Guide de sécurité des Services universitaires

SVP cliquez sur le lien en bas pour imprimer le guide en français.

Table des matières

1. MISSION

2. RESPONSABILITÉS
2.1 Système de responsabilité interne
2.2 Vos responsabilités
2.3 Responsabilités du superviseur
2.4 Responsabilités du Comité de sécurité des Services universitaires
2.5 Sûreté universitaire

3.HABITUDES DE TRAVAIL ET PRATIQUES GÉNÉRALES DE SÉCURITÉ

4. ÉQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUEL
4.1 Protection des pieds
4.2 Protection des yeux
4.3 Casques protecteurs
4.4 Gants
4.5 Protection des voies respiratoires
4.6 Protection de l’ouïe
4.7 Vêtements protecteurs

5. ENTRETIEN

6. OUTILS MANUELS ET ÉLECTRIQUES

7. ÉQUIPEMENT ET MACHINERIE

8. PROTECTION CONTRE L’INCENDIE

9. TRAVAIL À CHAUD
9.1 Authorization du travail à chaud
9.2 Exceptions
9.3 Obtenir un permis de travail à chaud
9.4 Authorization de commancer le travail à chaud
9.5 Afficher le permis de travail à chaud
9.6 Surveillance des lieux
9.7 Achèvement des travaux

10. GAZ NATUREL
10.1 Propriétés
10.2 Mesures de prévention relatives au gaz naturel
10.3 En cas de fuite de gaz
10.4 Protocole d’intervention du Centre des opérations du Service de sécurité
10.5 Protocole d’intervention pour l’Atelier d’entretien

11. ÉLECTRICITÉ

12. ÉCHELLES, ÉCHAFFAUDAGES ET PROTECTION CONTRE LES CHUTES
12.1 Échelles
12.2 Échafaudages

13. PRÉVENTION DES GLISSADES, TRÉBUCHEMENTS ET CHUTES

14. TRAVAIL SUR LES TOITS

15. TUNNELS

16. ESPACES CLOS

17. SOULÈVEMENT ET MANUTENTION DE CHARGES

18. TRAVAIL AVEC DES PRODUITS CHIMIQUES
18.1 Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT)
18.2 Élimination des produits chimiques

19. AMIANTE

20. BOUTEILLES DE GAZ COMPRIMÉS

21. TRAVAIL DANS LES LABORATOIRES ET LES ANIMALERIES

22. SÉCURITÉ ROUTIÈRE

23. SIGNALEMENT D’ACCIDENT ET D’INCIDENT REPORTING

24. PROCÉDURES D’URGENCE
24.1 Numéros d’urgence
24.2 Procédures à suivre en cas de fuite d’ammoniac
24.3 Procédures à suivre en cas d’incendie
24.4 Alerte d'incendie

TOP OF PAGE

1. MISSION DE SÉCURITÉ

La prévention des blessures et des pertes fait partie de nos activités quotidiennes. Nul aspect des activités de l’Université ne peut avoir priorité sur la sécurité de ses employés ou le bien-être de la collectivité universitaire. On s’attend à ce que tous les employés, travailleurs et gestionnaires, s’efforcent de créer et de préserver un milieu de travail sécuritaire pour tous en appliquant les procédures de sécurité établies et en participant activement au constat, au signalement et à la correction des situations dangereuses.

TOP OF PAGE

2. RESPONSABILITÉS

2.1 Système de responsabilité interne

Chacun d’entre nous est responsable de la sécurité. Votre premier recours face à une question de sécurité est toujours votre superviseur immédiat. https://www.mcgill.ca/ehs/training/internalresponsibility/

2.2 Vos responsabilités

  • Exécuter votre travail sans vous mettre en danger vous-mêmes, vos collègues ou les autres membres de la collectivité de l’Université.
  • Suivre les procédures et instructions de sécurité, notamment celles contenues dans ce guide.
  • Collaborer avec le Comité de sécurité et ses membres.
  • Participer au constat, au signalement et à l’élimination des risques en signalant à votre superviseur tout accident, blessure ou situation dangereuse dont vous avez connaissance.

2.3 Responsabilités du superviseur

  • Informer les travailleurs sur les méthodes de travail sécuritaires et l’équipement de protection disponible.
  • Inspecter les lieux de travail.
  • Signaler les accidents, les situations et les incidents dangereux.
  • Prendre les mesures correctives nécessaires pour neutraliser les dangers.
  • Porter les problèmes de sécurité non résolus à l’attention de ses supérieurs.

2.4 Responsabilités du Comité de sécurité des Services universitaires

  • Élaborer des normes et procédures de sécurité pour les Services universitaires.
  • Recevoir les rapports sur les accidents importants et les situations et incidents dangereux.
  • Sensibiliser la collectivité universitaire aux questions de sécurité.
  • Offrir une tribune pour la résolution des problèmes de sécurité qui affectent les activités des Services universitaires, ainsi que les questions d’entretien reliées à la sécurité de la collectivité de l’Université.
  • Recommander des activités portant sur la sécurité au sein des Services universitaires et participer à leur mise en œuvre, comme par exemple l’éducation et la formation, les inspections et les examens de sécurité.

2.5 Sûreté universitaire

La Sûreté universitaire est une division des Services universitaires et inclut 3 unités : Service de sécurité, Mesures d’urgence et prévention des incendies, et Santé, sécurité et environnement. 

Service de sécurité

Centre-ville : Pavillon Ferrier, 840 Docteur-Penfield, 1er étage, poste 4556  ** À l’automne 2012, le bureau du Service de sécurité au centre-ville déménagera au Pavillon Burnside, 1er étage**

Macdonald : Pavillon Laird, 21111 chemin Lakeshore, Ste-Anne-de-Bellevue, bureau 101, poste 7770

  • Protéger les personnes et la propriété 24 heures par jour à l’Université McGill.
  • Patrouiller les deux campus, assurer la liaison avec les forces policières externes, fournir des services-conseils, mener des programmes de prévention du crime et tenir un grand nombre d’ateliers et de conférences à l’intention des étudiants, du personnel et des enseignants de McGill.

Mesures d’urgence et prévention des incendies (3610 McTavish, 3e étage, poste 3473)

  • Planifier en prévision de situations d’urgence, de crises et de catastrophes potentielles : maintenir à jour un plan de mesures d’urgence; mener divers types d’exercices pour vérifier et améliorer la réaction de l’Université devant les situations d’urgence, et; fournir les outils nécessaires pour sauver des vies, minimiser les dommages et rétablir les activités normales.
  • Émettre les consignes et règlements de sécurité-incendie pour le fonctionnement et les activités régulières et spéciales de l’Université, y compris l’application des codes et normes de construction/rénovation. Promouvoir la sécurité-incendie : mener des exercices d’évacuation en cas d’incendie, donner la formation sur la sécurité-incendie, faire l’inspection des immeubles et exécuter les programmes de sécurité-incendie.
  • Voir à l’entretien et l’inspection de l’équipement de protection incendie et veiller à ce qu’il soit renouvelé au besoin et adapté aux risques potentiels.

Santé, sécurité et environnement (3610 McTavish, 4e étage, poste 4563) 

  • Fournir des conseils, de l’information, des services et de la formation en matière de santé et sécurité au travail.
  • Mesurer et évaluer les risques professionnels.
  • Assurer la liaison entre l’Université McGill et les organismes gouvernementaux qui s’occupent de santé et sécurité au travail.

L’unité Santé, sécurité et environnement inclut aussi la gestion des déchets dangereux (Pavillon McIntyre - Sciences médicales, poste 5066)

  • Collecter les déchets dangereux et en disposer (huiles, solvants, acides, bases, matières radioactives, produits chimiques de laboratoire, etc.).
  • Fournir de l’assistance en cas de fuite ou de déversement accidentel de matières dangereuses.
  • Superviser le déclassement des laboratoires et les projets de décontamination comme l’enlèvement d’un réservoir souterrain par exemple.

