
Dans le cadre des célébrations de son 10e anniversaire, l'ARUM était fière d'accueillir la première conférence nationale hybride de l'Association des retraités des universités et collèges du Canada (ARUCC), du 21 au 23 mai, 2025.
L'événement a accueilli plus de 100 participant(e)s en personne et 20 participant(e)s virtuel(le)s, avec une traduction simultanée pour les présentations. Les participant(e)s ont apprécié renouer avec leurs collègues, forger de nouveaux liens, échanger des idées sur leurs associations et participer à des présentations et des discussions dirigées par des universitaires locaux.
La conférence, centrée sur le thème Le bien-être de la personne, de la collectivité et de la planète, a inspiré des réflexions et dialogues constructifs.
Comité organisateur
Jacques Derome et Ginette Lamontagne, coprésidents
Mercedes Delacroix, Kate Maguire, Lina Naso, Bob Stanley
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L'IA est souvent présentée comme la révolution technologique de notre époque, mais l'informatique mobile a sans doute eu un impact plus profond et plus généralisé, transformant fondamentalement notre façon de vivre, de travailler et de communiquer. Des téléphones intelligents qui ont révolutionné la communication grâce à la messagerie instantanée, aux réseaux sociaux et aux appels vidéo, aux objets connectés permettant une interaction fluide avec le monde numérique et fournissant des flux continus de données personnalisées, l'informatique mobile est devenue partie intégrante de la vie quotidienne. Cette conférence explore ces transformations profondes, en mettant en lumière des projets du Shared Reality Lab qui illustrent non seulement comment l'informatique mobile et l'informatique connectée ont redéfini la société, mais soulignent également leur rôle essentiel d'interface entre l'humain et l'IA.
Jeremy Cooperstock est titulaire de la chaire Werner Graupe en génie de l'automatisation et professeur au Département de génie électrique et informatique, membre associé du Département de génie biomédical, membre du Centre sur les machines intelligentes et membre fondateur du Centre de recherche interdisciplinaire en musique, médias et technologie de l'Université McGill. Ses recherches, récompensées par de nombreux prix et prix du meilleur article, portent sur l'informatique multimodale et mobile, ainsi que sur l'utilisation de l'IA pour soutenir les tâches complexes d'interaction homme-machine.
Nous vivons une époque de crises multiples et entrecroisées – effondrement de la biodiversité, réchauffement climatique, itinérance, drogues toxiques, polarisation sociale - qui génèrent et amplifient les inégalités de santé par leurs impacts disproportionnés sur les individus et communautés historiquement marginalisés.
Les crises écologiques et sociales sont des événements potentiellement traumatisants, qui ont des impacts multiples et durables sur la santé et le bien-être. Les traumatismes peuvent survenir au niveau individuel, et aussi à une échelle collective, lorsque des communautés qui vivent des disparités structurelles et historiques subissent les impacts des crises.
La prévention et la réponse aux crises nécessitent une approche collaborative qui reconnait la complexité et favorise le croisement des savoirs pour soutenir la mise en œuvre d’interventions innovantes et adaptées aux besoins et souhaits des personnes et communautés les plus touchées.
Une approche sensible aux traumatismes permet de générer la santé et le bien-être, et favorise la résilience des collectivités, par la création d’espaces sécuritaires où les voix de tous.tes sont entendues et valorisées.
Dr David Kaiser
Le Dr Kaiser se décrit comme un « spécialiste en santé publique et médecine préventive (SPMP) possédant une formation en sciences environnementales et une décennie d’expérience en pratique de santé publique, principalement dans le domaine de la santé environnementale ». Il est directeur du programme de formation en résidence en SPMP à l’Université McGill et directeur médical associé à la Direction de la santé publique de Montréal, où il supervise l’unité de préparation aux situations d’urgence.
Dans le cadre d’une conférence qui se penche sur le mieux-être de la personne, de la communauté et de la planète, ma présentation sera une réflexion sur diverses pistes d’avenir. Je m’appuierai sur mon parcours de biologiste ayant travaillé depuis 40 ans sur la problématique des changements climatiques et de la conservation de la forêt tropicale. De plus une collaboration de plusieurs décennies avec les Premiers Peuples des Amériques en particulier ceux du Panama, mais aussi ceux du Québec et du Canada, m’a aidé à structurer mes réflexions sur la notion de collectivité.
Je parlerai donc du cycle du carbone, du rôle de l’affectation des terres dans ce cycle, de la protection de la biodiversité, d’atténuation des changements climatiques mais aussi de responsabilités et d’équité dans la recherche de solutions. En 1985 je soutenais ma thèse de doctorat sur le réchauffement global alors qu’en 1987, Mme Gro Brundtland intitulait son rapport à la World Commission on Environment and Development : Our Common Future. Cette idée d’une planète pour toutes et tous est demeurée au cœur de mes préoccupations. Pour terminer j’ouvrirai donc la discussion sur les gestes que nous pouvons poser afin d’assurer un tel avenir.
La professeure Potvin est une récente retraitée du département de biologie de l’Université McGill. Elle a acquis une réputation internationale pour ses travaux sur les forêts tropicales et leur rôle dans l’absorption et le storage du dioxyde de carbone, intimement liés à son intérêt pour les changements climatiques. Des décennies de recherche au Panama l’ont amenée à collaborer pleinement avec les Peuples autochtones locaux. Pendant six ans, elle a représenté le Panama lors de négociations internationales liées au climat.
Il est assez courant de penser à notre bien-être individuel en termes de santé, à la fois physique et mentale. Sur Internet, nous sommes bombardés de conseils sur ce qu’il faut faire et ne pas faire pour assurer, voire améliorer, notre santé et notre bien-être en général. Cette présentation parlera de la façon de naviguer dans ce foisonnement de conseils.
Nous vivons à une époque où les dernières recherches scientifiques sont à portée de quelques touches. Malheureusement, il en va de même pour l’accès à la pseudoscience. Les charlatans ont une longue histoire dans l’exercice de leur métier, mais jamais auparavant ils n’ont été une aussi grande menace pour le public qu’aujourd’hui. Ayant revêtu des blouses de laboratoire emblématiques de la science ou des costumes sur mesure de politiciens, ils sont plus difficiles à reconnaître. Encourager la pensée critique au sein du public est plus crucial que jamais.
Le Dr Schwarcz est le directeur du « Bureau pour la science et la société » de l’Université McGill, un bureau qui se consacre à la vulgarisation scientifique et à la sensibilisation aux ravages de la pseudoscience. Il est l’auteur de 20 livres et d’innombrables articles de journaux. De plus, depuis 45 ans Il a son propre programme à la radio, le « Dr Joe Show » et il joue un rôle central dans la publication hebdomadaire de son bureau sur Internet, avec des articles et des vidéos. Chimiste de formation, il aime dévoiler la science derrière de nombreux tours de magie.
Si vous n'avez jamais visité Montréal auparavant, c'est votre chance !
Des blocs de salles ont été réservés aux participants à la conférence à des tarifs préférentiels dans des hôtels à distance de marche du campus de l'Université McGill ainsi que dans des résidences étudiantes de McGill. Vous serez près du centre-ville, à proximité de restaurants, de galeries, de musées et de magasins.
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La réception de bienvenue et la conférence auront lieu à l'historique et élégant Club universitaire de l’Université McGill. La réception de bienvenue aura lieu dans la salle de billard et la conférence dans la salle de bal. Une visite du bâtiment sera disponible.
L’ARUM est très reconnaissante pour les généreuses contributions des commanditaires,
énumérés ci-dessous, qui rendent cette conférence possible.
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