Les directeurs du musée

Sir William Dawson, 1882 - 1892

Frank Williams Dawson

Sir William Dawson était le plus grand scientifique et éducateur canadien de son époque. Il était géologue, naturaliste, enseignant, administrateur et auteur prolifique. En tant que principal, il a présidé à la transformation de McGill, qui est passée d'un collège en difficulté à l'une des meilleures universités d'Amérique du Nord. On a dit de M. Dawson qu'il était l'homme qui a construit McGill. Le Musée Redpath et ses collections font partie de son héritage.

Dawson est né à Pictou, en Nouvelle-Écosse, en 1820 et a étudié à l'Université d'Édimbourg. À son retour au Canada, il travaille avec Sir Charles Lyell et occupe éventuellement le poste de surintendant de l'éducation de la Nouvelle-Écosse. Lorsque Dawson arrive à McGill en 1855, il amène avec lui sa collection de fossiles, de roches, de minéraux, d'oiseaux et de papillons. Il les installe dans une pièce du bâtiment des Arts, qui devient le premier musée de McGill. Sous son aile, les collections s'enrichissent. Lorsque la Commission géologique du Canada déménage son musée de Montréal à Ottawa, Dawson décide de créer un musée encore meilleur à McGill. C'est alors que l'industriel montréalais Peter Redpath propose de doter McGill d'un bâtiment muséal qui serait le meilleur de son genre au Canada. Ce faisant, Redpath souhaite également commémorer les vingt-cinq années fructueuses de M. Dawson en tant que principal de McGill. Le nouveau musée est officiellement inauguré en août 1882 et comprend des artefacts archéologiques et ethnologiques ainsi que les spécimens d'histoire naturelle décrits ci-dessus.

Lors de la fondation de la Société royale du Canada, Dawson devient le premier président; il préside également les associations américaine et britannique pour l'avancement des sciences (la seule personne à avoir occupé les deux présidences) et de la Geological Society of America. Il a été fait chevalier et nommé Compagnon de l'Ordre très distingué de Saint-Michel et Saint-Georges. Le Collège Dawson porte son nom et il est l'auteur de plus de quatre cents livres et articles. Sa réputation était immense, en particulier dans le domaine de la géologie, et sa mort, en 1899, a fait l'objet d'une grande attention en Amérique du Nord et dans le monde entier.

Dr Frank Dawson Adams, 1892 - 1932

F.D. Adams on the Redpath Stairs

Frank Dawson Adams est né le 17 septembre 1859 à Montréal, au Québec. Géologue et éducateur, il est considéré comme le plus éminent géologue canadien de la première moitié du XXe siècle. Il obtint sa maîtrise en sciences de l'Université McGill en 1884 et poursuivit ses études à l'Université de Heidelberg, en Allemagne, pour l'obtention de son doctorat.

Utilisant une nouvelle technique pétrographique, l'examen de tranches de minéraux sous un microscope à polarisation, Adams jeta les bases de la pétrographie ignée et métamorphique moderne au Canada. Ses travaux sur l'écoulement des roches friables ont fait de lui le fondateur de la géologie structurale moderne.

Adams fut chimiste et pétrographe pour la Commission géologique du Canada (1880-89), président de la Société royale du Canada (1913-14) et président de la Geological Society of America (1919). Sa plus grande contribution à la communauté géologique canadienne fut sa recherche à McGill sur la province pétrographique des collines montérégiennes, un terme qu'il a inventé. Il a été directeur du Musée Redpath de 1892 à 1924, date de sa retraite. En 1938, il publia The Birth and Development of the Geological Sciences, qui reste l'une des références les plus fréquemment citées sur les débuts de l'histoire géologique, minéralogique et gemmologique. Frank Dawson Adams est décédé à Montréal, au Québec, le 26 décembre 1942. En 2000, le minéral Adamsite a été nommé en son honneur. Une plaque commémorative dédiée à Adams se trouve sur la façade du musée.

