Thèmes

Afin de mobiliser le plein potentiel de ses travaux, notre Institut divise la recherche en fonction de quatre grands thèmes :

Thérapeutiques anticancéreuses

Chaque type de cancer est dicté par de multiples – possiblement des douzaines – de mutations génétiques somatiques qui entrainent les changements autonomes de la cellule dans les voies de signalisation cellulaires. Ces changements finissent par influencer les caractéristiques de la croissance cellulaire et la tumorigénicité de la croissance des cellules, modifient la façon dont une cellule cancéreuse interagit avec son microenvironnement, détermine s’il y a présence de métastases qui mettent la vie en danger, et dictent la destinée des cellules souches du cancer.

L’ère de la génomie, toutefois, a  marqué l’arrivée d’une évolution sans précédent dans la caractérisation des constitutions génétiques des tumeurs individuelles, fournissant une carte potentielle du cancer même et de la méthode personnalisée pour traiter un patient.

Plusieurs chercheurs de l'Institut du cancer Goodman progressent à l’aide d’outils moléculaires à la fine pointe, de modèles animaux pré-cliniques définis génétiquement, d’échantillons de tumeurs cliniques, et de génomiques fonctionnelles pour identifier et valider de nouveaux médicaments et de nouvelles avenues thérapeutiques ou pour améliorer les résultats des thérapies existantes. Notre solide engagement visant à travailler en étroite collaboration avec les oncologues cliniques nous aident à nous assurer qu’une telle recherche peut de manière significative être transposée aux patients cancéreux.

Chef d'équipe : Pr Sid Huang

Caractère et plasticité des cellules souches

Le groupe Caractère et plasticité des cellules souches concentre ses activités sur les mécanismes cellulaires et moléculaires entrainant des décisions relatives au sort de la cellule dans le cadre du développement du cancer et de l’embryon.

Les intérêts de recherche comprennent les cellules souches, les cellules souches pluripotentes induites et la biologie progénitrice, en plus des spécifications d’une lignée, de la transition épithéliale-mésenchymateuse, la polarité de la cellule et la (dé)différenciation cellulaire.

 

Chef d'équipe :
Maxime Bouchard, Ph. D.

Oncométabolisme

Les cellules cancéreuses se divisant et migrant vers des sites métastatiques ont besoin d'éléments nutritifs spécifiques et d'énergie leur permettant de synthétiser de nouvelles cellules. Plusieurs chercheurs du Centre de recherche sur le cancer Goodman étudient comment les cellules cancéreuses rencontrent ces demandes énergétiques soutenues leur permettant de se diviser activement. Ces études constituent des études de métabolisme cellulaire ou, plus précisément, des études d'oncométabolisme. Les cellules cancéreuses produisent et utilisent l'énergie métabolique de façon très différente des cellules normales.

De façon particulière, les cellules cancéreuses dépendent pour leur croissance rapide de l'utilisation d'un sucre nommé glucose et d'un acide aminé nommé glutamine. Cette utilisation du glucose par les cellules cancéreuses est exploitée cliniquement; l'incorporation du 18Fluoro-déoxyglucose comme marqueur dans la tomographie à émission de positrons permet de visualiser les tumeurs en raison de la capture élevée du glucose par les cellules cancéreuses.

Les travaux récents développés par les membres de l'axe Oncométabolisme ont identifié des régulateurs pivots dans le métabolisme des cellules cancéreuses. Ils ont aussi démontré que les voies métaboliques déréglées sont associées aux cancers ne répondant plus aux traitements et aux cancers devenus métastatiques. De plus, les cellules cancéreuses métastatiques semblent développer un métabolisme différent quand elles commencent à migrer vers des sites métastatiques. Ce métabolisme dépend aussi de quels tissus distants seront affectés par les métastases.

L'objectif principal de l'axe Oncométabolisme est de développer un programme de recherche multidisciplinaire permettant une meilleure compréhension de ce domaine et aussi une exploitation de nouvelles stratégies pour bloquer les voies métaboliques principales nécessaires à la croissance et la survie de cellules cancéreuses.

Les succès passés et futurs de l'axe Oncométabolisme dépendent de l'intégration de la recherche fondamentale, dont le but est la compréhension des régulateurs fondamentaux du métabolisme, avec la recherche translationnelle, qui cible les études précliniques chez les animaux et des modèles humains dérivés des cellules cancéreuses afin d'évaluer de nouvelles stratégies thérapeutiques.


Chef d'équipe : Pr Vincent Giguère

Microenvironnement tumoral

Une tumeur croissante est non seulement composée de cellules cancéreuses, mais aussi de cellules stromatolithiques (fibroblastes, cellules endothéliales et cellules immunitaires) et de composantes de matrices extracellulaires auxquelles la collectivité réfère comme microenvironnement tumoral.

Le microenvironnement tumoral a d’importants effets sur la manière dont les cellules tumorales naissent et croissent et peuvent influencer l’ampleur des cellules cancéreuses agressives ou métastatiques. Nous apprenons maintenant que le microenvironnement tumoral peut toucher la manière dont les cellules cancéreuses peuvent réagir aux traitements actuels et peuvent jouer un rôle majeur dans le développement de la résistance thérapeutique.

L’objectif des chercheurs du Centre de recherche sur le cancer Goodman est de comprendre comment le microenvironnement tumoral change la manière dont croissent et se métastasent les cellules cancéreuses et comment nous pouvons exploiter cette connaissance pour mettre au point des stratégies pour cibler le microenvironnement tumoral afin d’améliorer les traitements du cancer.

Chef d'équipe : Pre Morag Park

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