Information for Patients

Frequently asked questions by patients

What is a Molar Pregnancy?

A molar pregnancy (or hydatidiform mole) is an aberrant human pregnancy with abnormal embryonic development. In the severe form, which is the complete hydatidiform mole, there is a complete absence of embryo.

Common symptoms

The clinical manifestations of a molar pregnancy may include

  • Vaginal bleeding in the first trimester
  • Larger than normal growth of the uterus
  • Anaemia
  • Excessive nausea and vomiting

Risk factors

The risk for first molar pregnancy

In Canada, the United States, and Europe, this risk is 1 in every 600 pregnancies.
This risk varies with ethnicity and women from some ethnic groups are at a higher risk.
The strongest risk factor for moles is increased maternal age.


After a first molar pregnancy, what is my risk of having a second one?

The risk of a second molar pregnancy is 1-6% depending on populations.


What is my risk of having a second fetal loss?

After a first molar pregnancy, the risk of a second fetal loss, mostly in the form of miscarriage, is 10-25%.


Are there nutritional factors that increase my risk for moles?

There are no known nutritional factors that increase significantly the risk for moles.


Are there genetic causes for molar pregnancies?

In 2006, our group found the first causative gene for recurrent molar pregnancies, NLRP7. In 2011, a second gene, KHDC3L, for recurrent moles was identified by Parry et al., PMID: 21885028. Recurrent moles caused by bi-allelic mutations in NLRP7 or KHDC3L are all diploid biparental. Recently, our group identified three novel genes, MEI1, TOP6BL, and REC114, responsible for recurrent androgenetic moles.

Defective genes

How many patients have mutations in NLRP7 or KHDC3L?

The frequency of mutations in NLRP7 or KHDC3L genes varies depending on several factors, mainly, the reproductive and family histories of the patient, her ethnic group, and the histological and genotypic types of her moles. Available data from all populations demonstrate that bi-allelic mutations in NLRP7 and KHDC3L explain the etiology of recurrent hydatidiform moles (at least two moles) in 55% and 5% of patients, respectively.


How many patients have mutations in MEI1, TOP6BL, and REC114?

For the three novel genes, MEI1, TOP6BL, and REC114, we do not know yet how many patients with recurrent moles have recessive mutations in these three genes. However, we believe that these genes are also responsible for recurrent miscarriages and female and male infertility because there are few cases with highly recurrent moles that are unexplained by NLRP7 or KHDC3L mutations.

Testing

What is the cost of the test?

Our laboratory is currently offering the test free of charge for the patients (local and international). Being tested involves signing our consent form, completing a questionnaire about your medical and reproductive history and taking a small blood sample (1.5 tablespoons) (at our institute or with the help of your health care professional). For the analysis of the products of conception, with your consent, we will retrieve the paraffin-embedded tissues from the laboratory where the dilatation and curettage was performed. A report of our mutation analysis will be sent to your physician within 3 months from receiving the blood in our laboratory.

 

Why is this test offered?

The test is offered on a research basis to better understand this condition, identify other genetic causes of moles, better understand the mechanisms leading to all types of moles, and find ways to prevent them.

 

What is my benefit from the test if I have bi-allelic mutations in the known genes?

Patients with bi-allelic mutations in NLRP7 or KHDC3L are unlikely to have normal pregnancies and live births from their own oocytes and will benefit from ovum donation. Available data indicate that only 7% of women with bi-allelic mutations in NLRP7 or KHDC3L may have children from their own oocytes in 1% of their pregnancies.

For the three novel genes, MEI1, TOP6BL, and REC114, we do not have yet enough data (on a large number of patients) to be able to answer this question. Available data indicate that patients with bi-allelic mutations in these 3 genes have severe oocyte defect. Consequently, most likely, they may also benefit from ovum donation. More research is needed to answer this question with confidence.

 

What is my benefit from the test if I do not have bi-allelic mutations in the known genes?

Patients who are negative for mutations in NLRP7 or KHDC3L have, statistically, a better reproductive outcome than those with mutations. For such patients, knowing the genotypic types of their moles will help providing a more accurate counselling tailored to the specific genotypic types of their moles because the risk of further moles is not the same for all genotypic types. For instance, triploid dispermic partial moles rarely recur more than once (total of two in each patient) and most of these patients achieve live births with their own oocytes.

Participating in research

If you think you've had at least two molar pregnancies and wish to participate, please contact our team at rrw [at] muhc.mcgill.ca.


Questions fréquemment posées par les patientes

Qu’est-ce qu’une grossesse môlaire?

Une grossesse môlaire (ou môle hydatidiforme) est une grossesse aberrante avec développent embryonnaire anormal. Dans la forme sévère, qui est la môle hydatidiforme complète, il y a absence total d’embryon.

Symptômes communs

La manifestation clinique d’une grossesse môlaire peut inclure

  • Pertes sanguines vaginales durant le premier trimestre
  • Utérus élargi
  • Anémie
  • Nausées et vomissements excessifs

Facteurs de risque

Quel est le risque d’avoir une grossesse môlaire?

Au Canada, États-Unis, et en Europe, le risque est de 1 sur 600 grossesses. Ce risque varie avec l’ethnicité de la femme et chez certains groupes ethniques, le risque est plus élevé. Le facteur de risque le plus élevé est l’âge avancé de la femme.