Dr Thomas H. Clark, 1932 - 1952

TH Clark

Thomas Henry Clark est né à Londres, en Angleterre, le 3 décembre 1893. Il était géologue, paléontologue et éducateur. Il fit ses études aux États-Unis et travailla principalement au Canada. Il est considéré comme l'un des plus grands scientifiques canadiens du 20e siècle et est l'auteur de plus de 100 publications scientifiques.

Il fréquenta l'université de Harvard et obtient un A.B. en 1917. Il s'engagea dans le corps médical de l'armée américaine pendant la Première Guerre mondiale (1917-19) et servit en France. De retour à Harvard après la guerre et il obtient sa maîtrise (1921) et son Ph.D. (1923). La géologie des basses terres du Saint-Laurent devient l'œuvre majeure de sa vie et il jeta les bases de toutes les études ultérieures de cartographie et de recherche dans la région. Il travailla sur ce projet pendant 25 ans (1938-63) et publia The Geological Evolution of North America (1960), écrit avec Colin W. Stearn, puis édité avec Robert Carroll, professeur de biologie à l'Université McGill. Cette publication est rapidement devenue le texte standard en géologie de niveau universitaire.

Clark arriva à l'Université McGill en 1924 en tant que professeur adjoint au département de géologie (aujourd'hui Sciences de la Terre et des Planètes). Sa longue association avec le Musée Redpath commence dès son arrivée et son travail d'identification et de classification des fossiles au Musée. Il a personnellement recueilli de nombreux fossiles du musée, y compris ceux des schistes de Burgess (Colombie-Britannique). En 1933, Clark fut nommé professeur Logan de paléontologie, poste qu'il occupa jusqu'en 1962. Toujours en 1930, il est nommé conservateur du musée Redpath, un poste qui deviendra plus tard celui de directeur et qui durera 20 ans (1932-52). En 1963, il est nommé professeur émérite et en 1964, il devient conseiller en géologie au musée Redpath jusqu'en 1992. En mai 1993, Clark démissionne, mettant ainsi fin à sa carrière à l'Université McGill 69 ans après son début.

Il fut président de l'Association géologique du Canada (1958-59), membre de la Société royale du Canada (1933) et président de la section des sciences géologiques de la Société royale du Canada (1953-54). Il sera honoré de la Harvard Centennial Medal (1930), de la médaille d'or Logan de l'Association géologique du Canada (1971), du prix Grand Mérite de l'Association professionnelle des géologues et géophysiciens du Québec (1993) et de la médaille du centenaire de la Société royale du Canada (1993). Thomas Henry Clark est décédé à Montréal le 28 avril 1996 à l'âge de 103 ans. En 1997, le minéral Thomasclarkite a été nommé en son honneur.

Alice Johannsen, 1952 - 1970

Alice Johanssen

Alice Elizabeth Johannsen nait en 1911 à La Havane, à Cuba. Géologue, naturaliste et éducatrice, elle était la fille du célèbre skieur Herman-Smith "Jackrabbit" Johannsen, qui a introduit le ski nordique au Canada. Après avoir passé les premières années de sa vie en Norvège, la famille d'Alice déménage à New York où son amour de la nature commence. Les Johannsen déménagent à Montréal alors qu'Alice est à la fin de son adolescence.

Elle étudie à l'Université McGill au moment où le pire de la Grande Dépression sévit, et décide de se retirer. L'Université McGill lui accorde un petit prêt d'urgence pour ses frais de scolarité, ce qui lui permet de rester et d'obtenir un B.Sc. avec distinction en 1934. Après avoir obtenu son diplôme de l'Université McGill, Alice décroche un stage d'études supérieures en éducation naturelle en plein air au Newark Museum du New Jersey (1935). Elle revient au Canada avec la bourse Carnegie en formation muséale au Musée des beaux-arts du Canada (1936-39).

