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Grands Montréalais - La Chambre entend mettre davantage en relief la valeur des membres de son académie

Published: 16 November 2011

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) rend hommage chaque année à quatre citoyens exemplaires. Encore une fois, les quatre Grands Montréalais de 2011 ont été désignés par leurs prédécesseurs dans les secteurs économique, culturel, scientifique et social. Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre, salue ces personnalités et dégage des traits marquants des domaines où elles se sont respectivement illustrées.

Michel Leblanc insiste pour dire que la CCMM entend à l'avenir déployer encore plus d'efforts pour faire valoir le caractère d'exemplarité des lauréats: «Cette aventure des Grands Montréalais remonte à 1978 et en est donc à sa 33e présentation. Il est très important de dire que ces gens ne sont pas sélectionnés par la Chambre.» Ils ont été réunis, au fil du temps, au sein de l'Académie des Grands Montréalais, dont les membres sont appelés à voter pour les personnes qui vont joindre annuellement leurs rangs: «La barre est donc placée très haut et il n'y a aucun intérêt autre que de reconnaître de cette façon-là leur grande valeur.»

Aldo Bensadoun (BCom'64), homme d'affaires

Après avoir expliqué en détail la procédure suivie, il enchaîne avec cette appréciation à l'endroit d'Aldo Bensadoun, le lauréat 2011 du secteur économique: «Il est assez exceptionnel de voir que cet immigrant a construit au Québec une entreprise qui est extrêmement puissante et qui, de plus, rayonne à l'extérieur. D'origine plutôt modeste, à titre de petit-fils d'un cordonnier, il a puisé dans son vécu familial une compétence qu'il a développée en créant Aldo en 1972; cette firme compte maintenant plus de mille magasins, dont six bannières. Il possède une stratégie de pénétration des marchés et un modèle d'affaires qui sont exemplaires.» M. Bensadoun demeure toujours engagé dans les activités quotidiennes de son entreprise.

Au sujet du Montréal économique, il tient ces propos: «Dans son cas à lui, ce qui est majeur, c'est qu'il s'agit d'un commerce de détail reposant sur un produit de niche dont la demande est forte, notamment dans les pays en émergence. Il est donc intéressant de constater, pour quiconque se rend dans ces endroits-là, qu'il y a une classe moyenne qui est elle aussi émergente et qui désire se procurer des produits tels que ceux fabriqués par Aldo.» Le Montréal économique sort gagnant d'une telle réalité d'affaires.

Lire l'article complet : Le Devoir, 16 novembre 2011

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