TOP OF PAGE

3. HABITUDES DE TRAVAIL ET PRATIQUES GÉNÉRALES DE SÉCURITÉ

Appliquer les bonnes procédures de sécurité et utiliser le bon équipement de protection sont des obligations professionnelles, non seulement le manquement aux directives de sécurité vous met vous et les autres en danger, il affecte aussi négativement la réputation de l’Université.

  • Avant de commencer tout travail, prenez le temps de regarder l’aménagement et l’état des lieux pour savoir si vous êtes en mesure d’exécuter le travail en toute sécurité; s’il subsiste un doute concernant la sécurité, consultez votre superviseur avant de commencer.
  • Signalez toujours les conditions ou activités dangereuses à votre superviseur le plus tôt possible.

Signalez sans délai tout accident ou blessure à votre superviseur et faites-vous immédiatement donner les premiers soins ou les soins médicaux dont vous avez besoin.

TOP OF PAGE

4. ÉQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUEL

L’équipement de protection individuel fourni pour votre sécurité doit être gardé en bon état. Les pertes, défectuosités ou dommages doivent être signalés et corrigés. Différentes situations de travail peuvent dicter différentes façons d’utiliser l’équipement de protection. Si vous avez un doute concernant l’utilisation de l’équipement adéquat pour le travail, vérifiez d’abord auprès de votre superviseur. L’utilisation de l’équipement adéquat fait partie de votre travail, assurez-vous que vous et vos collègues êtes convenablement équipés avant d’entreprendre toute tâche.

4.1 Protection des pieds

Protection des pieds

Le port de bottes ou souliers de sécurité approuvés à embout d’acier est obligatoire au travail pour tous les gens de métier; de plus :

  • une protection spéciale des pieds peut être requise selon les exigences du travail et les risques déterminés par l’employé et le superviseur, ou lorsque spécifié par le Comité de sécurité des Services universitaires;
  • de bonnes semelles antidérapantes sont recommandées pour le travail en présence de glace, de graisse ou d’eau au sol;
  • dans tous les autres endroits où des affiches posées l’exigent;
  • sur un chantier de construction, seules les bottes de sécurité sont permises, non les souliers.

4.2 Protection des yeux

Le port de lunettes de sécurité approuvées est obligatoire

  • pour toutes les tâches qui comportent des risques de projection d'objets ou de particules de poussière, d'éclaboussure de matières dangereuses ou de rayonnements dangereux. Les travaux exécutés à l'aide d'outils de meulage ou de coupage, de marteaux-piqueurs, de machines d'atelier; le transfert de produits chimiques, le soudage, le perçage, la démolition, sont quelques exemples de tâches exigeant le port de lunettes de sécurité qui ne doit pas se limiter à ces secteurs.
  • Les lunettes de soleil portées pour les travaux d'extérieur doivent protéger les yeux contre les UV.
  • Le port de lunettes de sécurité est obligatoire partout où des affiches posées l’exigent.

4.3 Casques protecteurs

Les casques de protection sont requis 

  • sur tous les chantiers de construction et dans les immeubles désaffectés;
  • lorsque des travaux d’entretien impliquent des dangers d’écrasement; par exemple, sous des échafaudages ou des échelles à coulisse, lors d’activités d’émondage, etc.;
  • partout où des affiches posées l’exigent.

4.4 Gants

Il faut porter des gants là où il y a risque de coupure, d’éraflure, de brûlure ou d’exposition à des matières dangereuses. Dans la plupart des cas, des gants de travail ordinaires en cuir sont recommandés.

Dans des situations spéciales, comme le travail avec des produits chimiques, assurez-vous que le type de gants portés résiste à la pénétration. Dans ces cas, vérifiez les recommandations du fabricant ou consultez votre superviseur.

4.5 Protection des voies respiratoires

Le port d’un respirateur peut être requis dans certaines situations où les travaux libèrent des matières dangereuses dans l’air que le système de ventilation ne suffit pas à évacuer.

  • Avant d’effectuer tout travail nécessitant le port d’un respirateur, vous devez d’abord vérifier que le type de respirateur utilisé est adéquat et efficace, et qu’il est ajusté à votre visage. Les personnes utilisant un respirateur doivent aussi avoir reçu la formation nécessaire pour bien utiliser et entretenir le respirateur.
  • Le port d’un simple masque antipoussières jetable ne nécessite aucune formation spéciale, pourvu que la concentration de poussières dans l’air ne soit pas considérée comme toxique. Ces masques sont recommandés dans les endroits très poussiéreux comme les chantiers de démolition, ou pour l’exécution de tâches produisant des poussières comme le sciage à haute vitesse, le ponçage, le meulage et le balayage à sec.

4.6 Protection de l’ouïe

  • L’exposition à des niveaux élevés de bruit peut entraîner une perte d’acuité auditive, surtout si l’exposition se fait sur de longues périodes. Porter un casque antibruit, des bouchons d’oreille ou les deux pour le travail avec ou à proximité de certains outils ou équipements bruyants comme un outil à essence, un groupe électrogène de secours, une toupie, une scie à chaîne, ou d’autres outils de coupe ou meulage haute vitesse.

4.7 Vêtements protecteurs

  • Les combinaisons ou les pantalons et chemises de travail sont les vêtements protecteurs de base requis au travail.
  • Des vêtements protecteurs spéciaux peuvent être requis, comme l’attirail pour temps froid porté l’hiver à l’extérieur, ou les combinaisons jetables pour le travail en présence de matières dangereuses comme l’amiante.
  • Les vêtements ayant pu être contaminés par des matières dangereuses ne doivent pas être rapportés à la maison, il faut plutôt en disposer comme des déchets dangereux.

TOP OF PAGE,

5. ENTRETIEN

  • Un bon entretien des locaux fait partie intégrante de chaque travail. Les zones de travail, les allées, les passages et le matériel doivent être libres d’objets épars, d’outils, de déchets et de rebuts.
  • L’équipement ou les matériaux de toutes sortes, combustibles ou non, ne doivent jamais être laissés dans un puits d’escalier. Les portes des puits d’escaliers doivent normalement rester fermées.
  • Les matériaux tels le bois et les tuyaux doivent être entreposés de façon ordonnée et sécuritaire à l’écart des zones de forte circulation piétonnière.
  • Les gaz comprimés, les produits chimiques ou autres matières dangereuses ne doivent pas être laissés sans surveillance dans les lieux publics. Qu’elles soient pleines ou vides, les bouteilles de gaz doivent toujours être attachées par des chaînes à un mur, un banc ou un râtelier. Elles ne doivent jamais se trouver en travers d’une voie de sortie.
  • Les déversements de graisse, d’eau ou d’huile doivent être nettoyés le plus tôt possible; tout retard pourrait entraîner un accident pour vous ou un collègue. S’il faut l’intervention des techniciens en matières dangereuses, appelez le Service de sécurité, poste 3000 au centre-ville ou 7777 sur le campus Macdonald.
  • L’accès sécuritaire aux zones de travail doit être maintenu. Éviter les raccourcis à travers les chantiers de construction. Ne jamais bloquer les allées, les couloirs de circulation ou les sorties de secours avec de l’équipement ou des matériaux, et s’assurer que le public ne peut avoir accès aux zones de travail dangereuses, grâce à des barrières et des panneaux de signalisation.
  • Remettre les zones de travail à l’état normal avant de quitter les lieux, en replaçant les carreaux de plafond et les panneaux d’accès qui peuvent avoir été enlevés durant vos travaux.

TOP OF PAGE

6. OUTILS MANUELS ET ÉLECTRIQUES

  • Avant d’utiliser tout outil, apprendre d’abord comment l’utiliser adéquatement selon son mode d’emploi. Si vous avez besoin de précisions, consultez votre superviseur.
  • Ne jamais utiliser les outils à d’autres fins que leur utilisation prévue, c.-à-d. utiliser l’outil adéquat pour faire le travail.
  • Il est interdit de modifier les outils ou d’en retirer les mécanismes de sécurité.
  • Examiner l’état de vos outils avant de les utiliser et avant de les retourner à leur lieu d’entreposage. Ne jamais utiliser un outil défectueux et s’assurer que personne ne le fait. Signaler les outils défectueux à votre superviseur ou au service chargé de les réparer.
  • Pour éviter les blessures, adopter une position commode et stable, tenir fermement l’outil avant d’exercer une pression.
  • Garder les outils coupants bien effilés.
  • Éviter de porter des vêtements amples pour le travail avec des outils électriques.
  • Attachez les vêtements amples, les bijoux et les cheveux longs pour le travail avec des outils électriques.