Alice commence à travailler à l'Université McGill comme secrétaire et démonstratrice pour le département de zoologie en 1939. Elle travaille également à temps partiel au musée Redpath, ce qui lui vaut d'être nommée conservatrice adjointe en 1942. Ensuite été nommée directrice adjointe (1949-51) et conservatrice de l'ethnologie (1949-62). En 1952, elle devient directrice des musées universitaires, un poste qui englobe tous les musées de l'Université McGill et qui durera jusqu'en 1971. Pendant cette période, elle mène une lutte acharnée pour préserver les collections, malgré le manque d'intérêt croissant pour les musées de l'Université McGill.

Alice prit sa retraite de l'Université McGill en 1971. Elle participa à la création du Centre de conservation de la nature de Mont-Saint-Hilaire (1972) sur le domaine Gault qu'elle dirigera jusqu'en 1979. Membre de la British Museums Association (1962), elle y reçoit même un diplôme. Elle fut membre de l'Association des musées canadiens et y reçoit aussi un diplôme (1969). En 1975 elle obtient un doctorat en droit de l'Université St. Thomas au Nouveau-Brunswick. Alice a eu une grande influence sur le développement des musées au Canada, étant l'une des membres fondatrices et la présidente de l'Association des musées canadiens. Alice Elizabeth Johannsen décède le 2 janvier 1992 à l'âge de 80 ans. Avant sa mort, elle fait don de ses biens au Mont St-Hilaire.

Dr John Lewis, 1970 - 1985

John Lewis

John Bradley Lewis est né le 12 janvier 1925 à Ottawa, en Ontario. Vétéran de l'Université McGill, il y obtient trois diplômes et travaille plus de cinquante ans à l'université. Il obtint un B.Sc. en zoologie (1949), une M.Sc. en zoologie (1951) et un doctorat en zoologie avec la thèse The Occurrence and Vertical Distribution of the Euphausiacea of the Florida Current (1954). Les recherches de Lewis portent sur la biologie et l'écologie des plantes et des animaux vivant dans et autour des récifs coralliens, ainsi que sur les poissons tropicaux et publie plus de 100 articles.

La carrière de M. Lewis à l'Université McGill commence dès l'obtention de son doctorat avec un poste de professeur adjoint (1954-1960). Il  devient ensuite professeur agrégé (1960-68), puis professeur, poste qu'il a occupé jusqu'en 1992. En 2000, il reçoit le statut de professeur émérite au sein du département de biologie. Il devient directeur du musée Redpath en 1971, un poste qui dure quatorze ans et qui s'est terminé en 1985, lorsqu'il est devenu directeur (1984-88) de l'éphémère Institut océanographique.

En même temps que Lewis obtient son doctorat, il trouve un poste de directeur fondateur de l'Institut de recherche Bellairs de l'Université McGill. Situé à la Barbade, il s'agit du seul centre d'enseignement et de recherche tropical au Canada. Il s'y installe avec sa femme et commence ses recherches sur l'histoire de la vie des oursins. La mission de l'Institut est de fournir une installation pour le personnel de l'Université McGill qui a développé des intérêts pour la recherche tropicale. Les intérêts premiers de l'Institut sont d'abord axés sur les sciences marines, mais ces intérêts se sont élargis au fil des ans pour inclure un plus large éventail de sciences et d'humanités. Sa nomination au poste de directeur a inspiré et initié un grand développement scientifique au sein de l'Institut.

Lewis poursuit ses recherches à l'Université McGill, en se concentrant sur la biologie et l'écologie de l'hydrocoral Millepora sur les récifs coralliens.

