Avez-vous déjà songé au fait qu’à long terme, les quarts de nuit pourraient affecter votre santé ? Une équipe de chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas (IUSMD), affilié à l’Université McGill, a découvert que l’expression de gènes régulant d’importantes fonctions corporelles ne s’adapte pas aux modifications de l’horaire du sommeil et des repas. Au contraire, dans la plupart des cas, elle continue d’obéir à une horloge biologique dont les rythmes restent calés sur le jour.
La découverte d’un nouveau mécanisme impliqué dans la dépression et son blocage par une molécule dotée d’effets antidépresseurs aussi forts que les traitements classiques offre une nouvelle compréhension de cette maladie et des pistes inédites pour développer de meilleurs traitements avec moins d’effets secondaires.
Une étude révèle l’impact du travail de nuit
Par Bruno Geoffroy, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal
Des animaux incapables de libérer la noradrénaline deviennent vulnérables à la dépression.
Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry (JAACAP) par l’équipe de la Dre Marie-Claude Geoffroy, chercheuse au CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal (Institut universitaire en santé mentale Douglas, Groupe McGill d’études sur le suicide) et au centre de recherche du CHU Ste-Justine, montre que les adolescents victimisés constamment pendant deux années scolaires sont cinq fois plus susceptibles d’avoir des idées suicidaires que des adolescents non victimisés.