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Foire aux questions sur la fermeture du Pavillon des sciences biologiques en raison d’un dégât d’eau

Publié: 22 February 2023

Sur cette page : Fermeture du pavillon | Information sur les analyses | Les effets de l’amiante sur la santé | Communications au sujet de la fermeture | Rénovation du Pavillon des sciences biologiques Stewart

Fermeture du pavillon

Pourquoi le pavillon a-t-il été fermé?

Dans la soirée du 5 février dernier et au petit matin, le 6 février, les températures extrêmes ont provoqué l’éclatement de deux conduites d’eau dans le Pavillon des sciences biologiques Stewart, si bien que des secteurs des ailes nord et sud ont été inondés.

Quelles mesures l’Université a-t-elle prises?

Lorsqu’un immeuble contenant de l’amiante est inondé, les fibres d’amiante confinées à l’intérieur des murs et des plafonds (où elles sont généralement sans danger) risquent d’être transportées par l’eau et de se retrouver à l’air libre, dans les pièces et les corridors (où elles peuvent poser un risque en se dispersant dans l’air ambiant). Nous avons donc procédé à un nettoyage d’une part pour remédier au dégât d’eau, et d’autre part pour retirer l’amiante qui aurait pu être transporté par l’eau. Parallèlement, nous avons fait exécuter de nombreuses analyses dans les ailes nord et sud.

Pourquoi le pavillon a-t-il été fermé si longtemps?

Après le nettoyage, tous les tests de qualité de l’air indiquaient que l’immeuble pouvait être fréquenté sans danger. Toutefois, les épreuves par frottis réalisées à ce moment ont révélé la présence d’amiante à l’état de trace. Même si nous aurions pu rouvrir le pavillon, puisque les résultats des analyses de qualité de l’air étaient conformes aux normes du gouvernement du Québec et de l’Université McGill, nous avons décidé de procéder à un autre nettoyage des zones où des traces d’amiantes avaient été détectées. Nous sommes conscients que cette précaution a retardé la réouverture du pavillon et comprenons que la situation a été grandement problématique pour bon nombre d’entre vous et a eu des répercussions indéniables et regrettables sur les activités d’enseignement et de recherche, notamment. Néanmoins, ces inconvénients étaient inévitables, puisque nous devions réparer les dégâts causés par l’inondation et nettoyer les secteurs touchés afin que notre communauté puisse réintégrer les lieux en toute sécurité.

Dans la soirée du mercredi 22 février, nous avons reçu les résultats des nouvelles analyses de qualité de l’air réalisées dans l’aile nord. Tout comme les résultats précédents, ils indiquaient que l’aile nord était sans danger selon les normes de sécurité du gouvernement du Québec et les normes plus rigoureuses mises en place à l’Université McGill : nous avons donc annoncé sa réouverture. 

Le mardi 28 février, dans l’après-midi, nous avons reçu les résultats des analyses supplémentaires réalisées dans l’aile sud. Comme cela avait été le cas avec l’aile nord, les résultats étaient parfaitement conformes aux normes de sécurité du gouvernement du Québec et aux normes plus rigoureuses mises en place à l’Université McGill. Nous avons donc annoncé la réouverture de l’aile sud.

Le pavillon est-il sûr?

Oui. Les analyses de qualité de l’air qui ont été réalisées dans les ailes nord et sud sont conformes aux exigences réglementaires provinciales. Tous ces tests, sans exception, ont montré que la qualité de l’air était conforme aux normes du gouvernement du Québec et aux normes plus strictes de l’Université McGill. 

Pourquoi le bâtiment n'a-t-il été correctement verrouillé que le mardi après-midi? Pourquoi était-il encore possible d'accéder au bâtiment pendant le week-end ainsi que lundi et mardi matin?

En fait, le bâtiment a été verrouillé dès le lundi 6 février en soirée (à l'exception d'une porte laissée déverrouillée par inadvertance, laquelle a permis à certaines personnes d'entrer dans l'édifice le mardi matin, malgré le message et la signalisation indiquant que le bâtiment était fermé). Des affiches informant les gens que le bâtiment était fermé ont été placées sur toutes les portes périphériques des blocs Nord et Sud à la fin de la journée du lundi (6 février).

Entre dimanche soir (5 février) et lundi en fin de matinée, l'accès aux zones inondées a été restreint par les agents de sécurité (y compris l'ensemble du bloc Sud, en raison de la localisation centrale des dégâts).