Dr Robert Carroll, 1985 - 1991

Robert Carroll

Robert Lynn Carroll est né le 5 mai 1938 à Kalamazoo, dans le Michigan. Il est paléontologue des vertébrés, éducateur en biologie et conservateur de musée. Il découvre le monde de la paléontologie à l'âge de cinq ans, lorsque son père, professeur de sciences, rapporte une boîte de fossiles. À huit ans, il savait qu'il voulait devenir paléontologue des vertébrés et, à douze ans, il avait amassé suffisamment de fossiles pour remplir deux pièces de la grange familiale, surnommée "Le musée d'histoire naturelle Mason". Il fréquente l'université d'État du Michigan et obtient une licence en géologie (1959). Il décide de faire ses études supérieures à l'université de Chicago, mais change d'avis et décide plutôt d'aller à l'université de Harvard, où il obtient son M.A. (1961) et son doctorat (1963). Il effectue des études post doctorales au Musée Redpath de l'Université McGill (boursier postdoctoral du CNRC, 1962-1963) et au British Museum of Natural History (boursier postdoctoral de la NSF, 1963-1964). Renommé pour avoir reconnu et décrit le plus ancien ancêtre connu de tous les reptiles, oiseaux et mammifères. Ses études portèrent sur les origines des vertébrés terrestres et de divers amphibiens.

Récipiendaire de nombreux prix, notamment le prix Schuchert de la Paleontological Society (1978), la médaille Elkanah Billings de l'Association géologique du Canada (1991), la médaille Willet G. Miller de la Société royale du Canada (2001), le titre de membre honoraire de la Society of Vertebrate Paleontology (2001) et la médaille Romer-Simpson de la Society of Vertebrate Paleontology (2004). Il fut impliqué dans un grand nombre d'associations, notamment la Society for the Study of Evolution, la Society of Vertebrate Paleontology (président 1982-83), la Society of Integrative and Comparative Biology, la Paleontological Society (éditeur), Fellow of the Linnean Society (éditeur), Society of Systematic Zoology, Paleontological Association, Fellow de la Société royale du Canada, Royal Society of Edinburgh (éditeur consultant depuis 1993), North American Paleontological Convention (trésorier 1980-82), First World Congress of Herpetology (comité exécutif, trésorier 1982-94).

La carrière de M. Carroll à l'Université McGill commença par un poste de professeur adjoint de zoologie (1964-69). Il devient ensuite professeur associé de biologie (1969-74), puis professeur titulaire de biologie (1974-2003). De 1964 à 1965, il est conservateur associé de géologie au musée Redpath, avant de devenir conservateur de paléontologie des vertébrés en 1965. Il fut directeur adjoint du musée de 1970 à 1984 et devint directeur en 1985, poste qu'il occupera jusqu'en 1991. Ayant occupé le poste de professeur de zoologie Strathcona de 1987 à 2003, il a été le président du département de biologie (1990-95) et professeur émérite en 2003. Il occupa divers postes au sein de comités de l'Université McGill, notamment le comité du musée (de longue date), les comités de révision cyclique : Pathologie (1988) et Anatomie (1990-91), Comité de titularisation - Faculté de médecine (1988-89) et il a siégé au Sénat en tant que représentant de la biologie (1971-72, 1983-86).

Carroll poursuivit ses recherches au Musée Redpath de l'Université McGill à Montréal (Québec) et a fut nommé à l'Ordre du Canada. Le communiqué de presse peut être consulté ici.

M.Carroll est décédé Montréal, le 7 Avril 2020.