 

Après une première grossesse môlaire, quel est mon risque d’avoir une deuxième?

Le risque d’une deuxième grossesse môlaire est de 1-6 % selon les populations.

 

Quel est mon risque d’avoir une deuxième perte fœtale?

Après une première grossesse môlaire, le risque d’une deuxième perte fœtale, souvent une fausse couche, est de 10-25 %.

 

Est-ce qu’il y a des aliments qui augmenteraient le risque de grossesses môlaires?

Non. Il n’y a pas d’aliments qui augmentent d’une façon significative le risque des grossesses môlaires.

 

Est-ce qu’il y a des facteurs génétiques qui causent les grossesses môlaires?

En 2006, notre groupe a identifié le premier gène, NLRP7, dont les mutations récessives causent cette pathologie. En 2011, un deuxième gène, KHDC3L, pour les moles répétées a été identifié par Parry et al., (PMID :21885028). Les môles récurrentes causées par ces deux gènes sont diploïdes biparentales. Récemment, notre équipe a identifié trois nouveaux gènes, MEI1, TOP6BL, et REC114, responsables des môles récurrentes androgénétiques.

Gènes défectueux

Combien de patientes ont des mutations dans les gènes NLRP7 ou KHDC3L?

La fréquence de mutations dans les gènes connus varie selon plusieurs facteurs, principalement, l’histoire reproductive et familiale de la patiente, le groupe ethnique de la patiente, et le type histologique et génotypique de ses môles. Les données actuelles sur plusieurs populations indiquent que les mutations bi-alléliques dans les gènes NLRP7 et KHDC3L expliquent l’étiologie des môles récurrentes (au moins deux) chez 55% et 5% des patientes, respectivement. Ces deux gènes expliquent la plupart des môles récurrentes avec un génotype diploid biparental.

 

Combien de patientes ont des mutations dans les gènes MEI1, TOP6BL, et REC114?

Pour les trois nouveaux gènes, MEI1, TOP6BL, et REC114, nous ne savons pas combien de patientes avec môles récurrentes ont des mutations récessives dans ces gènes. Cependant, nous pensons que ces trois gènes sont responsables aussi d’avortements répétés et d’infertilité féminine et masculine puisqu’ils restent peu de cas de môles hautement répétées qui sont inexpliquées par des mutations bi-allélique dans NLRP7 ou KHDC3L.

Test

Quel est le coût du test?

Le test est offert gratuitement dans notre laboratoire pour les patientes (locale ou internationale). Pour recevoir le test, nous nous passerons une entrevue avec la patiente durant laquelle nous lui posons des questions sur son histoire médicale, nous lui demandons son consentement, et nous effectuerons une prise d’un petit échantillon de sang veineux (1.5 cuillère-à-soupe) (à notre institut ou en organisant ceci avec votre professionnel de la santé). Pour l’analyse des produits de conception, avec le consentement de la patiente, nous demandons les blocks de paraffine du laboratoire où le curettage a été fait. Un rapport du résultat de l’analyse de mutations sera envoyé à votre médecin, maximum 3 mois après la réception de votre sang dans notre laboratoire.

 

Pourquoi ce test est offert?

Ce test est offert sur une base de recherche afin de mieux comprendre cette pathologie, identifier d’autres gènes qui la causent, et la prévenir.

 

Quel est mon bénéfice si j’ai des mutations bi-alléliques dans les gènes connus?

Les patientes avec des mutations bi-alléliques dans NLRP7 ou KHDC3L ont une faible chance d’avoir des grossesses normales aboutissant à des enfants vivants et peuvent bénéficier d’un don d’oocytes. Les données actuelles indiquent que seulement 7% des patientes avec des mutations bi-alléliques dans NLRP7 ou KHDC3L peuvent avoir des enfants de leurs oocytes et dans 1% de leurs grossesses.

Pour les trois nouveaux gènes, MEI1, TOP6BL, et REC114, nous n’avons pas encore de données suffisantes (sur un large nombre de patientes) pour pouvoir répondre à cette question avec confidence. Cependant, les données actuelles indiquent que les patientes avec des mutations bi-alléliques dans les 3 nouveaux gènes, ont des oocytes sévèrement défectueux. Par conséquent, ces patientes probablement bénéficieront aussi d’un don d’oocytes. Cependant, plus de recherche est requise pour répondre à cette question.

 

Quel est mon bénéfice si je n’ai pas de mutations bi-alléliques dans les gènes connus?

Les patientes qui sont négatives pour les mutations dans les gènes connus ont, statistiquement, un meilleur pronostique que celles qui ont des mutations. Pour de telles patientes, nous recommandons l’analyse génétique des tissus molaires afin de déterminer les génotypes de leurs môles. Ceci nous permettrait de leur donner un conseil génétique approprié selon le génotype de leurs môles parce que le risque de récurrence n’est pas le même pour les différents types génotypiques. Par exemple, les moles triploïdes dispermiques surviennent très rarement plus que deux fois chez la même patiente et la plupart de ces patientes peuvent avoir des enfants de leurs oocytes.

Participer à la recherche

Si vous pensez que vous avez eu deux grossesses môlaires et souhaitez participer à notre étude, veuillez contactez notre équipe au rrw [at] muhc.mcgill.ca.

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