TOP OF PAGE

7. ÉQUIPEMENT ET MACHINERIE

  • Seules des personnes qualifiées sont autorisées à utiliser la machinerie ou le matériel électrique.
  • Tout matériel ou machinerie électrique doit être convenablement mis à la terre.
  • Les interrupteurs de commande doivent se trouver au meilleur endroit pour contrôler l’équipement.
  • Ne jamais ajuster, réparer, nettoyer ou huiler la machinerie ou l’outillage alors qu’une de ses parties est en mouvement. Utiliser les interrupteurs de verrouillage pour empêcher le démarrage accidentel et faire en sorte que personne ne puisse mettre l’équipement sous tension pendant que les réparations sont en cours. Les procédures de verrouillage doivent être approuvées par le superviseur avant le début du travail de réparation. Faire un essai pour s’assurer que l’outillage est effectivement verrouillé et ne peut être activé. Tous les dispositifs de protection doivent être replacés après la fin des réparations.
  • Tous les axes, poulies, engrenages mobiles ou autres composantes de machinerie contenant des points de cisaillement, pincement ou compression, doivent être bien protégés pour empêcher un contact accidentel avec des parties du corps.
  • Prendre soin de resserrer ou d'attacher les vêtements amples, bijoux et cheveux longs avant de faire fonctionner une machine comportant des pièces mobiles.
  • Toujours exécuter l’entretien requis sur toute la machinerie et l’équipement pour prévenir une défaillance précoce ou un accident possible. Garder tous les dispositifs de sécurité en place pour faire l’essai de l’équipement réparé.
  • Inspecter régulièrement l’équipement et la machinerie pour déceler les fissures, l’étirement, etc. sur les câbles, chaînes, brides, crochets et autres pièces d’équipement qui sont souvent sous tension. L’écartement, l’ondulation ou les fissures sont des signaux de danger. Si vous pensez que l’équipement est endommagé ou qu’il représente un danger possible, vous devez le signaler immédiatement à votre superviseur.
  • Les machines d’atelier, y compris les perceuses à colonne et meuleuses d’établi, doivent être solidement fixées au plancher ou à l’établi.
  • Le porte-outil d’une meuleuse d’établi ou sur socle, ne doit pas se trouver à plus de 3 mm (0,12 po) de la meule.
  • Ne jamais utiliser de l’air comprimé pour nettoyer des vêtements ou tout équipement.
  • Les pistolets à air comprimé doivent avoir une pression maximale de 200 kilopascals (kPa).
  • Les machines et l’outillage doivent être inspectés régulièrement pour vérifier qu’ils sont en bon état de marche et que tous les dispositifs de sécurité sont en place. Les superviseurs doivent voir à ce que les inspections soient faites et que les correctifs nécessaires soient apportés en temps utile.

TOP OF PAGE

8. PROTECTION CONTRE L’INCENDIE

  • Chacun doit connaître l’emplacement du matériel d’extinction d’incendie et des avertisseurs d’incendie dans son secteur de travail, ainsi que les issues de secours principales ou secondaires.
  • Ne jamais couvrir ou cacher le matériel d’extinction d’incendie et les avertisseurs d’incendie pour les dérober à la vue.
  • Si un incendie se déclare, essayez de l’éteindre uniquement si vous pouvez le faire sans danger. Gardez une issue de secours sécuritaire derrière vous en tout temps lorsque vous combattez un incendie.
  • Les sources d’inflammation comme les cigarettes, allumettes, ampoules non protégées, radiateurs électriques portatifs, etc., sont interdites dans les secteurs où il y a des explosifs, des liquides ou des gaz inflammables, ou d’autres combustibles (par ex. près des bouches d’évacuation de produits chimiques, les zones d’entreposage de liquides inflammables, les locaux où il y a une pompe de puisard et les postes d’avitaillement en combustible).
  • Il est interdit de fumer dans les immeubles de McGill ou dans un rayon de 9 mètres (30 pieds) à l’extérieur des fenêtres et des portes. Les liquides inflammables doivent être gardés dans des bidons de sécurité approuvés pour utilisation en petite quantité ou pour le transport. Ces contenants doivent être identifiés clairement et entreposés dans un local séparé et protégé.
  • Les liquides inflammables doivent être gardés dans des bidons de sécurité approuvés pour utilisation en petite quantité ou pour le transport. Ces contenants doivent être identifiés clairement et entreposés dans un lieu séparé et protégé.
  • Il est dangereux de remplir le réservoir d’un petit moteur en marche ou qui est chaud; il ne faut jamais le faire. Toujours nettoyer un déversement qui survient durant le remplissage, avant de démarrer le moteur.
  • Les chiffons qui contiennent des huiles ou des solvants doivent être gardés dans des contenants métalliques recouverts, jusqu’au moment d’en disposer de façon sécuritaire.

TOP OF PAGE

9. TRAVAIL À CHAUD

9.1 Autorisation du travail à chaud

Définition : Le travail à chaud est tout travail de soudage, découpage, meulage ou toute autre activité produisant des étincelles, du métal fondu, de la chaleur, des flammes nues ou autre source d’inflammation pouvant causer de la fumée ou un incendie.

En raison des risques sérieux associés au travail à chaud, il faut toujours d’abord considérer les options plus sécuritaires, comme les fixations mécaniques au lieu de la soudure, des cisailles pneumatiques manuelles plutôt que le découpage à la scie ou au chalumeau, le travail mécanique plutôt que l’utilisation du chalumeau au propane, un procédé de recouvrement à froid plutôt qu’à chaud pour la réfection d’une toiture, etc. Si ce n’est pas possible, il faut alors utiliser la procédure et le permis de travail à chaud.

9.2 Exceptions

  1. Il n’y a présentement aucun atelier désigné et approuvé pour le travail à chaud sur le campus; les personnes intéressées peuvent communiquer avec le Bureau de prévention des incendies. Les ateliers désignés munis de dispositifs adéquats de prévention et d’extinction des incendies n’auraient pas à demander un permis de travail à chaud puisque les exigences de sécurité pour le travail à chaud y seraient constamment appliquées.

9.3 Obtenir un permis de travail à chaud

Les permis de travail à chaud pour les travaux de construction ou de rénovation sont émis par le gestionnaire de projet ou le gestionnaire adjoint de projet au bureau de Gestion et développement des installations. Les superviseurs de Gestion des installations émettent les permis pour leurs travaux d’entretien. Le formulaire de demande de permis et l’information sur la procédure se trouvent sur le site Web de McGill.

Pour exécuter de petites réparations sur du matériel dans les immeubles de McGill, le Bureau des mesures d’urgence et prévention des incendies émet un permis de travail à chaud, veuillez donner les détails du travail à faire par courriel à fireprevention [at] mcgill.ca.

9.4 Authorization de commencer le  travail à chaud

  •       La personne responsable de la sécurité du chantier signe le permis délivré uniquement lorsque :
    • la préparation du chantier est terminée et les règles de sécurité énumérées sur le permis de travail à chaud sont appliquées;
    • la surveillance des incendies est organisée et le surveillant est sur place tel que prévu au permis; le travail ne peut commencer sans la présence du surveillant d’incendie désigné sur les lieux (article 9.6);
    • le panneau d’avertissement de travail à chaud est posé devant le chantier.
  •       La personne qui effectue réellement le travail à chaud doit signer le permis pour confirmer que les consignes de sécurité ont été lues et comprises.