Dr Valerie Pasztor, 1991 - 1995

Valerie Pasztor

Valerie Margaret Pasztor (née Aimer) est née à Londres, en Angleterre, le 28 février 1936. Elle fréquente l'Université de Birmingham en Angleterre et y obtient son B.Sc. en 1957. Elle obtient ensuite son doctorat (1961) de l'Université McMaster avec la thèse Some Observations on Teleost Respiration with Emphasis on the Gill Filament Musculature and the Respiratory Centres of the Brain. Ses recherches portent principalement sur la modulation des systèmes sensoriels par des neurohormones telles que la proctoline, l'octopamine et la sérotonine, en utilisant les mécanorécepteurs des crustacés comme systèmes modèles. Elle utilise une variété de méthodes pour étudier deux aspects de la modulation mécanosensorielle : son rôle dans le contrôle du comportement moteur et les mécanismes par lesquels les modulateurs peuvent modifier la réactivité sensorielle. Elle compte près de 40 publications, dont Impulse-Cooled and Analog Signalling in Single Mechanoreceptor Neurons (1982 avec B.M.H. Bush), et Modulation of Mechano-Sensitivity in Identified Afferent Fibres of a Lobster Stretch Receptor (1987 avec B.M.H. Bush).

Mme Pasztor entre à l'Université McGill en 1960 en tant que chargée de cours en zoologie. Elle est ensuite chargée de cours et démonstratrice en chef (1961-62), professeure adjointe (1962-68) et enfin professeure agrégée (1968-2001), poste qu'elle occupe jusqu'à sa retraite. Elle occupa plusieurs postes dans un grand nombre de comités et de conseils à l'Université McGill. Elle fut directrice du programme de base en biologie (1970-73), doyenne associée à la faculté des études supérieures (1975-80), conférencière invitée (1983), directrice du musée Redpath (1991-95) et directrice (académique) des études d'été de McGill. Mme Pasztor s'est fait connaître pour avoir organisé la campagne de collecte de fonds en vue de l'achat de l'Albertosaurus, situé dans la galerie principale, pendant son mandat de directrice du Musée Redpath.

Pasztor est membre de la Société de biologie expérimentale, de la Société canadienne de zoologie et de la Société des neurosciences. Elle fut secrétaire-trésorière de l'Association canadienne des écoles supérieures (1976-80). Elle occupa divers postes au sein de la Société canadienne de zoologie, notamment celui de membre du conseil (1988-91), de première vice-présidente (1993-94), de présidente (1994-95) et de rédactrice du bulletin (1995-aujourd'hui). Elle fut directrice du Huntsman Marine Laboratory (H.M.L.), situé à St. Andrew's, au Nouveau-Brunswick, de 1970 à 1974, et membre votant du conseil d'administration de 1974 à 1988. Elle agit comme consultante pour l'Alberta Heritage Foundation, l'Université de Toronto, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et la National Science Foundation (NSF) des États-Unis.

Mme Pasztor poursuit ses recherches à l'Université McGill dans les domaines de neurobiologie, mécanorécepteurs chez les crustacés, neuropeptides et bioamines, neuromodulation des récepteurs sensoriels et canaux ioniques mécanosensibles.

Dr Graham Bell, 1995 - 2005

Graham Bell

Graham Arthur Charlton Bell est né le 3 mars 1949 à Leicester, en Angleterre. Il fréquente l'Université d'Oxford où il obtient une licence en zoologie (1970), une maîtrise (1971) et un doctorat en écologie animale (1974). Il publie plus de 90 articles sur l'évolution et l'écologie, ainsi que des ouvrages tels que The Masterpiece of Nature (1982), Sex & Death in Protozoa (1988) et Selection : The Mechanism of Evolution (1996). Bell arrive au Canada en 1975 et travaille comme biologiste pour la fonction publique de l'Alberta (1975-76). Il est à l'avant-garde de la biologie évolutive au Canada et possède des connaissances avancées sur les origines de la biodiversité. Sa théorie révolutionnaire concernant la biodiversité suppose que tous les organismes écologiquement similaires ont les mêmes propriétés démographiques en toutes circonstances, comme le taux de natalité, de mortalité et de migration.

M. Bell commença sa carrière universitaire en tant que chargé de cours temporaire à l'Université McGill en 1976. Il devient professeur titulaire en 1989. Il sera directeur du musée Redpath de 1995 à 2005 et y dirigea les rénovations (2003).

