Dans cet épisode de McGill Management Insights, Sean Arani (MBA, 2016), ancien étudiant au MBA et fondateur d’Arani, parle de son parcours qui l’a mené d’ingénieur à entrepreneur avec Kelly-Dawn Clarahan, étudiante au MBA. Lancée en 2009, l’entreprise montréalaise est chef de file de l’éclairage et de l’électricité au Canada. Elle est non seulement à la pointe de la technologie des diodes électroluminescentes (DEL) et de l’infrastructure intelligente, mais elle s’engage également en faveur de la durabilité et de l’innovation.
Dans cet épisode de McGill Management Insights, Sean Arani (MBA, 2016), ancien étudiant au MBA et fondateur d’Arani, parle de son parcours qui l’a mené d’ingénieur à entrepreneur avec Kelly-Dawn Clarahan, étudiante au MBA. Lancée en 2009, l’entreprise montréalaise est chef de file de l’éclairage et de l’électricité au Canada. Elle est non seulement à la pointe de la technologie des diodes électroluminescentes (DEL) et de l’infrastructure intelligente, mais elle s’engage également en faveur de la durabilité et de l’innovation.
« J’ai créé l’entreprise quand j’ai déménagé à Montréal, explique-t-il. Quelqu’un m’a parlé de l’éclairage à DEL. C’était le tout début de cette technologie, et je m’y suis intéressé parce qu’elle correspondait à mes valeurs de respect de l’environnement. »
En fondant l’entreprise, M. Arani a senti qu’il avait beaucoup à apprendre sur le monde des affaires et a décidé de se lancer tête baissée dans un MBA pour apprendre les bases de la gestion efficace d’une entreprise.
« Comme l’entreprise est à Montréal, je devais choisir une université dans la région, explique-t-il. Dans ma tête, l’Université McGill était la seule option, alors j’ai envoyé ma candidature à cet établissement uniquement en espérant être accepté.»
M. Arani a passé le test GMAT deux semaines plus tard et a été accepté dans le programme, qu’il considère comme très utile pour lui en tant que fondateur et PDG.
Il ajoute : « Sachant ce que je sais aujourd’hui, et si je repense à ma situation de l’époque, je referais le MBA sans hésiter. »
Au moment de lancer son entreprise, M. Arani a vu le potentiel inexploité de la technologie de l’éclairage à DEL et les possibilités de croissance du marché. Il s’agissait d’une solution écologique évidente, mais aussi d’une solution efficace. Pour lui, le choix était donc clair.
« Les DEL sont très efficaces sur le plan énergétique et durent beaucoup plus longtemps, ce qui permet de réduire les déchets. J’ai compris que je pouvais faire quelque chose qui réduirait la consommation d’énergie dans le monde, et que c’était une bonne occasion commerciale », explique M. Arani.
Au fil du temps, Arani a étendu ses activités au-delà de l’éclairage. L’entreprise a élargi sa gamme de produits pour répondre aux autres besoins des électriciens et électriciennes, notamment en proposant des chargeurs de véhicules électriques et des infrastructures électriques.
« L’avenir est à l’électrification, affirme-t-il. Nos voitures s’électrifient. L’intelligence artificielle va de pair avec l’électrification. »
Arani vise à être à la pointe de l’innovation électrique pour les consommateurs et consommatrices, mais M. Arani cherche également à rester innovant dans son approche de la gestion de l’entreprise, en particulier lorsqu’il est confronté à des incertitudes économiques comme les tarifs à l’importation.
« Nous sommes passés d’une planification annuelle à une planification trimestrielle, explique-t-il. Nous ne savons pas ce qui va se passer et ce qui va changer. »
Il met également l’accent sur un leadership axé sur les valeurs, affirmant que sa priorité est de veiller à ce que chaque personne ait le sentiment de contribuer et que son travail est important. Il ajoute que cet état d’esprit correspond bien à la mission d’Arani.
« Lorsque la mission de l’entreprise ressemble à la nôtre, par exemple réduire le coût de l’accession à la propriété, les gens peuvent voir comment le travail qu’ils accomplissent y contribue », relate-t-il.
Quand on lui demande ce qu’il aurait aimé savoir avant d’entamer le MBA, M. Arani répond qu’il a compris la valeur des compétences non techniques grâce au MBA et en tant que leader.
« En fait, il s’agit des ressources humaines et de l’ensemble du leadership. Ces compétences sont plus importantes que les connaissances techniques lorsque l’on occupe un poste de direction.»
Pour les développer, il invite les jeunes leaders à améliorer leur écoute active.
« Écoutez davantage, posez des questions. Personnellement, j’avais jadis tendance à répondre rapidement, et ce n’est pas l’idéal. Les grands leaders doivent servir de modèles et éclairer les gens afin qu’ils trouvent eux-mêmes les réponses. »
Près de dix ans après avoir obtenu son MBA, M. Arani reste très attaché à l’Université McGill. Son lien avec l’établissement est si fort que quand le gouvernement du Québec a adopté de nouvelles politiques qui entraîneraient une augmentation des droits de scolarité pour les étudiantes et étudiants d’autres provinces, il s’est empressé de participer à la création de la bourse Arani. Cette bourse est attribuée chaque année à un Canadien ou une Canadienne de l’extérieur de la province qui s’inscrit à la Faculté de gestion.
« Je trouve que l’éducation est cruciale, et l’enseignement supérieur subit actuellement beaucoup de pressions sur différents plans, pour diverses raisons, indique-t-il. À l’Université McGill, j’ai eu l’occasion de travailler avec beaucoup d’étudiantes et étudiants étrangers et de personnes aux points de vue différents. Je voulais m’assurer que cela ne serait pas perdu et que toute la communauté étudiante puisse suivre des cours avec des personnes venues d’ailleurs et bénéficier de cet amalgame de caractéristiques différentes. »
Écoutez l’épisode complet pour en savoir plus sur le parcours de M. Arani en tant qu’entrepreneur et sur les conseils qu’il donne aux finissants et finissantes qui réfléchissent au prochain chapitre de leur carrière.
Vous pouvez écouter le balado sur :
Acast | Apple Podcasts| iHeart Radio | Spotify