9.5 Afficher le permis de travail à chaud

Le permis de travail à chaud et le panneau de mise en garde doivent être posés à un endroit visible durant toute la durée du travail à chaud. Le défaut d’afficher ce permis entraîne un arrêt immédiat du travail. Le permis n’est valide que pour la durée et l’endroit mentionnés sur le permis de travail à chaud.

9.6 Surveillance des lieux

Le travail à chaud n’est pas autorisé sans surveillance de l’exécution du travail, de la zone de travail et des zones adjacentes à risque. La ou les personnes désignées pour la surveillance incendie sont affectées exclusivement à cette tâche. Dans certains cas, il faut plus d’un surveillant incendie pour la surveillance des espaces voisins ou des étages à risque.

La surveillance des incendies se fait en continu pendant le travail à chaud, durant les pauses et durant l’heure suivant la fin du travail, tel que prescrit au permis de travail à chaud.

Souvent, la surveillance des lieux sera aussi requise jusqu’à trois heures suivant la fin du travail à chaud, tel qu’établi par l’émetteur du permis, la personne responsable de la sécurité du chantier et/ou le Bureau de prévention des incendies. Par exemple, la surveillance des lieux sera toujours requise pour le travail à chaud sur un toit ou dans un vide technique vertical. Dans ces cas, la surveillance des lieux devrait durer un total de 4 heures. La surveillance des lieux consiste en rondes périodiques sur les lieux pour vérifier qu’il n’y a aucune trace d’incendie suite au travail à chaud.

9.7     Achèvement des travaux

Une fois le travail à chaud terminé, procéder à une dernière vérification préventive et rapporter le permis utilisé et les panneaux d’avertissement au gestionnaire de projet ou au superviseur de McGill qui a délivré le permis. Le permis doit ensuite être retourné au Bureau de prévention des incendies.

TOP OF PAGE

10. GAZ NATUREL

10.1 Propriétés

Le gaz naturel est un gaz invisible principalement constitué de méthane. Il est extrêmement inflammable et potentiellement explosif. Sa limite d’explosivité varie de 4 à 15 % dans l'air. La concentration en vapeur d’eau du gaz naturel est 0,6 % par rapport à l’air, c.-à-d. qu’il est plus léger que l’air. L’odeur du gaz naturel vient du thiol, un composé qui y est ajouté pour lui donner une odeur désagréable caractéristique. Habituellement, les gens peuvent détecter le gaz naturel à une concentration de 0,2 % dans l’air.

Des instruments de détection, ou explosimètres, permettent de mesurer la concentration de gaz naturel dans l’air, habituellement exprimée en unités de « % de limite inférieure d’explosivité (LIE) », ainsi une lecture de 100 % LIE équivaut à environ 4 % dans l’air; 0,2 % (le seuil olfactif) dans l’air donne une lecture approximative de 5 % LIE. Cet appareil est gardé à l’atelier de mécanique (plomberie), dont les employés sont appelés par le Service de sécurité pour vérifier tous les signalements de fuite de gaz.

10.2 Mesures de prévention relatives au gaz naturel

  • Vérifier que les appareils au gaz naturel sont en bon état de marche et inspectés régulièrement.
  • Savoir où se trouvent les robinets d’arrêt des appareils au gaz naturel avant de les utiliser.
  • Les conduites de gaz ou appareils au gaz naturel qui ne servent plus doivent être capuchonnés ou mis hors service.
  • Les conduites de gaz naturel qui ne sont utilisées que sporadiquement, comme dans certains laboratoires d’enseignement, doivent être munies d’un robinet d’arrêt secondaire qui doit être fermé lorsque la conduite n’est pas utilisée.

10.3 En cas de fuite de gaz

  • Informer le Service de sécurité au 514-398-3000 (campus centre-ville) ou au 514-398-7777 (campus Macdonald), qui contactera le centre d’appels des immeubles (Gestion et développement des installations). Un plombier sera dépêché pour trouver la source de toute odeur étrange ou fuite mineure. S’il se produit une fuite majeure, les intervenants composeront le 911 pour de l’assistance.
  • Couper l’arrivée de gaz si l’emplacement du robinet est connu et qu’il est sécuritaire de le faire.
  • Ne pas actionner les interrupteurs électriques.
  • Ne pas utiliser le téléphone dans le secteur de la fuite, aller ailleurs pour téléphoner.
  • Ne pas tenter de localiser la fuite en utilisant une allumette ou un briquet.
  • Ventiler les lieux en ouvrant les fenêtres si possible.
  • Si la fuite est importante (forte ou s’intensifiant), évacuer le secteur et ne laisser personne entrer évacuer le secteur sans utiliser les dispositifs du panneau d’alarme incendie (avertisseur d’incendie ou téléphone au Service d’incendie) et ne laisser personne entrer.

10.4 Protocole d’intervention du Centre des opérations du Service de sécurité

En cas d’odeur ou de fuite présumée de gaz naturel :

  1. appeler le Centre d’appels des immeubles;
  2. après les heures d’ouverture, appeler Gaz Métropolitain;
  3. dépêcher un patrouilleur sur les lieux.

Pour une fuite importante connue, comme par exemple une conduite de gaz brisée ou endommagée ou une odeur extrêmement forte qui se fait sentir dans un large secteur :

  1. composer le 9-1-1;
  2. envoyer un patrouilleur pour coordonner l’intervention avec les services d’urgence et aider à l’évacuation;
  3. appeler le Centre d’appels des immeubles;
  4. informer l’agent de prévention des incendies et lui demander de rester en disponibilité pour la journée.

10.5 Protocole d’intervention pour l’Atelier d’entretien

En cas d’odeur ou de fuite présumée de gaz naturel :

  1. le superviseur appelle l’employé qui doit prendre l’explosimètre de l’atelier. Si l’employé n’est pas sur le campus ou se trouve ailleurs sur le campus, une autre personne de l’atelier sera désignée pour apporter le détecteur sur les lieux afin de sauver du temps;
  2. si l’employé est à la maison, demander au Service de sécurité d’apporter le détecteur de secours sur les lieux de la fuite;
  3. l’employé se rend à l’endroit indiqué et tente de localiser et de contenir la fuite;
  4. s’il est impossible de corriger rapidement la situation, OU si l’odeur de gaz naturel s’intensifie rapidement, OU si le relevé du détecteur d’explosivité est supérieur à 50 %, composer le 3000 (campus centre-ville) ou 7777 (campus Macdonald) et aviser la Sûreté universitaire d’appeler Gaz Métropolitain. Fermer la valve d’arrêt principal. Ne pas rouvrir le robinet avant que le personnel de Gaz Métropolitain juge qu’il est sécuritaire de le faire.

TOP OF PAGE

11. ÉLECTRICITÉ

Même un courant électrique très faible peut tuer : moins du dixième d’un ampère. Il y a eu des chocs électriques fatals où la tension n’était que de 60 à 70 volts. Toute modification et vérification de l’équipement électrique de plus de 24 volts doivent se faire par un électricien agréé.

  • Il est interdit d’exécuter tout travail électrique sous tension à moins qu’il s’agisse de relevés. L’équipement ou l’outillage visiblement endommagé (fils effilochés, contacts exposés, etc.) doit être mis hors service et réparé avant la remise en marche.
  • Toutes les prises de courant doivent avoir une connexion de masse nécessitant une fiche à trois broches.
  • Ne jamais enlever le contact à la masse de la fiche à trois broches.
  • Débrancher au niveau du commutateur principal ou du disjoncteur tout appareillage électrique qui a été mouillé, avant de le manipuler. Vous devez savoir où se trouvent ces dispositifs.
  • S’assurer que tous les fils sont secs avant de brancher les circuits.
  • S’assurer que tout le potentiel électrique a été déchargé avant d’entreprendre la réparation de tout appareil contenant une alimentation électrique haute tension ou des condensateurs.
  • Réduire l’utilisation de rallonges électriques, éviter de les placer en travers de la circulation piétonne et de les passer d’une pièce à l’autre, par les entrées de porte ou les murs.
  • Pour l’extinction des incendies impliquant du matériel électrique ou des fils sous tension, utiliser uniquement les extincteurs mobiles approuvés pour les feux de classe C. Des disjoncteurs de fuite de terre sont requis pour tous les outils électriques utilisés dans des lieux humides.
  • Il faut porter l’équipement de protection individuel contre les arcs électriques pour le travail sous tension.

