Message du VP-doyen David Eidelman
Notre Faculté vit une ère de renouveau, et les raisons de célébrer abondent. Nous avons adopté un nouveau nom, la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill, qui reflète l’évolution qu’a connue notre Faculté au cours des 200 dernières années. Nous avons lancé le Campus Outaouais de McGill, où les étudiants en médecine peuvent désormais faire leur formation entièrement en français.
Ce tableau est toutefois assombri par les événements à l’échelle mondiale : les virus, la guerre et le racisme systémique prennent l’avant-scène pour nous tous. Notre Faculté est fermement déterminée à lutter contre ces fléaux, et beaucoup d’autres, dans le contexte de la mission facultaire et comme membre d'une communauté mondiale.
La quête de l’excellence
Le changement de nom de notre Faculté a marqué le début d’une nouvelle ère. À l’aube de notre troisième siècle d’existence, nous regardons vers le passé avec fierté, mais, surtout, nous cherchons à nous dépasser, poursuivant avec ardeur notre quête d’excellence. En éducation. En sciences. Et dans notre engagement social. Les défis phénoménaux auxquels nous faisons face nous ont poussés à réexaminer toutes nos missions – nos façons d’enseigner, de mener nos recherches, et de nous comporter en tant qu’institution.
La pandémie a bouleversé l’enseignement et l’apprentissage partout dans le monde. Notre communauté facultaire a su relever ce défi gigantesque en s’appropriant les modes d’apprentissage à distance et autres approches pédagogiques novatrices, et en s’adaptant à la nouvelle réalité avec un aplomb et une rapidité remarquables.
Un tel contexte appelle à plus d’interprofessionnalisme, lequel transforme les soins de santé et l’enseignement des professions de la santé. Nous épousons ces changements dans nos six écoles, qui s’illustrent toutes comme chefs de file dans leur domaine : les écoles de médecine, des sciences infirmières, de physiothérapie et d’ergothérapie, des sciences de la communication humaine, de santé des populations et de santé mondiale, et des sciences biomédicales.
Les dernières années ont aussi mis en lumière nos grandes forces en recherche dans les domaines de l’infection et de l’immunité, de la santé publique, de l’épidémiologie et de la génomique. Nous sommes bien placés pour poursuivre sur cette lancée, à une époque où la science se fait de plus en plus interdisciplinaire, mondialisée et fondée sur les mégadonnées.
Nous avons lancé une campagne facultaire, intitulée Le poids des mots, qui vise à agir pour offrir un milieu accueillant et inclusif à tous les membres de notre communauté. Nous luttons contre le racisme envers les personnes noires et autochtones, et contre le racisme systémique en général. Nous espérons pouvoir changer les choses de façon durable, toujours en concertation avec les communautés et les personnes touchées.
Un monde plus sain
Aujourd’hui, nous sommes mieux outillés que jamais dans l’histoire humaine pour améliorer l’état de santé du plus grand nombre. Pourtant, la santé et le bien-être continuent d’être menacés, individuellement et collectivement. Le cancer frappe toujours une personne sur deux, les maladies neurologiques chroniques et les troubles de santé mentale font des ravages, et les disparités sociales et économiques se répercutent sur la santé de millions de personnes.
La Faculté de médecine et des sciences de la santé a une histoire remarquable et a maintenant amorcé son troisième siècle d’existence : elle peut compter sur la science, les gens et la vision nécessaires pour continuer d’exceller et d’améliorer la santé à l’échelle mondiale.
Ensemble, nous relèverons tous ces défis, avec compassion, résilience et détermination, comme nous l’avons fait depuis les débuts de la Faculté.
Bienvenue à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill.
David Eidelman, MDCM 1979
Vice-principal (Santé et affaires médicales)
Doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé