre part (rapport au temps, à la mémoire, à la durée). Le séminaire s'organisera autour de l'étude d'une série de textes, aussi bien d'écrivains que de critiques, qui permettent de suivre les enjeux liés à la définition de l'œuvre littéraire et de la fonction de la littérature.

Formule pédagogique

Cours magistraux et exposés des étudiants.

Lectures obligatoires

Un recueil de textes (course-pack) sera disponible à la librairie de McGill au début du trimestre.

Évaluation

 
Travaux Pourcentage de la note

Exposé oral

25 %

Travail écrit

40 %

Examen take-home

25 %

Participation

10 %

 


FREN 612 — Émergences de la littérature acadienne
Prof. Catherine Leclerc
mercredi / 11h35-13h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun préalable, aucune restriction ni cours conjoint.

Contenu

Ce séminaire propose un tour d’horizon de la littérature acadienne, de La Sagouine d’Antonine Maillet (1971) jusqu’aux œuvres contemporaines. Situant cette littérature dans le contexte des littératures émergentes, on s’intéressera à l’évolution des représentations de l’Acadie que les textes véhiculent, aux rapports divers à la tradition et à l’identité qui s’y manifestent, à la multiplicité des usages linguistiques qu’on y trouve et aux stratégies parfois contradictoires de légitimation de leurs œuvres auxquelles les écrivaines et écrivains ont recours.

En se concentrant sur quelques auteur.e.s, on passera du portrait truculent d’une société traditionnelle fait par Maillet aux revendications identitaires et contreculturelles des premiers poètes de la modernité (dans les années 1970), puis du refus d’un ancrage local qui a parfois suivi ces revendications aux productions contemporaines qui mettent Moncton en scène comme ville cosmopolite et font place au chiac, ce code vernaculaire qui mêle le français et l’anglais. Enfin, on abordera l’émergence d’un nouveau formalisme, où l’expression d’une appartenance communautaire et l’expérimentation esthétique sont toutes deux exacerbées (Cormier 2014).

On observera certaines différences régionales, entre la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, et entre le nord et le sud du Nouveau-Brunswick. Enfin, on se penchera sur les rapports que la littérature acadienne entretient avec sa voisine québécoise. Au fil des lectures, on soulignera la fois les particularités propres à la littérature acadienne et sa grande hétérogénéité.

Formule pédagogique

Cours magistraux et discussions. Exposés oraux.

Lectures obligatoires

À déterminer.

Évaluation

Exposé oral : 30 %;
Travail final : 60 %;
Participation : 10 %.


FREN 624— Les usages de la mémoire : le roman, l'autobiographie (17e-20e s.)
Prof. Frédéric Charbonneau
mercredi / 14h35-16h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Nil.

Contenu

Le séminaire prendra pour objet d’étude et de réflexion les usages littéraires de la mémoire chez quelques grandes figures d’écrivains ayant oeuvré à la fois dans le domaine du témoignage (mémoires, autobiographie) et dans celui du roman : Marie-Madeleine de Lafayette au XVIIe siècle, François-René de Chateaubriand au tournant des XVIIIe et XIXe siècles et Marguerite Yourcenar au XXe siècle. De l’un à l’autre et à l’enfourchure de cette double pratique, nous nous intéresserons à l’inscription du roman dans la mémoire individuelle ou collective et à l’affleurement de la fiction dans le témoignage ; à ce que ces genres littéraires permettent d’expression mémorielle ; aux rapports qu’entretient la mémoire avec l’identité et avec la temporalité (celles de l’auteur, du narrateur, du personnage) ; aux phénomènes d’appropriation et de désappropriation ou d’oblitération dont la mémoire est le lieu — nous penchant en somme sur les différents « régimes de mémoire » que ces oeuvres nous donnent à lire et à penser.

Formule pédagogique

Cours magistraux et ateliers animés par le professeur ; exposés d'étudiants suivis de périodes de discussion.

Lectures obligatoires

Lafayette, La Princesse de Montpensier et Histoire de Madame Henriette d’Angleterre.
Chateaubriand, René et Mémoires d’Outre-Tombe, livre I.
Yourcenar, Mémoires d’Hadrien et Souvenirs pieux.

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note

Travail écrit

50 %

Présentation orale

30 %

Participation aux discussions

20 %

 


FREN 628— Langage et anthropologie (I) : en partant d'Émile Benveniste
Prof. Arnaud Bernadet
jeudi / 10h35-12h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun.

Contenu

Assimilée à tort à une variante du structuralisme, la pensée d’Émile Benveniste ne s’arrête pas à une théorie de la communication et de l’énonciation. Si elle a pu inspirer par sa méthode des sociologues, des historiens ou des philosophes, et suscité à l’inverse la méfiance de certains linguistes parce qu’elle se refusait à limiter la « problématique du langage » à ses aspects techniques, elle occupe aujourd’hui encore une situation singulière, presque exceptionnelle, dans le domaine des sciences humaines. Héritière d’Antoine Meillet et de Ferdinand de Saussure, elle tient ensemble la linguistique générale, la philologie et la grammaire comparée, sans oublier l’étude de la littérature comme en témoignent les manuscrits consacrés à la « langue poétique » de Baudelaire. À la proposition communément répandue que « le langage enseigne la définition de l’homme », Benveniste répond par une théorie de l’énonciation conjuguant l’historicité au discours, la subjectivité à l’historicité. Au fondement de cette anthropologie du langage se place une théorie de la société, des sociétés, de la culture et des cultures, comme « systèmes de valeurs » et « articulation entre les valeurs » – la question centrale de la valeur liant désormais l’humain à l’éthique.

Formule pédagogique

Séances magistrales ; discussions ; exposés des étudiants.

Lectures obligatoires

Émile Benveniste, Problèmes de linguistique générale, t. I, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1966.
Émile Benveniste, Problèmes de linguistique général, t. II, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1974.
Émile Benveniste, Vocabulaire des institutions indo-européennes, t. I, Paris, Éditions de Minuit, coll. « Le Sens commun »,
Émile Benveniste, Vocabulaire des institutions indo-européennes, t. I & II, Paris, Éditions de Minuit, coll. « Le Sens commun », 1969.
Émile Benveniste, Baudelaire, éd. C. Laplantine, Limoges, Lambert-Lucas, 2011.

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note

Présence et participation 

15 %

Exposé oral 

40 %

Dossier critique écrit 

45 %

FREN 697 — Méthodologie et théorie littéraires
Prof. Diane Desrosiers
mardi / 11h35-13h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

a venir

Contenu

a venir

Formule pédagogique

a venir

Lectures obligatoires

a venir

Lectures recommandées

a venir

Évaluation

 

a venir


FREN 711 — Séminaire de doctorat 2
Prof. Michel Biron
mardi / 14h35-16h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Préalable : FREN 710. Cours obligatoire réservé aux étudiants inscrits au doctorat.

Contenu

Obligatoire dès la première année de scolarité pour les étudiants de doctorat, le séminaire FREN 711 est la suite du FREN 710. Il met l’accent sur la formulation des hypothèses de recherche et vise à préparer les étudiants à rédiger leur projet de thèse afin qu’ils puissent le soumettre pour approbation au comité des études de 2e-3e cycles. Le séminaire se veut un lieu privilégié d’échanges et de réflexion autour des versions préliminaires que chaque étudiant soumettra en cours de trimestre. Les participants seront invités à élaborer l’ensemble de leur propre projet de thèse selon le format prévu : 3000 mots maximum pour présenter le sujet et un état de la question, la problématique et les hypothèses de même que la méthode; un plan et une bibliographie doivent être annexés). De plus, les participants devront commenter les projets de thèse des autres étudiants.