TOP OF PAGE

12. ÉCHELLES, ÉCHAFFAUDAGES ET PROTECTION CONTRE LES CHUTES

Les chutes d’échelles et d’échafaudages sont une cause courante de blessures graves et d’accidents mortels que ce soit au travail ou ailleurs. La prévention de ces accidents exige le choix de l’équipement adéquat, le bon entretien de cet équipement et l’application des procédures pertinentes.

Il faut d’abord choisir le matériel adéquat, que ce soit un tabouret, un escabeau, un marchepied, une échelle, une échelle à coulisse ou un échafaudage. Ne jamais monter sur une chaise, des boîtes, un rebord de fenêtre ou autre chose qui ne doit pas servir à grimper.

Lorsqu’on travaille en hauteur sur un toit ou autre endroit où les échelles ou échafaudages ne suffisent pas, il faut utiliser un dispositif de retenue adéquat.

Une échelle à coulisse ne peut être plus haute que 15 mètres (49 pieds) selon le règlement de la CSST, mais McGill recommande que 2 personnes travaillent ensemble avec les échelles dépassant 9 mètres (30 pieds).

12.1 Échelles

  • Les échelles fixes sont beaucoup plus sûres que les échelles portables et elles doivent être installées aux endroits où un accès fréquent est nécessaire.
  • Les échelles à coulisse doivent être attachées au sommet et fixées ou calées à la base, ou tenues par un assistant.
  • Les échelles à coulisse doivent dépasser le toit ou le palier d’au-moins un mètre (3 pieds).
  • La base de l’échelle à coulisse doit être placée à une distance de 1/3 (un tiers) à ¼ (un quart) de la longueur de l’échelle à l’écart de la base de la structure.
  • Les escabeaux doivent être assez hauts pour vous permettre d’appliquer la « règle de la ceinture », ce qui signifie que votre ceinture ne doit jamais dépasser le sommet de l’échelle. En d’autres mots, si vous devez monter sur une des deux marches les plus hautes de l’échelle, alors l’échelle est trop courte.
  • Toujours inspecter votre échelle avant de l’utiliser, les échelles défectueuses doivent être étiquetées, mises hors service et remplacées ou réparées.
  • Porter des chaussures avec de bonnes semelles antidérapantes et vous assurer que vos semelles sont sèches avant de monter dans l’échelle.
  • Faire face à l’échelle en y montant ou descendant.
  • Descendre de l’échelle graduellement et éviter de sauter ou de faire d’autres mouvements pouvant déstabiliser l’échelle.
  • Garder un contact en 3 points en montant dans l’échelle ou en descendant. Cela signifie que 2 pieds et 1 main ou 2 mains et 1 pied doivent être en contact avec l’échelle en tout temps.
  • Installer des barricades et panneaux d’avertissement lorsque vous utilisez une échelle au-dessus d’une entrée de porte ou d’un passage.
  • Ne jamais poser d’outils libres sur votre échelle, il faut porter une ceinture à outils.
  • Prendre le temps de placer et déplacer votre échelle de manière à éviter de vous étirer et ainsi avoir votre centre de gravité en dehors des montants d’échelle. Ne jamais déplacer votre échelle alors que vous êtes sur l’échelle, toujours descendre et la déplacer adéquatement.
  • Utiliser uniquement des échelles de Classe 1 (Construction/Industrie) homologuées CSA. Les échelles utilisées pour les travaux électriques doivent être certifiées non conductrices.

12.2 Échafaudages

  • Là où un échafaudage est requis, toutes les composantes doivent être homologuées CSA.
  • Les échafaudages improvisés ou l’échange de composantes entre différents types d’échafaudage sont interdits.
  • L’installation de l’échafaudage doit être inspectée par le superviseur avant le début des travaux.
  • Les échafaudages roulants doivent respecter la règle de hauteur 3:1 : la hauteur de l’échafaudage ne doit jamais dépasser 3 fois la dimension la plus petite de la base. Autrement, l’assemblage doit être solidement fixé ou muni de longerons pour augmenter la dimension de la base.
  • Les échafaudages dépassant 3 mètres (10 pieds) de haut doivent être munis de rambardes supérieures et intermédiaires et d’une plinthe.
  • Les rambardes supérieures doivent être à une hauteur de 1 m à 1,2 m (4 pieds) et les rambardes intermédiaires doivent être posées à mi-distance.
  • Des maillons de sécurité verticaux doivent être posés entre chaque section de l’échafaudage.
  • Les personnes qui travaillent autour ou sous un échafaudage doivent porter un casque de sécurité.
  • Une barricade doit être installée autour de l’échafaudage dans les lieux publics pour faire en sorte que les piétons passent à au moins 1 mètre (3 pieds) de l’échafaudage.
  • Tous les éléments des échafaudages doivent être solidement fixés lorsqu'ils sont laissés sans surveillance à l'extérieur, pour que le vent ne puisse les déloger et les faire tomber sur les passants.
  • Les échafaudages ne peuvent être utilisés en dehors des heures de travail par du personnel non autorisé.  

TOP OF PAGE

13. PRÉVENTION DES GLISSADES, TRÉBUCHEMENTS ET CHUTES

Les facteurs qui augmentent le risque de glissades, trébuchements et chutes sont pour la plupart des irrégularités, par exemple dans l’élévation, le décalage des marches, l’éclairage, le contraste de luminance, la visibilité, la surface de friction; ainsi que les différences physiques et psychologiques entre les personnes mêmes. Plusieurs de ces facteurs peuvent être contrôlés, ce qui permet de réduire le risque de blessures.

  • S’assurer que les allées et corridors sont dégagés et libres de toute obstruction.
  • Les surfaces de marche doivent être régulières; il faut réparer les trous, ornières, surfaces fragilisées, etc.
  • Enlever rapidement la neige, la glace, l’eau, l’huile ou tout autre liquide répandu dans les zones de passage.
  • Éviter de trop cirer les planchers.
  • Aménager et maintenir des escaliers et marches de dimensions normales et uniformes.
  • Réparer les marches usées ou fragilisées ou les nez de marche endommagés.
  • Les escaliers, les entrées, les échelles d’accès et les passages doivent être bien éclairés; utiliser des marques de couleur contrastée pour indiquer les dénivellations brusques.
  • Les allées en pente doivent avoir un rapport de déclivité maximal de 1 à 12.
  • Prévoir des surfaces antidérapantes dans les secteurs clés, comme les entrées d’escaliers extérieurs ou les surfaces qui peuvent souvent être mouillées, comme les vestiaires de douches.
  • Utiliser des chaussures appropriées (propres et en bon état).
  • Installer des barrières temporaires pour empêcher la circulation sur des planchers mouillés et prévenir les risques de trébuchement et de chute.

TOP OF PAGE

14. TRAVAIL SUR LES TOITS

  • Les travaux de construction ou de réfection de toiture et autres opérations d’entretien sur les toits, exigent souvent des travaux manuels à des hauteurs dangereuses et sur des surfaces fortement inclinées. Les risques de perte d'équilibre et de stabilité et de chute d'objets sont donc élevés et les conséquences peuvent être graves. Les chutes d'une hauteur de 3,4 mètres (11 pieds) sur une surface dure sont mortelles dans 50 % des cas.
  • La plupart des équipements sur les toits ont été installés de façon à permettre un accès sécuritaire pour les travaux d’entretien, sans protection spéciale contre les chutes. Les risques de chute sont plus grands dans certaines situations toutefois : sur des toits en pente, à proximité d’un bord de toit non protégé, ou en présence de glace. Dans ces circonstances, il ne faut pas tenter d’accéder au secteur en question sans être certain de pouvoir le faire en toute sécurité; dans le doute, signaler la situation à votre superviseur.
  • Un certain nombre d’immeubles de McGill ont des cheminées d’échappement de laboratoire sur le toit. Le fait de travailler du côté sous le vent des cheminées d’échappement, surtout celles qui ne dépassent pas le niveau de la tête, présente un risque plus élevé d’exposition aux émissions des cheminées. Avant de commencer à travailler dans pareille situation, vérifier d’abord qu’il est sécuritaire de le faire.
  • Il faut une certaine coordination avec les utilisateurs du laboratoire pour leur donner le temps d’arrêter leurs expériences et enlever les produits chimiques dangereux des hottes de laboratoire; votre superviseur pourra s’en charger avec le directeur d’immeuble.
  • Il est interdit de se trouver à moins de 2 mètres (6,6 pieds) de la bordure d’un toit sans protection contre les chutes.

