Nous avons tous des ancêtres communs. Certains ont vécu il y a quelques générations, alors que d’autres ont foulé la terre il y a plusieurs centaines de milliers d’années. Or, ces liens qui nous unissent se perdent souvent dans la nuit des temps. Ces liens généalogiques se retrouvent au centre d’une nouvelle étude menée à l’Université McGill.

Une découverte liée à un gène régissant la production d’énergie dans des cellules souches cancéreuses pourrait mener à un traitement plus efficace du cancer du cerveau. Selon une étude de l’Université McGill publiée lundi dans la revue «Nature Communications», la découverte peut mener à une nouvelle avenue dans le traitement du glioblastome, le cancer du cerveau le plus fréquent chez l’adulte. La démarche suivie au laboratoire a montré des résultats probants lors d’expériences précliniques sur des souris.

En dépit de nombreuses études génomiques, il n’existe aucune preuve attestant que la génétique soit à l’origine des disparités entre les Noirs et les Blancs au chapitre des maladies cardiovasculaires

Le professeur Philippe Gros de l’Université McGill a reçu la médaille McLaughlin de la Société royale du Canada (SRC) pour l’excellence soutenue de ses travaux de recherche importants en sciences médicales.


Les récentes avancées technologiques en génomique ont permis de mettre en lumière un grand nombre d’influences génétiques sur des maladies humaines complexes et communes telles que le diabète, l’asthme, le cancer ou encore la schizophrénie. Cependant, la découverte d’une variante génétique prédisposant à une maladie n’est que la première étape. Pour mettre ces connaissances scientifiques en pratique dans une optique de prévention ou de cure, incluant un traitement “sur mesure” pour le profil génétique donné d’un patient (médecine personnalisée) nous devons comprendre comment cette variante génétique affecte notre santé.
Des chercheurs de McGill ont découvert une petite région du génome qui joue un rôle déterminant dans le développement de troubles psychiatriques et de l’obésité. L’élément-clé serait la délétion du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF), un facteur de croissance du système nerveux dont l’activité est essentielle au développement cérébral.