Formule pédagogique et échéancier

Exposés du professeur et des étudiants. Une forte participation est attendue de la part des doctorants. Les rencontres auront lieu toutes les deux semaines. Un calendrier des séances sera distribué au début de la session.

Lectures obligatoires

a venir

Lectures recommandées

BEAUD, Michel, en collaboration avec Magali Gravier et Alain de Tolédo. L’Art de la thèse. Comment préparer et rédiger un mémoire de Master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du net, édition revue, mise à jour et élargie, Paris, La Découverte, 2006. (Bibliothèque McLennan Réf. LB2369 B334 2006). 

CHEVREL, Yves. L’Étudiant-chercheur en littérature. Guide pratique, Paris, Hachette, coll. « Hachette Supérieur », 1992. (Bibliothèque McLennan Réf. PN73 C44 1992). 

 

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note

Présence et participation 

15 %

Exposé oral (problématique : 30-40 minutes) 

15 %

Présentation écrite de la problématique 

20 %

Première version du projet de thèse (date-limite : 3 mars)

25 %

Version révisée du projet de thèse 

25 %

FREN 725 — Hybridités littéraires
Prof. Diane Desrosiers
lundi / 12h35-14h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun.

Contenu

Depuis une vingtaine d’années, la question de l’hybridité textuelle est à la fine pointe de la recherche dans le domaine littéraire et a donné lieu à de nombreux travaux. Ceux-ci ont surtout trait aux productions contemporaines (poésie, théâtre, récit en prose, etc.), où le décloisonnement des genres et la mouvance des frontières participent des régimes esthétiques moderne et postmoderne qui se pensent dans la rupture et privilégie l’hétérogène. La culture contemporaine « de plus en plus interactive, basée sur la notion d’échanges, de connexions et de transferts »[1] reçoit, en effet, avec enthousiasme la notion reliée au mélange des cultures dans un contexte de globalisation et de mondialisation. Toutefois, des formes textuelles mixtes se retrouvent dès l’Antiquité, puis au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime. Nous nous interrogerons donc sur les notions d’hybridité et de métissage littéraires (définition et historique des termes), puis nous étudierons cinq modes d’hybridation des textes littéraires : graphique, langagier, intertextuel, générique et intermédial.

[1] Emmanuel Molinet, « L’hybridation : un processus décisif dans le champ des arts plastiques », Le Portique, p. 13, consulté en ligne le 28 février 2016. Le lien vers l'article se trouve ici.

Formule pédagogique

Cours magistraux et exposés oraux des étudiants.

Lectures obligatoires

Chaque étudiant pourra, en prévision de ses exposés, distribuer des textes à ses camarades, la semaine précédant sa présentation. Ces textes font partie des lectures obligatoires.

DESROSIERS, Diane. « Hybridités rabelaisiennes. Présentation », dans Rabelais et l’hybridité des récits rabelaisiens, Diane Desrosiers, Claude La Charité, Christian Veilleux et Tristan Vigliano (dir.), Genève, Droz, « Études rabelaisiennes, LVI », 2017, p. 7-19. Disponible à la bibliothèque McLennan PQ1692 A 25, volume 56.

Évaluation

Choix d’un ouvrage théorique portant sur la notion d’hybridité (5%). Le choix du texte (références bibliographiques complètes), une brève présentation de celui-ci et les raisons justifiant sa sélection (1 page imprimée) seront communiqués par écrit au professeur au plus tard le 22 janvier 2018.

Présentation orale de l’ouvrage théorique sélectionné (30%). Exposé oral de trente minutes présentant brièvement le ou les auteurs et le format du texte (contenu général : réflexion sur le titre, le plan du volume), la situation de celui-ci au sein de la production théorique, les enjeux du texte, ses a priori, hypothèses et conclusions. Un document écrit résumant la teneur de la présentation devra être remis au professeur le jour de l’exposé.