TOP OF PAGE

15. TUNNELS

Les canalisations souterraines de vapeur et tunnels de service sur le campus ne sont pas sans risque et doivent être considérés comme des espaces potentiellement dangereux. Le risque varie selon les activités qui s’y déroulent (entretien, surveillance, soudage, etc.) et les mesures de sécurité doivent être prises en conséquence. Comme chaque tunnel est différent (certains sont sans issue, d’autres sont des vides sanitaires), des sections peuvent être considérées comme des espaces clos, veuillez consulter les mesures de sécurité de la Section 16 à ce sujet.

  • Ne jamais entrer dans un tunnel en solitaire ou sans l’autorisation de votre superviseur.
  • Chaque fois que vous entrez dans un espace restreint, vous devez vous assurer d’avoir un moyen de communication fiable, comme le système de surveillance mutuelle pour garder un contact visuel ou verbal, ou l’utilisation d’un dispositif de communication portable. Avant de vous servir d’un de ces dispositifs, faites-en l’essai pour vérifier qu’il capte un signal fiable à l’endroit où vous travaillez.
  • Chaque fois que vous entrez dans espace restreint, il faut contacter le Centre d’appels des immeubles ou le Service de sécurité en dehors des heures ouvrables : juste avant d’entrer, lorsque vous changez de lieu (vers un autre tunnel), au moins une fois chaque heure, et immédiatement après la sortie.
  • Se munir de l’équipement de protection adéquat, c’est-à-dire entre autres : casque de sécurité, bottes ou chaussures de sécurité, lunettes de sécurité, protection respiratoire et lampe de poche.
  • Avant d’entreprendre tout travail de réparation, faire une inspection visuelle du lieu de travail pour déterminer s’il y a une quelconque possibilité de danger et prévoir un ou plusieurs chemins d’évacuation en cas d’urgence. Dans des conditions normales, l’air est respirable dans le système souterrain, toutefois, puisqu’il s’agit d’un espace réduit, certaines opérations comme par exemple le soudage, peuvent produire rapidement un environnement dangereux. Ainsi, le soudage et autres activités polluantes comme l’utilisation d’équipement fonctionnant avec un moteur à combustion interne, ne peuvent être exécutées dans des espaces restreints sans un mécanisme de ventilation spécial, la protection respiratoire et un extincteur d’incendie portatif, si nécessaire.

TOP OF PAGE

16. ESPACES CLOS

La définition d’un « espace clos » est tout espace complètement ou partiellement clos, comme un réservoir, un silo, une cuve, une trémie, une enceinte, une voûte, une citerne, un égout y compris un fossé ou un réservoir à lisier temporaire, une conduite, une cheminée, un puits d’accès, un réservoir de camion ou un wagon à marchandises, avec les caractéristiques inhérentes ci-dessous :

  1. qui n’est pas conçu pour occupation humaine ni pour l’exécution d’un travail, quoiqu’il soit occasionnellement nécessaire d’y exécuter des tâches;
  2. dont l’accès ne peut se faire que par une entrée étroite;
  3. qui peut représenter un danger pour la santé et la sécurité de toute personne qui y pénètre.

Il y a des règles particulières à chaque espace clos, à suivre avant d’y entrer. Ces règles peuvent inclure les procédures suivantes à appliquer avec rigueur :

  • feuille de contrôle,
  • essais de qualité de l’air,
  • signalisation,
  • méthode de verrouillage,
  • organisation de la zone de travail,
  • ventilation,
  • équipement de protection individuel,
  • communications,
  • procédure de travail à chaud,
  • plan de sauvetage.

TOP OF PAGE

17. SOULÈVEMENT ET MANUTENTION DE CHARGES

  • Le soulèvement et la manutention de charges causent de nombreux maux de dos et blessures squeletto-musculaires qui constituent la catégorie la plus coûteuse des blessures reliées au travail. Il faut de la planification et une bonne technique pour prévenir ces blessures.
  • Avec une bonne conception du lieu de travail, on peut éviter beaucoup de soulèvements. Il est logique de ranger les objets lourds et fréquemment utilisés à hauteur de la taille.
  • Utiliser des dispositifs de levage et de transport comme les chariots élévateurs et chariots de service lorsque c’est possible, pour éviter le soulèvement manuel.
  • Planifier vos gestes si vous devez transporter quelque chose, vérifier d’abord que votre chemin est dégagé pour ne pas avoir à enjamber des objets ou ouvrir des portes tout en portant un objet lourd.
  • Demander de l’aide lorsque nécessaire, plutôt qu’essayer de lever et transporter des objets lourds tout seul. Avant de lever quelque chose, relâchez vos muscles en faisant quelques étirements et échauffements.
  • Pour vous préparer à lever un objet lourd, placez-vous d’abord le plus près possible de l’objet en question. Pliez les genoux, prenez une position stable et ajustez votre prise, gardez la tête et le dos droits.
  • Avant de lever, faites un essai pour savoir si l’objet n’est pas trop lourd pour vous.
  • Lever l’objet graduellement sans donner de secousse, pour éviter les foulures. Descendre l’objet graduellement.
  • Utiliser les muscles des jambes pour soulever et non ceux du dos. Utiliser aussi les muscles des jambes pour descendre l’objet.
  • Garder le poids aussi proche de votre corps que possible. Tenir un objet à bout de bras, même s’il s’agit d’un petit objet, exerce une grande tension sur votre dos en raison de l’effet de levier.
  • Ne jamais tourner votre corps ou faire une torsion à la taille en transportant des objets lourds, toujours tourner les pieds et les jambes en même temps que le reste du corps.
  • Seuls les déménageurs professionnels peuvent exécuter des levages au-delà la capacité normale.

TOP OF PAGE

18. TRAVAIL AVEC DES PRODUITS CHIMIQUES

18.1 Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT)

Le SIMDUT est un règlement gouvernemental conçu pour que toute personne travaillant avec ou à proximité de matières dangereuses, ait accès à l’information sur les propriétés nocives de ces produits et sur la façon de travailler en toute sécurité avec eux. Cette information est véhiculée de trois façons :

  1. les étiquettes, dont le contenu est précisé dans le SIMDUT, produites par les fournisseurs et, dans certains cas, sur les lieux de travail;
  2. les fiches signalétiques (FS) qui fournissent plus de détails que les étiquettes, et qui doivent toujours être facilement accessibles, et
  3. la formation, qui explique les divers symboles d’avertissement de danger apparaissant sur les contenants, ainsi que les instructions pour la manipulation et l’entreposage sécuritaires des matières dangereuses, et les procédures d’intervention lors d’un déversement ou d’une exposition accidentelle.

Que vous utilisiez un produit chimique dans votre travail ou que vous travailliez dans un secteur où ces produits sont utilisés, vous avez le droit de consulter l’information de la fiche signalétique. Les personnes responsables de l’achat des produits chimiques doivent voir à obtenir la fiche signalétique de chaque produit et la conserver à un endroit accessible. Cela s’applique aussi aux entrepreneurs qui travaillent avec des produits chimiques, ils ont l’obligation de remettre les fiches signalétiques au gestionnaire de projet concerné.

18.2 Élimination des produits chimiques

Plusieurs produits chimiques utilisés dans les travaux d’entretien appartiennent à la catégorie des déchets dangereux et ne peuvent être versés dans l’égout ou placés dans les déchets ordinaires. Parmi ces produits, il y a des solvants, des huiles, des adhésifs à solvant, des solvants dégraissants, des agents nettoyants puissants et des batteries. Le Programme de gestion des déchets s’occupe de la collecte et de l’élimination des déchets dangereux. Pour organiser une collecte de déchets, préparer une liste des produits chimiques dont vous voulez disposer, le type de contenant et la quantité approximative de matières. Ce service de collecte est gratuit pour les matières habituelles, pourvu qu’elles soient bien emballées et clairement identifiées. Pour plus d’information, contacter le Programme de gestion des déchets au poste 5066.

TOP OF PAGE

19. AMIANTE

  • Les personnes qui supervisent ou effectuent un travail avec des matériaux contenant de l’amiante doivent suivre une formation sur l’amiante; autrement, une entreprise qualifiée doit d’abord enlever l’amiante.
  • Divers matériaux de construction sont réputés contenir des fibres d’amiante, surtout l’isolation de tuyaux (les coudes principalement), l’isolation de fournaise ainsi que l’isolant projeté. On en trouve aussi dans certains types de carreaux acoustiques, d’enduits et de carreaux de sol.
  • Les fibres d’amiante sont toxiques si inhalées et peuvent causer des maladies respiratoires comme l’amiantose et le cancer après de nombreuses années d’exposition. Il n’y a pas de danger si les fibres ne sont pas libérées; les matériaux contenant de l’amiante les plus dangereux sont donc les matériaux friables, en d’autres mots facilement cassables ou pulvérisés. C'est notamment le cas pour l’isolant projeté, l’isolant pour tuyau ou fournaise à découvert et détérioré. L’amiante friable peut libérer des fibres dans l’air lorsqu’il est perturbé.
  • Les formes d’amiante plus denses, comme dans les carreaux acoustiques, certains enduits et les carreaux de sol sont peu susceptibles de libérer des fibres, à moins d’être soumises à un traitement plus radical comme le découpage, le meulage ou le perçage.
  • Si vous devez exécuter des travaux susceptibles de produire de la poussière, vous devez d’abord vous assurer que les matériaux manipulés ne contiennent pas d’amiante. Votre superviseur a la responsabilité de vous informer de la présence d’amiante, soit en vous fournissant une liste, ou en l’écrivant sur votre commande de travail. Votre superviseur a accès à une base de données sur les matériaux de construction réputés contenir de l’amiante sur le campus, pour voir si les matériaux en question ont déjà été testés. S’ils n’ont fait l'objet d'aucun essai et que vous soupçonnez qu'ils puissent contenir de l'amiante, demandez à votre superviseur de les faire tester.
  • Une information détaillée sur les règlements et procédures concernant le travail en présence d’amiante se trouve dans le guide de formation sur l’amiante fourni à tous les participants au cours de formation sur l’amiante.
  • Les lieux connus pour la présence d’amiante potentiellement perturbé (comme les locaux d’installations mécaniques et les tunnels) doivent être inspectés pour voir s’il y a des signes de détérioration ou dégradation. Ces signes doivent être signalés aux services d’entretien qui prendront les mesures nécessaires. Documenter vos observations et correctifs à l’aide de la feuille de contrôle de l’amiante (Asbestos Log Sheet) qui se trouve sur le site Web de Santé, sécurité et environnement (https://www.mcgill.ca/ehs/programs-and-services/plant/log). Tout soupçon de la présence d’amiante en suspension dans l’air doit être immédiatement signalé à votre superviseur pour que des mesures soient prises en priorité.
  • Signaler toute situation d’urgence au Centre d’appels des immeubles. Pour plus de détails, consulter le Protocole d’intervention en présence d’amiante (Asbestos Incident Response Protocol) sur la page Web https://www.mcgill.ca/ehs/programs-and-services/plant/intervention.

Si vous savez que des matériaux de construction pouvant contenir de l’amiante ont été perturbés, mentionnez-le immédiatement à votre superviseur.

TOP OF PAGE

20. BOUTEILLES DE GAZ COMPRIMÉS

  • Toutes les bouteilles de gaz, pleines ou vides, doivent être solidement attachées sur des râteliers ou supports appropriés, à l’aide de courroies ou mieux encore de chaînes.
  • Lorsque les bouteilles de gaz ne sont pas utilisées ou qu’elles sont transportées, en retirer le régulateur et attacher le capuchon protecteur.
  • Le transport des bouteilles doit se faire à l’aide d’un chariot approprié auquel les bouteilles sont enchaînées ou attachées avec des sangles.
  • Vérifier que le régulateur convient à la bouteille de gaz utilisée et que la pression est délivrée. Ne pas se fier au manomètre pour connaître la capacité de pression maximale; consulter les spécifications du régulateur.
  • Ne jamais utiliser un adaptateur ou du ruban de Téflon pour attacher le régulateur à la bouteille de gaz.
  • Ne jamais vider complètement une bouteille de gaz, laisser une pression résiduelle.
  • Ne pas lubrifier le côté haute pression d’un régulateur d’oxygène. À noter qu’il ne faut pas garder à l’intérieur les bouteilles de gaz pour les barbecues.

TOP OF PAGE

21. TRAVAIL DANS LES LABORATOIRES ET LES ANIMALERIES

La première chose à faire lorsque vous devez faire des travaux d’entretien dans un laboratoire ou une animalerie, est de vous présenter à la personne en charge et d’expliquer le travail que vous vous apprêtez à faire et demander quelles sont les précautions à prendre ou quelle tenue de protection est requise dans ce laboratoire. Avec cette personne, vérifiez qu’il n’y a pas de matières dangereuses dans la zone de travail immédiate, ou déposées sur quelque chose que vous pourriez toucher.

  • Avant de commencer à travailler en toute sécurité, il peut être nécessaire de décontaminer certaines surfaces, comme l’intérieur des hottes de laboratoire, le dessus des tables ou les lavabos. Cette tâche incombe au personnel de laboratoire.
  • S’il y a des contenants de produits chimiques ou d’autres matières dangereuses à proximité, il faut faire en sorte qu’ils soient à une distance sécuritaire. Par exemple, le personnel du laboratoire doit retirer les contenants avant que vous puissiez travailler sous une hotte ou un lavabo de laboratoire.
  • Si vous doutez qu’un lieu de travail ait été nettoyé et sécurisé, il est préférable d’avertir votre superviseur et de demander une évaluation de Santé, sécurité et environnement plutôt que de discuter de la question avec le personnel du laboratoire.
  • Les employés chargés d'effectuer des travaux dans des laboratoires dotés d'appareils émetteurs de rayonnement doivent suivre une formation spéciale donnée par le service de Santé, sécurité et environnement. Ces laboratoires sont identifiés par un symbole de radioactivité affiché sur la porte et un permis d'utiliser des appareils émetteurs de rayonnement affiché à l'intérieur du laboratoire. Si vous n’avez pas reçu cette formation, avisez votre superviseur pour que les mesures nécessaires soient prises.
  • Pour le travail sur des hottes de laboratoire désignées pour les matières radioactives, toujours contacter le responsable de la radioprotection, au bureau de Santé, sécurité et environnement, poste 2245, pour une évaluation de la radioprotection.

TOP OF PAGE

22. SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Vous avez la responsabilité d’appliquer à la lettre les règles du Code de sécurité routière, y compris les limites de vitesse, la bonne distance de sécurité, la signalisation des virages et l’utilisation des ceintures de sécurité.