Lundi matin (6 février), l'approvisionnement en eau de l'ensemble du bâtiment a été suspendu pendant que l'on cherchait à identifier la source de l'inondation dans le bloc sud. Un message demandant aux usagers d'éviter le bâtiment a été diffusé à 8 h, informant également la communauté que les cours du matin avaient été déplacés en ligne ou annulés. Comme des personnes continuaient à entrer dans le bâtiment et que l'alimentation en eau avait été suspendue, un message informant la communauté que le bâtiment était fermé a été diffusé peu après 11 h.

Pourquoi l'ensemble du bâtiment a-t-il été fermé alors que seuls les trois niveaux inférieurs étaient touchés?

Il a été estimé qu'en raison de la localisation des inondations, il était difficile d'isoler les zones inondées.

Si de tels événements se répètent, comment allez-vous fournir le soutien administratif et opérationnel nécessaire aux occupants du pavillon Stewart?

Lorsque des événements ayant un impact sur la poursuite des activités se produisent, le Centre des opérations d'urgence (COU) est convoqué. Le COU mise sur l'expertise de divers intervenants et réunit des représentants de tous les secteurs de l'Université. Chaque situation est différente et aura des répercussions différentes. Le COU est chargé de planifier les actions nécessaires pour limiter l'impact d'un événement, en commençant par le maintien de la sécurité des membres de la communauté.

Au-delà de la gestion des urgences, l'équipe qui gère le COU est également chargée de la préparation aux urgences. Il s'agit notamment d'élaborer des mesures d'atténuation visant à minimiser l'impact d'événements inattendus sur les activités principales de l'Université. Le manque d'accès à d'autres espaces d'enseignement à l'Université, par exemple, fait partie des éléments qui seront examinés. De nombreux types d'événements peuvent se produire, de sorte qu'une partie du travail consiste à identifier les scénarios probables et à appliquer les leçons tirées des événements passés.

Pourquoi n'avons-nous pas eu accès à des espaces flexibles (flex spaces) ou à d'autres salles de classe? Pourquoi la reprogrammation des cours n'a-t-elle pas été organisée par le service central de réservation de salles de classe?

Malheureusement, il n'y a pas de moyen facile de reprogrammer un grand nombre de cours qui ont lieu dans de grandes salles de classe sur le campus. L'Université s'efforce d'accroître l'espace disponible pour la relocalisation d'activités, mais le problème demeure pour l'instant.

Au-delà de la gestion des urgences, l'équipe qui gère le COU est également chargée de la préparation aux urgences. Il s'agit notamment d'élaborer des mesures d'atténuation visant à minimiser l'impact d'événements inattendus sur les activités principales de l'Université. Le manque d'accès à d'autres espaces d'enseignement à l'Université, par exemple, fait partie des éléments qui seront examinés. 

Ce type d'incident pourrait se reproduire. Les critères utilisés pour décider de la fermeture de l'ensemble du bâtiment ou de la fermeture d'une zone affectée seront-ils transparents et communiqués aux occupants du bâtiment?

Les décisions de ce genre sont toujours prises sur la base des informations disponibles au moment de la prise de décision. Comme principe directeur, si une zone affectée peut être facilement identifiée et isolée, un événement similaire n'entraînera généralement pas la fermeture complète du bâtiment.


Information sur les analyses

Quelles analyses avez-vous effectuées?

Nous avons effectué trois types d’analyses :

  • Échantillonnage de matériaux : Ces tests consistent à prélever des échantillons de matériaux de construction (par exemple des murs ou des dalles de plafond) pour vérifier s'ils contiennent de l'amiante. Nous avons analysé les matériaux endommagés par les inondations afin d'identifier le risque potentiel de libération de fibres d'amiante par ces matériaux.
  • Épreuve par frottis : Ces tests consistent à essuyer des surfaces horizontales (bureaux, planchers, etc.) afin de détecter la présence de fibres d'amiante et d'orienter nos efforts en matière d'analyse de l'air. Nous ne sommes pas tenus par la loi québécoise de faire exécuter des épreuves par frottis, et nous ne pouvons pas non plus conclure, sur la seule foi de ces épreuves, qu’une zone est sans danger. Cependant, l’épreuve par frottis a son utilité, puisqu’elle indique si l’amiante est présent dans la pièce même (et n’est donc plus confinée à l’intérieur des murs). Lorsque cette épreuve révèle la présence d’amiante dans une pièce, il faut normalement nettoyer la pièce, puis procéder à une analyse de qualité de l’air.
  • Analyse de qualité de l’air : Au terme d’une analyse de qualité de l’air réalisée suivant le protocole du gouvernement et dont les résultats sont conformes aux normes de sécurité provinciales et de l’Université McGill, on peut conclure qu’une zone est sûre pour ses occupants.