Choix d’une œuvre littéraire présentant des marques d’hybridité (5%) sur lequel portera l’analyse textuelle. Le choix de l’œuvre (références bibliographiques complètes), une brève présentation de celle-ci et les raisons justifiant sa sélection (1 page imprimée) seront communiqués par écrit au professeur au plus tard le lundi 5 février 2018.
 
Analyse textuelle de l’œuvre littéraire choisie (30%). Ce travail final (minimum 10 pages imprimées à double interligne suivies d’une bibliographie sélective) sera remis au plus tard le lundi 9 avril 2018.

Présentation orale de l’analyse du texte littéraire choisi (20%). Exposé oral de vingt minutes présentant brièvement le ou les auteurs, un bref résumé de l’œuvre (ou du projet d’écriture) et l’illustration du fonctionnement de l’hybridité dans cette œuvre (ou à partir d’un extrait de cette œuvre). Un document écrit résumant la teneur de la présentation devra être remis au professeur le jour de l’exposé. Il pourra constituer une version provisoire du travail final.


FREN 756 — La poésie hors du livre: de la scène à la rue
Prof. Pascal Brissette
lundi / 10h35-12h25

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun

Contenu

Les grands événements sociaux et historiques, heureux ou tragiques, suscitent immanquablement des raz-de-marée de poésie spontanée. Qu’on la juge facile ou inventive, cette poésie de circonstance montre l’enracinement profond du genre dans le terreau de l’Histoire qui se fait. Lorsque les tours jumelles de New York se sont effondrées en 2001, des poèmes ont afflué vers Ground Zero; on les collait sur les murs, on les épinglait sur les arbres de sorte que les passants puissent recevoir la charge émotive brute et spontanée dont ils étaient porteurs. En 2012 à Montréal, à l’occasion des grandes manifestations étudiantes, slogans, aphorismes, chansons satiriques et autres vers de révolte ou de désolation ont été lus, scandés, chantés dans les parcs et les rues, marquant l’opposition entre la parole vive, inventive, souvent ludique et provocatrices, et les matraques et gaz lacrymogènes des forces policières.  

 

Cette poésie des places publiques, commémorative ou roborative, rythmant les pas, proclamant la résistance, soudant les consciences, de même qu’elle se soucie peu des critères qui déterminent la valeur poétique au sein des milieux littéraires, s’est historiquement peu souciée de ce support surévalué par les littéraires qu’est le livre. À la guerre comme à la grève, le feuillet, la brochure, la pancarte, la banderole, le tweet et la voix conviennent mieux que le livre pour véhiculer un message poétique conçu dans une perspective d’appropriation collective et de diffusion rapide, émotive et spectaculaire.

Le séminaire s’intéressera à cette poésie qui participe du brouhaha de la cité, poésie hors du livre, pour ainsi dire « délivrée ». On étudiera ses modes de circulation au sein de la ville et les fonctions qu’elle y remplit. On s’intéressera tout particulièrement à la poésie portée par la voix, à celle se fait entendre dans les bibliothèques, les librairies, les salles de classe, les ateliers d’artistes, les théâtres, les cafés, les bars, les parcs, les places publiques, les rues. On interrogera sa raison d’être au cœur des communautés, larges ou restreintes, qui la reçoivent, et les valeurs qui y sont associées dans des circonstances et événements très divers.

Les discussions seront alimentées par la lecture d’œuvres littéraires et d’ouvrages critiques, par l’examen de documents d’archives, par l’écoute d’enregistrements sonores et le visionnement de films et de documentaires. 