Parmi les autres prix que Bell a reçus, citons la chaire Molson de génétique (1992), le prix Léo-Pariseau (2002) et le prix du Québec pour les sciences pures et appliquées, le prix Marie-Victorin (2004), en reconnaissance de ses réalisations dans le domaine de la biologie évolutive. En 2004, il est crédité (avec sa doctorante Sinead Collins) de l'une des 10 découvertes scientifiques les plus importantes de l'année, classée par la revue Québec Science, concernant les plantes et l'effet de serre. Il est membre de la Société royale du Canada (1995), membre de la Linnean Society, membre de la Society for the Study of Evolution et de la European Society for Evolutionary Biology.

Ses recherches portent sur les études expérimentales de l'évolution en utilisant Chlamydomonas comme système modèle; l'origine et l'évolution du sexe; l'évolution des parasites du génome; les expériences de terrain sur la structure des environnements naturels et la diversité des communautés de plantes indigènes; et les études comparatives des cycles de vie.

Dr David Green, 2005 - 2015

Dr. Green au musée​David Martin Green est né le 20 janvier 1953 à Vancouver, en Colombie-Britannique. Il obtient un B.Sc. (avec distinction) en zoologie de l'Université de Colombie Britannique (1976), puis une M.Sc. (1979) et un doctorat (1982), également en zoologie, de l'Université de Guelph. Après avoir passé de 1981 à 1983 comme chercheur postdoctoral du CRSNG au Museum of Vertebrate Zoology de l'Université de Californie, à Berkeley, il commence sa carrière universitaire comme remplaçant sabbatique au rang de professeur adjoint à l'Université McMaster, puis à l'Université de Windsor, avant de venir au musée Redpath en 1986 comme chercheur universitaire du CRSNG et professeur adjoint. M. Green devient professeur titulaire en 2004 et directeur du musée Redpath en 2005.

Les recherches de M. Green portent sur l'écologie, la génétique et l'évolution des amphibiens, et il s'intéresse particulièrement aux espèces en péril, notamment aux déterminants des aires de répartition des espèces et des déclins de population, à la dynamique des populations, à la dispersion et au recrutement chez les amphibiens, et au déclin des populations d'amphibiens. Peu de ses publications ne mentionnent pas les grenouilles ou les crapauds d'une manière ou d'une autre. Il est l'auteur de plus de 100 publications revues par un comité de lecture (dont 17 chapitres de livres) et de plus de 100 autres publications et rapports divers. Ses livres comprennent The Amphibians and Reptiles of British Columbia (2007), Amphibians in Decline. Études canadiennes d'un problème mondial. (1997) et Amphibian Cytogenetics and Evolution (1991). M. Green est, ou a été, rédacteur en chef adjoint de Diversity and Distributions (2007 - ), Ecography (2007 - ), du Zoological Journal of the Linnean Society (2006 - ) et de Herpetologica (1995 - 2002). Il fait partie des comités de rédaction du Canadian Journal of Zoology (2005 - ) et de Biochemical Systematics and Ecology (1996 - ). Il est membre de la Linnean Society et de l'American Society of Ichthyologists and Herpetologists, de la Society for the Study of Amphibians and Reptiles, de l'Herpetologists' League et de la Society for Conservation Biology. Il fut président de la Society for the Study of Amphibians and Reptiles (2001 - 2002) et président fondateur de l'Association canadienne des herpétologistes en 1989. Il fut président du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (1998 - 2002) et a siégé au Conseil consultatif des sciences de Pêches et Océans Canada (2002 - 2005).

Reconnaissance des Terres

L’Université McGill est située sur un territoire qui a longtemps servi de lieu de rencontre et d’échange autochtone, notamment pour les Haudenosaunee et les Anishinaabeg. Nous saluons et remercions les divers peuples autochtones qui ont enrichi de leur présence ce territoire qui accueille aujourd’hui des gens de partout dans le monde.

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