Quels sont les résultats des analyses de qualité de l’air?

Vous trouverez ci-après les résultats obtenus dans les ailes nord et sud.

PAVILLON DES SCIENCES BIOLOGIQUES STEWART : RÉSULTATS DES ANALYSES DE QUALITÉ DE L’AIR

Date

Secteur

RÉUSSITE/ÉCHEC

22 février

Aile nord : 2e étage, toilettes pour femmes

RÉUSSITE

22 février

Aile nord : 2e étage, salle N2/15

RÉUSSITE

22 février

Aile nord : 2e étage, salle N2/7

RÉUSSITE

21 février

Aile nord : 2e étage, entrée du bureau de la sécurité

RÉUSSITE

21 février

Aile nord : 2e étage, escalier

RÉUSSITE

21 février

Aile nord : 2e étage, entrée des ascenseurs

RÉUSSITE

22 février

Aile nord : 3e étage, aire commune des ascenseurs

RÉUSSITE

22 février

Aile nord : 3e étage, escalier sud-ouest

RÉUSSITE

22 février

Aile nord : 3e étage, escalier nord-est

RÉUSSITE

22 février

Aile nord : 3e étage, salle N3/3

RÉUSSITE

21 février

Aile nord : 4e étage, aire commune des ascenseurs

RÉUSSITE

22 février

Aile nord : 4e étage, salle N4/3

RÉUSSITE

28 février

Aile sud : 1er étage, salle 9

RÉUSSITE

28 février

Aile sud : 1er étage, salle 1

RÉUSSITE

28 février

Aile sud : 1er étage, salle 2 

RÉUSSITE

28 février

Aile sud : 1er étage, salle S1/4 (auditorium) 

RÉUSSITE

28 février

Aile sud : 2e étage, salle S1/3 (auditorium) 

RÉUSSITE

28 février

Aile sud : 2e étage, salle 1 

RÉUSSITE

Devrez-vous effectuer d’autres tests par frottis pour déterminer s’il faut nettoyer de nouveau certains secteurs?

Dans les dernières tests par frottis, l’amiante était présent à l’état de trace seulement et, dans presque tous les cas, au seuil minimal décelable par le laboratoire; malgré tout, après ce dernier échantillonnage, nous avons procédé à un autre nettoyage complet, par précaution. Comme les analyses de qualité de l’air subséquentes ont confirmé que l’immeuble était sans danger selon les normes québécoises et les normes de McGill, il n’y avait pas lieu de refaire des tests par frottis.

Quelle est la valeur seuil de référence à l’Université pour les tests d'air?

Lorsque nous effectuons des tests d'air afin de vérifier la présence d'amiante, les résultats doivent être inférieurs au seuil de 0,01 fibre par centimètre cube. Il s'agit du même seuil que celui imposé par le gouvernement provincial après la réalisation de travaux effectués dans des conditions à risque en raison de la présence d'amiante pour assurer une occupation sécuritaire.

Pourquoi les normes de l’Université McGill sont-elles plus strictes que celles du gouvernement provincial?

La valeur seuil que l’Université McGill a intégrée aux normes de sécurité qu’elle applique à tous ses immeubles est de 0,01  fibre par centimètre cube d’air. Il s'agit de la valeur seuil utilisée par le gouvernement provincial pour assurer une occupation sécuritaire après la réalisation de travaux effectués dans des conditions à risque en raison de la présence d'amiante. En-dehors de ce type de travaux, le seuil réglementaire au Québec est de 0,1  fibre par centimètre cube d’air. McGill préfère utiliser le seuil plus bas de 0,01 en tout temps afin de nous assurer de la sécurité optimale de nos espaces. Nous fréquentons tous les immeubles de l’Université pour étudier, enseigner, travail et socialiser, et il est essentiel que nous y soyons, et nous nous y sentions, en sécurité. 

Pourquoi des tests par frottis ont-ils été effectués lors de cette inondation et non lors des inondations précédentes? Dans le passé, les tests d'air étaient les seuls tests nécessaires pour garantir un retour en toute sécurité.

Nous avons eu recours à des tests par frottis afin de guider l'opération de nettoyage et nous aider à déterminer quelles zones avaient été touchées par l'inondation et devraient faire l'objet d'analyses.

Allez-vous continuer à effectuer des analyses régulièrement maintenant que le pavillon est rouvert?