Recherche et engagement communautaire. Ce séminaire vise à favoriser les échanges entre le monde de la recherche et les organismes communautaires et culturels. Il vise à offrir aux étudiantEs une « expérience de terrain » stimulante, gratifiante et complémentaire par rapport à la formation qu'ils peuvent recevoir en contexte universitaire. Il est appuyé par le Bureau de l’équité et de la diversité sociale de l’Université McGill et par le Centre de recherches interdisciplinaires en études montréalaises. Cette année, le travail sur le terrain se fera en concertation avec la médiathèque GD et Les Filles électriques. Les étudiantEs auront accès à des documents inédits et côtoieront des acteurs passionnés du milieu culturel montréalais. Plusieurs séances auront lieu hors de la salle de classe.

Les étudiantEs doivent s'engager à offrir, au cours du trimestre, une douzaine d'heures de travail bénévole à l'un des trois organismes partenaires. Ce sera pour eux l'occasion de contribuer à la valorisation d'un patrimoine littéraire et d'offrir un soutien à des organismes sans but lucratif qui participent à la vitalité culturelle de Montréal.

Formule pédagogique

Cours magistraux, conférences, visites de lieux, visionnement et analyse de documents audiovisuels, présentations d’étudiants

Lectures obligatoires

Les lectures obligatoires seront précisées au premier cours. 

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note

Journal ou blogue de recherche

30 %

Présentation orale du sujet de la recherche

10 %

Travail final

50 %

Participation

10 %

Stages et travaux dirigés

FREN 599 — Stage en milieu de travail

Description détaillée

Conditions d'admission

  1. Être inscrit à temps complet dans le programme de maîtrise ou de doctorat du Département;
  2. Obtenir l'approbation de la Direction des études de 2e et 3e cycles.

Contenu

Activité visant à offrir aux étudiants la possibilité d'acquérir une expérience pratique en effectuant un stage, rémunéré ou non, dans une institution ou une entreprise.

Exigences

  1. Le stage doit correspondre à 150 heures de travail, réparties sur un trimestre (12 semaines);
  2. L'étudiant doit faire la preuve, en soumettant son « Projet de stage », que le travail qu'il compte accomplir a un lien direct avec ses études et l'aide à parfaire sa formation;
  3. Pour obtenir ses crédits, l'étudiant stagiaire doit présenter un « Rapport de stage » qui doit ensuite être approuvé par un professeur du Département.

Fonctionnement

C'est à l'étudiant lui-même que revient la responsabilité d'organiser son stage et d'obtenir l'accord de l'institution ou de l'entreprise qui l'accueillera et qui lui attribuera un superviseur. Des ressources logistiques et financières pourront être obtenues au Bureau d'Arts Internship Office. La personne à laquelle s'adresser pour les stages du DLTC est la directrice d'AIO, anne.turner [at] mcgill.ca (Mme Anne Turner).

Une fois cet accord obtenu, l'étudiant prépare un « Projet de stage » (maximum: 5 pages à double interligne) où sont précisés:

  1. Les modalités du stage prévu (lieu, durée, nature du travail, nom et qualités du superviseur, etc.);
  2. L'apport escompté du stage à la formation universitaire de l'étudiant;
  3. La nature du travail écrit de recherche ou de réflexion que l'étudiant compte préparer pendant son stage.

Ce document doit porter la signature et les commentaires de la personne qui agira comme superviseur de l'étudiant stagiaire.

Vers la fin du trimestre universitaire précédant le début du stage, l'étudiant soumet son « Projet de stage » à la Direction des études de 2e et 3e cycles. C'est seulement après que le « Projet de stage » a été approuvé par la Direction des études de 2e et 3e cycles, que l'étudiant peut entreprendre son stage comme prévu.

Au plus tard un mois après la fin du stage, l'étudiant soumet au professeur du Département qui supervise son stage un rapport comprenant deux grandes parties:

  1. Le compte rendu détaillé de ses activités pendant le stage (maximum: 5 pages à double interligne), compte rendu qui doit porter la signature et les commentaires de son superviseur;
  2. Un travail écrit de recherche ou de réflexion de nature universitaire, d'une vingtaine de pages, portant sur une question reliée au stage.

