FAQ

Comment contracte-t-on le VPH?

Les VPH qui infectent la région génitale sont transmis par voie sexuelle.

Les virus du VPH sont très fréquents. Tellement fréquents que plus de 75 % des femmes et des hommes présenteront ce type d’infection à un moment donné de leur vie et qu’entre 10 % et 70 % des femmes et des hommes ont contracté le VPH à un moment donné de leur vie. Le VPH est plus fréquent chez les jeunes femmes et hommes à la fin de l’adolescence et au début de la vingtaine.

Le VPH peut se transmettre par contact sexuel peau à peau, qu’il y ait ou non pénétration. Il peut se transmettre par rapport sexuel vaginal ou anal, ainsi que par rapport sexuel oral et masturbation mutuelle (attouchements génitaux). Les voies vaginale et anale sont particulièrement vulnérables à la transmission sexuelle du VPH et le risque de transmission est plus important en cas de pénétration sans condom. Cela dit, le VPH est également présent sur d’autres parties du corps comme la vulve, le scrotum et l’intérieur des cuisses, qui ne sont pas protégés par un condom. Il est par conséquent possible que les partenaires se transmettent le VPH même s’ils utilisent un condom.

Quels sont les signes et symptômes de l’infection par le VPH?

Les souches de VPH qui causent des verrues génitales ne provoquent pas le cancer. Les verrues génitales (ou condylomes) peuvent être planes ou avoir l'apparence d'un petit chou-fleur. Elles peuvent apparaitre sur la vulve, le col de l’utérus, le pénis, le scrotum, le rectum ou l'intérieur des cuisses.

Les souches de VPH qui peuvent causer un cancer sont souvent « silencieuses ». Elles n’occasionnent pas de signes ou de symptômes apparents et la plupart des personnes ne savent même pas qu’elles sont infectées. Pour la femme, la principale préoccupation est l’infection des cellules du col de l’utérus. Ces infections peuvent provoquer des changements dans les cellules du col que l’on peut observer au microscope comme dans le cadre du test de Pap (frottis cervico-vaginal).

Comment peut-on se protéger de l’infection par le VPH?

Toute personne qui se livre à des activités sexuelles avec un partenaire s’expose au risque de contracter le VPH.

Les rapports sexuels protégés, y compris l’usage du condom, peuvent réduire votre risque d’infection sexuellement transmissible. Plus le nombre de partenaires est élevé, plus le risque d’infection par le VIH augmente.

Existe-t-il un test de dépistage du VPH?

Actuellement, un test de dépistage de l'ADN du VPH a été approuvé au Canada à l'intention des femmes, mais pas pour les hommes.

Une fois qu’on a contracté le VPH, peut-on l’éliminer? Ou bien en est-on porteuse pour toujours?

La plupart des infections par le VPH chez les jeunes hommes et femmes sont passagères et ne durent pas plus d’un ou deux ans. Habituellement, l’organisme élimine spontanément l’infection. On estime que l’infection ne persistera que chez environ 1 % des femmes. Ce sont ces infections persistantes qui peuvent provoquer un cancer. Certaines recherches donnent à penser que le virus peut s'enfouir profondément dans la muqueuse ou dans la peau pendant plusieurs années à des concentrations impossibles à détecter. C’est ce qu’on appelle des infections « latentes ». Un test positif pour le VPH suivi d’un test négatif peut donc signifier deux choses différentes : soit que le virus a été complètement éliminé par l’organisme, soit que le niveau de l’infection est trop faible pour que le test biologique puisse permettre de le détecter. Par conséquent, le VPH pourrait « réapparaître » plusieurs années après l’infection (qu’il ait ou non été traité) lorsque le système immunitaire s’affaiblit (pour cause de vieillissement, de grossesse, de maladie, etc.) et causer des lésions. Nous ne savons pas quelle est la proportion d’infections par le VPH qui se transforment en forme latente, ni dans quelle proportion elles sont véritablement éliminées par l’organisme.

Si j’ai déjà contracté le VPH, est-ce que je peux le contracter à nouveau?

C’est possible. Il existe plusieurs souches de VPH. L’infection par une souche ne permet pas d’acquérir une immunité contre les autres souches. Toutefois, les recherches doivent encore déterminer si l’infection et l’élimination d’une souche de VPH confèrent une immunité contre les infections subséquentes par la même souche de VPH.

Existe-t-il un traitement curatif de l’infection par le VPH?

L’infection par le VPH elle-même ne peut être traitée, mais il existe un traitement pour les effets que cette infection peut occasionner.

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