Oui. Nous continuerons à effectuer des analyses régulières de l'air dans le pavillon Stewart au cours des prochains mois. Nous avons identifié 24 endroits répartis sur les huit étages du bâtiment. Les résultats des analyses d'air seront affichés sur le site Web du service de Santé, sécurité et environnement. Si l'un des résultats n'est pas conforme aux normes de McGill, le contexte de ce résultat particulier sera évalué et, si cela est jugé nécessaire, les zones en question seront fermées, nettoyées et testées à nouveau. Comme nous effectuerons un contrôle approfondi de l'air dans le bâtiment, nous disposerons de plus d'informations qui devraient nous permettre d'isoler en toute sécurité la partie affectée du bâtiment sans avoir à fermer le complexe. 

Le registre de l'amiante sur le site Web de Santé, sécurité et environnement sera-t-il mis à jour plus régulièrement? Comment les occupants du pavillon Stewart peuvent-ils accéder aux dossiers d'analyse de l'amiante faites dans le bâtiment?

Le registre est l'un des outils qu'utilise l'Université dans le cadre de ses protocoles de gestion de l'amiante. Lorsqu'une intervention quelconque doit être effectuée (rénovation, travaux), les personnes chargées de sa réalisation ou de sa planification vérifient d'abord dans le registre (I) si la zone dans laquelle l'intervention aura lieu est répertoriée dans la base de données et (ii) si le bâtiment lui-même est répertorié comme contenant de l'amiante. Si (I), les mesures correspondantes pour les travaux dans des conditions d'amiante sont prises ; si (ii) il n'y a pas d'indication concernant la zone de travail spécifique, des échantillons locaux peuvent devoir être prélevés au préalable.

La mise à jour de la base de données a souffert du manque de personnel qu'a connu notre service de Santé, sécurité et environnement ces dernières années. De nombreux rapports sont archivés par l'unité sans être nécessairement disponibles dans le registre en ligne. Nous comptons tous les rendre disponibles en ligne éventuellement. S'ils ne sont pas disponibles dans la base de données, les rapports peuvent être obtenus auprès du service de Santé, sécurité et environnement. Les résultats des futurs tests d'air seront affichés sur le site de Santé, sécurité et environnement.

La base de données sur l'amiante est hébergée sur la plateforme myLab, qui a fait l'objet d'une mise à jour et d'une migration, achevées à la mi-février 2023.


Les effets de l’amiante sur la santé

L’amiante présent dans les immeubles est-il dangereux?

Comme on peut le lire sur le site du gouvernement du Québec, l’amiante a été utilisé dans la construction de nombreuses structures érigées au Québec entre 1930 et 1990. L’amiante pose un problème pour la santé si les fibres qu’il contient sont inhalées, c’est-à-dire si elles sont présentes dans l’air. Selon l’information fournie par le gouvernement, « les matériaux qui contiennent de l’amiante et qui sont en bon état ne libèrent pas de fibres dans l’air et sont donc généralement sans danger »

Quels sont les risques de l’amiante pour la santé?

Selon l’information fournie par le gouvernement du Québec sur les effets de l’amiante sur la santé, « le risque qu’une personne ait des problèmes de santé liés à l’exposition à l’amiante augmente avec la quantité de fibres d’amiante à laquelle elle a été exposée [ainsi qu’avec] la durée et la fréquence de son exposition aux fibres d’amiante ». Le gouvernement indique également que « les problèmes de santé associés à l’amiante sont rares dans la population en général »; ils sont plus fréquents chez les personnes qui travaillent dans les « mines d’amiante », dans les « usines de fabrication de pièces contenant de l’amiante » et dans les « secteurs de la construction et de la démolition ». Cela s’explique par le fait que les personnes qui occupent de tels emplois ont un risque considérablement plus élevé d’être exposées à l’amiante durant de plus longues périodes et à des niveaux supérieurs.

Pourquoi les stocks d’EPI de McGill sont-ils si bas? 

Quelques occupants du pavillon nous ont dit ne pas avoir eu accès à un EPI pendant la fermeture à cause de stocks limités. Malheureusement, c’est bien le cas. En raison de problèmes d’approvisionnement et d’une forte demande de notre communauté, nous avons de la difficulté à conserver des stocks excédentaires depuis le début de la pandémie de COVID-19. Les dates d’expiration de l’EPI compliquent également le maintien d’une réserve. Cela dit, nous redoublons d’efforts pour trouver des fournisseurs partout dans le monde et pour constituer des stocks suffisants et nous parer à toute éventualité. 


Communications au sujet de la fermeture

Comment se fait-il que la Faculté des sciences n'ait pas communiqué davantage avec les usagers du bâtiment?