Évaluation

L'étudiant reçoit une mention de « Réussite » ou d'« Échec » (Pass ou Fail). La mention « Réussite » lui est accordée si

(a) le professeur du Département qui supervise le stage juge que son rapport est acceptable (c.-à-d. qu'il démontre que les activités et les apprentissages annoncés dans le projet de stage ont été réalisés de manière satisfaisante et ont reçu l'approbation du superviseur de l'étudiant stagiaire); et

(b) le travail écrit de l'étudiant reçoit une évaluation positive de la part du professeur qui supervise le stage.

Si l'une de ces deux conditions n'est pas remplie, l'étudiant reçoit une mention d'« Échec », auquel cas il n'a pas droit à une reprise.

Les 3 crédits associés à cette activité ne peuvent pas compter comme des crédits de programme; ils sont comptés en sus des crédits de cours requis par le programme.FREN 600 — Travaux dirigés 1 et

FREN 601 - Travaux dirigés 2

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Activité obligatoire pour les étudiants inscrits à la maîtrise sans mémoire du Département. Cependant tous les étudiants inscrits aux divers programmes d'études supérieures du DLLF peuvent suivre ce cours donnant droit à 3 crédits de Travaux dirigés.

Contenu

Cette activité, dirigée par un professeur du Département, a pour but de permettre aux étudiants de combler des lacunes dans leur formation ou dans l'offre des cours, et d'amorcer des recherches dans un domaine d'intérêt ou de spécialisation. 

Le contenu des travaux dirigés ne doit en aucun cas faire double emploi avec un cours que l'étudiant suit ou a déjà suivi.

L'étudiant qui s'inscrit à cette activité doit déposer, avant la fin de la période de changement de cours, le formulaire « Travaux dirigés » rempli dans toutes ses parties et signé par le professeur qui a accepté de diriger le travail.

Les projets de « Travaux dirigés » doivent être approuvés par la Direction des études de 2e et 3e cycles et de la recherche.

Évaluation

Elle est fondée sur les travaux écrits et sur les discussions qui ont lieu lors des rencontres entre étudiant et professeur au cours du trimestre.


FREN 696 — Élaboration du projet de mémoire

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Activité obligatoire réservée aux étudiants du Département préparant la maîtrise avec mémoire.

Contenu

Dès le début de sa scolarité de maîtrise, l'étudiant choisit son superviseur et entreprend sous sa direction l'élaboration de son projet de mémoire. Il doit rencontrer la direction des études de 2e-3e cycles afin d’officialiser ce choix sur Minerva. Cette rencontre doit avoir lieu au plus tard six semaines après le début des cours. S’il y a ensuite changement de superviseur, l’étudiant doit en aviser la direction.

Ce cours sous tutorat, qui se déroule en M.A. I, doit permettre à l'étudiant de préciser son projet de mémoire en critique ou en écriture littéraire : description et justification du sujet, établissement d'un corpus et d'une bibliographie, construction d'une problématique, choix d'une méthode, énoncé d'un plan provisoire. Ce travail débouche sur la présentation du projet de mémoire, pour lequel l'étudiant doit remplir le formulaire «Projet de mémoire», et le faire signer par son directeur de mémoire. Le dépôt de ce projet doit avoir lieu au plus tard 18 mois après l'entrée dans le programme pour les étudiants à temps plein, deux ans pour les étudiants à temps partiel.

Le « Projet de mémoire », que l'étudiant déposera au bureau Arts 155b, comporte 4 ou 5 pages (7 au maximum pour les projets de création littéraire) à double interligne, sans compter la bibliographie. Il sera soumis au Comité des études de 2e et 3e cycles et de la recherche pour que ce dernier puisse en prendre connaissance, s'assurer que le formulaire a été dûment signé et en recommander l'approbation ou, si nécessaire, en demander le remaniement; le projet amendé doit alors être soumis dans un délai de trois mois.  Le Comité transmet au directeur de recherche, le cas échéant, les motifs de sa décision, les avis ou les suggestions qui lui paraissent utiles.  Une fois que le Comité a donné son aval au projet, le professeur l'approuve alors officiellement et confère à l'étudiant les 6 crédits attachés à cette activité.

Évaluation

Admis (A) ou Refusé (R) / Pass (P) or Fail (F)

Nombre de crédits: 6 (que l'étudiant obtient normalement en deux trimestres consécutifs, et exceptionnellement en un seul).


FREN 698 — Séminaire de maîtrise

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Réservé aux étudiants de M.A. du Département qui sont inscrits à la maîtrise sans mémoire et pour lesquels ce séminaire est obligatoire. L'inscription à ce séminaire a lieu au troisième trimestre.

Contenu

Rédaction de trois travaux dont la longueur est fixée par entente entre les professeurs et l'étudiant. Chacun de ces travaux est relié aux cours suivis pendant la scolarité, et dirigé par un professeur du Département.
Ces sujets de travaux, qui sont différents de ceux déjà traités dans les séminaires sous forme orale ou écrite, doivent être approuvés par les professeurs concernés et soumis au Comité des études de 2e et 3e cycles et de la recherche.
Chacun des trois travaux doit recevoir l'approbation du professeur qui le dirige.

Évaluation

Admis (A) ou Refusé (R) / Pass (P) ou Fail (F)

Nombre de crédits: 18 (que l'étudiant obtient normalement en deux trimestres consécutifs, et exceptionnellement en un seul).

Formulaire

Le formulaire « FREN 698 - Séminaire de maîtrise » se trouve sous l'onglet « Formulaires » de ce site, en version pdf. L'étudiant doit le remettre au Secrétariat des études de 2e et 3e cycles (bureau Arts 155b) une fois rempli et signé.


FREN 706 — Élaboration du projet de thèse

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Activité obligatoire réservée aux étudiants du Département préparant le Ph.D.

Objectifs du cours

Dès le début de sa scolarité de doctorat, l'étudiant choisit son superviseur de thèse. Il doit rencontrer la direction des études de 2e-3e cycles afin d’officialiser ce choix sur Minerva. Cette rencontre doit avoir lieu au plus tard six semaines après le début des cours. S’il y a ensuite changement de superviseur, l’étudiant doit en aviser la direction. Sous la supervision de son directeur de recherche, l'étudiant entreprend l'élaboration de son projet de thèse en Ph.D. II (dans le cadre des Séminaires de doctorat 1 et 2: FREN 710 et 711) ou au début de Ph.D. III.

Ce cours sous tutorat doit permettre à l'étudiant de préciser son projet de recherche doctorale: description du sujet et justification de sa nouveauté, établissement d'un corpus et d'une bibliographie, construction d'une problématique, choix d'une méthode, énoncé d'un plan provisoire. Ce travail débouche sur la présentation du projet de thèse, pour lequel l'étudiant doit remplir le formulaire « Projet de thèse » et le faire signer par son directeur de thèse. Toutes les parties du formulaire doivent être présentées sous forme dactylographiée.

Le « Projet de thèse », que l'étudiant déposera au Secrétariat (bureau Arts 155b) au plus tard 18 mois après son année dans le programme s'il est à temps plein, le double s'il est à temps partiel, comporte 10 ou 12 pages (au maximum une quinzaine, à l'exclusion de la bibliographie). Il sera soumis au Comité des études de 2e et 3e cycles et de la recherche pour que ce dernier puisse en prendre connaissance, s'assurer que le formulaire a été dûment rempli et signé, et en recommander l'approbation ou, si nécessaire, en demander le remaniement; le projet amendé doit alors être soumis dans un délai de trois mois.  Le Comité transmet au directeur de recherche, le cas échéant, les motifs de sa décision, les avis ou les suggestions qui lui paraissent utiles.  Une fois que le comité a donné son aval au projet, le professeur l'approuve alors officiellement pour que l'étudiant puisse entreprendre la préparation du cours FREN 707 (Examen préliminaire) et la rédaction de sa thèse (Ph.D. IV).