  • La limite de vitesse sur le campus est 10 km/h (6,3 mille/h) à moins qu’une autre limite de vitesse soit affichée.
  • Une immobilisation complète est obligatoire aux signaux d’arrêt sur le campus.
  • Vous avez aussi la responsabilité de voir à faire inspecter régulièrement tout véhicule que vous utilisez. Vous devez aviser votre superviseur de tout problème de freins ou de direction, de phares ou de klaxon défectueux, ou tout dispositif de sécurité défectueux comme les ceintures de sécurité, dès que le problème est découvert.
  • Le partage de la route entre automobilistes, piétons et cyclistes peut être problématique à Montréal. Les cyclistes, comme les conducteurs, doivent respecter les règles de la circulation mais beaucoup d'entre eux omettent d’exécuter les arrêts obligatoires ou de signaler qu'ils vont tourner. Quant aux piétons, beaucoup traversent les rues à n'importe quel endroit. Il faut donc toujours être sur ses gardes.
  • Le matériel ou l’équipement qui doit être déménagé sur des camions doit être maintenu en place par des sangles ou des cordes, et non par des gens.
  • Il est interdit de transporter des passagers dans le compartiment de cargaison; ils doivent prendre place dans la cabine des passagers avec leur ceinture de sécurité attachée.
  • Des fanions rouges mesurant 0,1 mètre carré (1 pied carré) doivent être fixés à l’extrémité des charges dépassant 1,2 mètre (4 pieds) ou plus l’arrière du camion.
  • La machinerie lourde, comme les véhicules de service incluant les tracteurs et pelles rétrocaveuses, doit avoir un signal sonore de recul.
  • Il est interdit de fumer dans les véhicules de McGill.
  • Il est interdit d’utiliser un dispositif de communication tel un téléphone cellulaire en conduisant un véhicule de McGill, le véhicule doit être stationné.
  • La marche au ralenti n’est pas permise; le moteur doit être éteint lorsque le véhicule est stationné.

TOP OF PAGE

23. SIGNALEMENT D’ACCIDENT ET D’INCIDENT

Deux raisons principales justifient la préparation des rapports d'accident et d'incident. Ces rapports visent tout d'abord à tirer les leçons qui s'imposent et à éviter qu'un incident ne se répète. C'est pourquoi il faut signaler tous les accidents et pas seulement ceux qui entraînent des blessures et des pertes de temps.

Des motifs juridiques justifient également la préparation des rapports. Lorsqu'un accident risque d'entraîner une perte de temps, la loi stipule qu'un rapport doit être soumis à la CSST sans tarder, faute de quoi la demande d'indemnisation peut être refusée.

Procédure

En cas de blessure, faire immédiatement le nécessaire pour que les premiers soins soient administrés. En cas de blessure grave, composez le 911 et demandez une ambulance. Appelez ensuite le Service de sécurité au 514-398-3000 (Centre-ville) ou 514-398-7777 (Macdonald). Le Service de sécurité capte l’appel au 911, envoie un patrouilleur qualifié et fournit l’accompagnement nécessaire. Si vous devez quitter le campus en raison d'une urgence médicale, le Service de sécurité avisera votre superviseur, qui s'occupera de préparer le rapport préliminaire d'accident. Autrement, voici la procédure à suivre.

  1. Appelez immédiatement votre superviseur.
  2. Remplissez le formulaire Rapport d'accident/incident/maladie professionnelle de McGill, si possible avec votre superviseur. Envoyez le formulaire par télécopieur à Santé, sécurité et environnement au poste 8047 dans tous les cas, et aux Avantages sociaux, poste 6889, s’il y a perte de temps (c.-à-d. si vous êtes absent du travail suite à l’incident).
  3. Si vous le jugez nécessaire, voyez un médecin ou rendez-vous à un hôpital ou une clinique.
  4. Demandez au médecin de vous remettre un certificat médical reconnu par la CSST et montrez-lui le formulaire d'affectation temporaire si on vous en a remis un.
  5. Contactez votre superviseur immédiatement après avoir vu le médecin, pour lui faire un compte rendu.

Remettez le certificat médical de la CSST et le formulaire d'affectation temporaire à votre superviseur ou à votre responsable des RH le jour de votre rendez-vous ou au cours du jour ouvrable suivant.

TOP OF PAGE

24. PROCÉDURES D’URGENCE

24.1 Numéros d’urgence

Pour toutes les situations d'urgence nécessitant une intervention de l'extérieur (ambulance, service des incendies ou police), composez le 911.

Pour les situations d'urgence nécessitant l'aide du personnel de McGill (déversement de matières dangereuses, dégâts d'eau importants, etc.), contactez la Sûreté universitaire en composant le 3000 (campus centre-ville) ou 7777 (campus Macdonald).

24.2 Procédures à suivre en cas de fuite d’ammoniac

Les installations frigorifiques du stade McConnell (campus du centre-ville) et de la patinoire Glenfinnian (campus Macdonald) sont des systèmes utilisant l’ammoniac. Toute fuite intérieure ou extérieure de ce gaz présente un risque grave pour les occupants et les voisins et peut avoir des conséquences fatales. Les deux installations frigorifiques sont dotées de moniteurs conçus pour émettre une alarme sonore locale et transmettre un signal d'alarme au Service de sécurité. Seules les personnes ayant reçu une formation spéciale sur l'exploitation et l'entretien des installations à l'ammoniac et les mesures d'urgence pertinentes, sont autorisées à entrer dans les installations de production d'amioniac. Ces personnes sont tenues de suivre un plan détaillé d'intervention en cas de fuite d'ammoniac.

  • Si vous décelez une odeur d'ammoniac, quittez les lieux sur-le-champ et avertissez sans tarder le Service de sécurité (poste 3000 au centre-ville, poste 7777 au campus Macdonald).
  • N'entrez jamais seul dans une installation frigorifique. Seules les personnes ayant reçu une formation sur les mesures d'intervention en cas de fuite d'ammoniac sont autorisées à entrer dans ce type d'installations.
  • Si vous avez des raisons de croire que d'autres occupants du bâtiment sont en danger, n'hésitez pas à déclencher l'alarme d’incendie en quittant les lieux.
  • Il y a 2 niveaux d’alarme : 35 ppm et 100 ppm. À 35 ppm, les Services de sécurité ADT sont appelés ainsi que le Service de sécurité de McGill. À 100 ppm, vous devez évacuer.
  • Plans d’évacuation :
    • pour le campus Macdonald : sortez par la porte de garage de la zamboni. Aucun retour à l’intérieur, tous doivent se regrouper sur le terrain de stationnement au nord de la patinoire;
    • pour le campus du centre-ville : sortez à l’extérieur et regroupez-vous du côté sud du stade puisque le système d’échappement est du côté est de l’édifice.
  • Restez en lieu sûr et attendez l'arrivée des intervenants en cas d'urgence. Si l'ammoniac fuit à l'extérieur du bâtiment, tenez-vous à au moins 100 mètres en amont du point de fuite.

24.3 Procédures à suivre en cas d’incendie

Si vous détectez un feu ou de la fumée

  1. Actionnez l'avertisseur d'incendie.
  2. S’il est sécuritaire de le faire, utilisez un extincteur pour éteindre le feu.
  3. Évacuez l’immeuble calmement en empruntant uniquement les issues de secours. N’utilisez pas les ascenseurs ni les escaliers mécaniques.
  4. Une fois à l’extérieur, composez le 911 et appelez le Service de sécurité au 514-398-3000 (Centre-ville) ou 514-398-7777 (Macdonald). Donnez les renseignements suivants aux responsables sur les lieux (ils seront à proximité de l’entrée principale de l’immeuble) :
    1. l’emplacement et la nature de l’incendie;
    2. les sorties dangereuses;
    3. les personnes qui ont besoin d’aide et l’endroit où elles se trouvent;
    4. toute autre précision utile.
  5. Attendez l’autorisation des personnes en charge avant de retourner dans l’immeuble.

24.4   Alerte d’incendie

Lorsqu’une alerte d’incendie est déclenchée

  1. Évacuez l’immeuble immédiatement en empruntant la sortie sans danger la plus proche.
  2. Suivez les directives de l’équipe d’évacuation.
  3. Une fois à l’extérieur, composez le 911 et appelez le Service de sécurité au 514-398-3000 (Centre-ville) ou 514-398-7777 (Macdonald).
  4. Éloignez-vous de l’immeuble et rendez-vous au lieu de regroupement indiqué par l’équipe d’évacuation.

Approuvé par le Comité de sécurité des Services universitaires, 30 novembre 2010

Back to top