Lorsque des situations comme celles qui se sont produites les 5 et 6 février 2023 au pavillon Stewart se produisent, le Centre des opérations d'urgence (COU) de l'Université est convoqué. Le COU mise sur l'expertise de divers intervenants et réunit des représentants de tous les secteurs de l'Université. Une fois activé, le COU prend en charge la gestion de la situation d'urgence, y compris les communications.

Des problème de communication sont survenus (annonces de dernière minute, non reçues par toutes les personnes concernées). Comment comptez-vous faire en sorte que ce genre de problème ne se reproduise plus?

Nous avons eu connaissance des problèmes liés à la diffusion des annonces. L'une des leçons que nous avons tirées de cette expérience est le beson de renforcer les listes qui sont à notre disposition pour avertir les membres de la communauté concernés par des événements spécifiques.


Rénovation du Pavillon des sciences biologiques Stewart

Le projet de rénovation dans l'aile ouest a-t-il repris et quel est le calendrier d'achèvement des travaux?

Les travaux ont repris le 23 février et nous en sommes à environ 70 % d'avancement pour la dernière phase du projet, à savoir l'aménagement intérieur. Nous devrions bientôt avoir une meilleure idée de la date d'achèvement des travaux. En attendant, nous planifions activement l'allocation des locaux.

Pour quand est prévu le début du projet de rénovation de l'aile nord?

Nous continuons à discuter du financement de ce projet avec le gouvernement. Il s'agit d'un projet majeur dont le coût s'élève à plus de 150 millions de dollars. Le gouvernement nous a autorisés à entamer la phase de planification (pour laquelle nous dépendons également du financement gouvernemental). L'expérience et les connaissances acquises dans le cadre du projet de l'aile ouest nous seront utiles dans le cadre de cette planification.

Quelles sont les solutions à court et moyen terme pour l'aile nord? Nous dépendons fortement de ce bâtiment pour l'enseignement et la recherche et nous continuerons à le faire après l'ouverture de l'aile ouest. Comment pouvons-nous nous assurer qu'il nous sera possible de continuer à utiliser le bâtiment d'ici à sa rénovation?

La présence d'amiante dans un bâtiment ne signifie pas que l'on ne peut l'utiliser. De nombreux bâtiments de McGill contiennent de l'amiante et nous avons mis en place des protocoles pour gérer les incidents impliquant de l'amiante. Les incidents tels que l'inondation des 5 et 6 février 2023 nous aident à identifier les zones des bâtiments qui peuvent nécessiter une vigilance accrue ou les composants des systèmes qui peuvent nécessiter une surveillance plus étroite. Par exemple, lors de futurs épisodes de températures extrêmes, nous pourrons renforcer la surveillance dans les zones les plus vulnérables. Par ailleurs, la rénovation complète du bâtiment n'exclut pas la réalisation de petites réparations qui peuvent nous aider à minimiser le risque que de tels incidents se reproduisent ou à limiter leur impact s'ils se produisent à nouveau.

Pourquoi la rénovation du pavillon Stewart dure-t-elle si longtemps?

La rénovation du pavillon Stewart est très complexe. Elle a dû être planifiée et exécutée une aile à la fois, car elle exige que les espaces soient vidés et il n'y a pas beaucoup de locaux libres à McGill où relocaliser les occupants, en particulier lorsqu'il s'agit d'accueillir des laboratoires. De nombreux facteurs peuvent avoir un impact sur la durée d'un projet, à commencer par :

  • L'obtention du financement nécessaire de la part du gouvernement.
  • La disponibilité de la main-d'œuvre : Au cours des dernières années, nous avons souffert d'une pénurie de main-d'œuvre sans précédent dans de nombreux secteurs, y compris celui de la construction.
  • La flambée des coûts : Le marché de la construction a connu une surchauffe ces dernières années et les prix ont atteint des niveaux inattendus. Dans le cadre du projet de l'aile ouest, nous avons dû annuler complètement un appel d'offres lorsque les deux seules offres reçues étaient considérablement plus élevées que le budget prévu. Cela a retardé le projet de plusieurs mois.
  • Contrôle de la qualité : Nous pouvons parfois être confrontés à des retards dus à des travaux qui n'ont pas été effectués correctement et qui doivent être refaits, ou à des erreurs ou omissions commises lors de la phase de conception et qui doivent être corrigées.
  • Gouvernance : Si, pour une raison quelconque, l'appel d'offres prend plus de temps que prévu, cela retarde l'approbation par le Conseil des gouverneurs, ce qui peut nous retarder de quelques mois supplémentaires.

 

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