Évaluation

Admis (A) ou Refusé (R) / Pass (P) or Fail (F)


FREN 707 — Examen préliminaire

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Activité obligatoire réservée aux étudiants du Département préparant le Ph.D.

Description

Une fois que son projet de thèse a été accepté, c'est-à-dire que le FREN 706 (Élaboration du projet de thèse) est terminé et que la mention « Réussite » lui a été attribuée, l'étudiant en consultation avec son directeur de recherche doit remplir et signer le formulaire FREN 707 qu'il déposera au secrétariat des études de 2e et 3e cycles et de la recherche (bureau Arts 155c). L'étudiant prépare alors son examen de projet de thèse, qui a toujours lieu au plus tard douze mois après l'acceptation de son projet de thèse.

À cette fin, en plus du projet de thèse déjà accepté, l'étudiant rédige sous la supervision de son directeur un autre texte d'une cinquantaine de pages qui constitue la première étape de son travail de thèse. Il revient au directeur de thèse et à l'étudiant de s'entendre sur la nature exacte et la portée de ce texte, qui devra être lié directement au sujet de thèse de l'étudiant. Le texte pourra consister soit en un état présent des recherches, soit en une réflexion théorique ou méthodologique, soit en un échantillon d'analyse ou d'interprétation, soit encore en la mise au point d'un premier état de ce qui deviendra l'introduction ou un chapitre significatif de la thèse. Le document, une fois prêt, doit être remis en version électronique (pdf) et en version imprimée (3 copies) au secrétariat des études de 2e et 3e cycles et de la recherche (bureau Arts 155c). Le dépôt de ces documents doit se faire au moins un mois avant la tenue de l'examen doctoral.

Le jury est constitué du directeur de thèse (et du codirecteur, s'il y a lieu) et de deux autres professeurs du Département choisis par le Directeur des études de 2e et 3e cycles et de la recherche à partir des suggestions soumises par le directeur de thèse et l'étudiant. L'un de ces professeurs (codirecteur ou autre) peut provenir de l'extérieur du Département. Pour respecter les règlements du Décanat des études supérieures, seulement deux des trois professeurs formant ce jury, dont le directeur de thèse, pourront faire partie du jury lors de la soutenance de thèse.

L'examen, qui se déroule à huis clos, consiste en la présentation de son texte par l'étudiant, suivie d'une interrogation par le jury. Au cours de l'examen, l'étudiant doit démontrer au jury qu'il possède les compétences et les connaissances nécessaires à la rédaction d'une bonne thèse, c'est-à-dire qu'il maîtrise bien ses corpus (primaire, secondaire et théorique), qu'il conçoit clairement la problématique et l'hypothèse centrale de sa recherche, qu'il peut identifier l'apport novateur de sa thèse et qu'il a une bonne idée de la méthode qu'il devra suivre pour arriver aux résultats recherchés. Il doit aussi faire preuve de compétence dans la communication et la discussion de ses idées.

Au terme de l'examen, l'étudiant est soit admis (auquel cas il peut poursuivre la rédaction de sa thèse), soit invité à se présenter à un nouvel examen; dans ce dernier cas, le jury doit motiver sa décision par écrit en indiquant précisément à l'étudiant le travail qu'il doit accomplir. La décision résulte d'un consensus entre les membres du jury. Dans le cas peu probable d'une absence de consensus, le comité des études de 2e et 3e cycles et de la recherche est saisi du dossier. Le second examen a lieu devant le même jury, au bout d'un délai maximum de six mois; si l'étudiant ne satisfait pas aux exigences de cet examen, il doit se retirer du programme.

Évaluation

Admis (A) ou Refusé (R) / Pass (P) or Fail (F)

 

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