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Le Devoir - Cancer de la prostate: dépister ou ne pas dépister?

Published: 17 November 2011

…La question n'est pas: dépister ou ne pas dépister, mais plutôt: quand traiter. Car, oui, une grande proportion de cancers de la prostate évoluent lentement sans devenir mortels. Entre les cas très clairs de cancers agressifs qui doivent être traités immédiatement et ceux, bénins, qui nécessitent un suivi, il est difficile de trancher pour tous les cancers qui tombent dans la zone grise entre ces deux extrêmes.

«Il faudra aller chercher dans les gènes, dans les marqueurs moléculaires, pour dire: ce cancer-là sera agressif et pas celui-là», dit le Dr Aprikian [l'Hôpital général de Montréal].

Grâce à un don d'un million de dollars de la famille Rémillard, une nouvelle chaire nommée en l'honneur du Dr Taguchi [l'hôpital Royal-Victoria], dont l'expertise est reconnue à travers le monde, explorera justement ces délicates questions. Celui qui reçoit toujours des patients à 78 ans a soulevé l'intérêt de l'homme d'affaires Lucien Rémillard avec un de ses projets de recherche qui explore la possibilité de traiter les tumeurs grâce à un courant électrique.

L'Université McGill doit maintenant recruter un chercheur de la relève pour éclairer le débat. [En photo : "C’est la première année que le Dr Armen Aprikian, urologue en chef au CUSM, participe au mouvement Movember. En date d’hier, il avait déjà amassé plus de 3400 $ grâce à sa moustache."]

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