Introduction from the Editors

Version française


By: Sarah Berry, Raphaël Charron-Chénier, Erin Denton, Sara Hall, Christine Proulx and Chuk Plante


McGill Sociological Review, Volume 2, April 2011, pp. 1-3


Dear Reader

Welcome to the second volume of the McGill Sociological Review. Our first volume was primarily a catalyst that enabled us to establish the human and capital infrastructure of our graduate student journal, produced by and for graduate students. To build on these initial successes, we implemented a double-blind graduate student peer-review process so that student authors and reviewers could gain some practical experience with peer-reviewed publication. After many months of work, we are proud to share with you the fruits of our – the editorial board’s, the reviewers’, and the authors’ – efforts.

It is one thing to talk about a double-blind peer-review process, but an entirely different matter to implement one. The MSR Editorial Board spent many hours researching and discussing different review templates, sorting out legal and copyright matters, and assembling numerous documents to guide authors and reviewers through this process. It has been an exciting and rewarding experience to take part in the bottom-up construction of an institution. A special thanks goes to the ongoing efforts of MSR Coordinator Leslie Cheung, who kept track of all these developments and helped us to stay on schedule.

In the current volume the reader will find papers addressing a variety of issues, from authors in very different sociological sub-fields and with a range of methodological approaches. All articles are situated in a North American context. The journal opens with a paper by Rebecca Scott, who navigates the ontological status of tissue, and examines its heterogeneous forms and meanings. This is followed by a paper by Jennifer Heller, who offers a creative and instructive framing of the experience of upwardly mobile white academics in class-blind America, and another by Rebecca Casey, who presents a pointed analysis of the experiences of Developmental Service Workers dealing with workplace stress leading to burnout. Next, France-Pascale Ménard shares her work on the determinants of the disruption of first marriages and common-law unions in Canada. Finally, the last two authors, Nicole Gulewitsch and Candice Shaw, bring us further south through a report on the framing process and role of identity in the Zapatista movement, and the story of Mexico’s agro-food industry and its impact on gender, race and class inequalities, respectively. Despite the wide variety of content in this issue, all of the contributions demonstrate a commitment to the advancement of sociology as a discipline and as a mechanism for informing human aspirations and well-being.

The call-out for submissions and peer-reviewers for this volume went to sociology departments across Canada. The number and quality of the papers that we received from across the country greatly exceeded our expectations. We would like to extend our gratitude to everyone who has taken an ongoing interest in our journal: to our readers, to those who provided expert advice, to the numerous authors who submitted their work, and in particular, to our many anonymous peer-reviewers.

Our main objectives for the coming year are to further develop our graduate student network across the country and to reach out more effectively to our francophone graduate student colleagues with the hope that we will increase our readership and better reflect the bilingualism that makes Canada unique by publishing articles in both English and French. We greatly look forward to reading your submissions for MSR’s volume 3.

Sincerely,
The Editorial Board
McGill Sociological Review

Cher/ère lecteur/trice,

Bienvenue à ce deuxième volume du McGill Sociological Review. Notre premier volume était principalement un catalyseur qui nous a permis de mettre en place l’infrastructure capitale et humaine de notre revue académique graduée, produite par et pour les étudiants de deuxième et troisième cycles universitaires. Dans le but d’innover à partir de cette première étape cruciale, nous avons implémenté un processus anonyme de révision par les pairs formé d’étudiants gradués pour que les auteurs et les réviseurs puissent acquérir de l’expérience pratique avec ce processus. Après plusieurs mois de travail, nous sommes fiers de partager avec vous les fruits de nos – le comité éditorial, les réviseurs et les auteurs – efforts.

C’est une chose the parler d’un système de révision par les pairs, mais une autre quand vient le temps de concrétiser cette vision. Le comité éditorial de MSR a passé plusieurs heures en recherche et en discussion de diverses formules de révision, ainsi que pour comprendre et régler des affaires légales et de droits d’auteurs et pour préparer l’ensemble des documents qui servent à guider les auteurs et les réviseurs dans ce processus. Faire parti de la mise en place d’une institution a été une expérience stimulante et gratifiante. Nous désirons remercier chaleureusement notre coordonnatrice Leslie Cheung pour ses efforts constants visant à s’assurer du bon développement de ce projet et du respect des échéanciers fixés.

Dans le présent volume, le lecteur trouvera des essais qui traitent de problématiques variées, de la part d’auteurs provenant de différents domaines de la sociologie qui utilisent donc diverses approches méthodologiques. Tous les articles sont situés dans un contexte nord-américain. La revue débute avec un essai de Rebecca Scott, qui parcourt le statut ontologique des tissus et examine leurs formes et significations hétérogènes. Cet essai précède celui de Jennifer Heller, qui offre une image créative et instructive de l’expérience de jeunes académiques caucasiens qui gravissent des échelons au sein d’une Amérique qui ne s’attarde pas à l’existence de classes sociales, et celui de Rebecca Casey, qui présente une analyse pointue des expériences de travailleurs sociaux tentant de composer avec le stress associé avec leur milieu de travail pouvant engendrer l’épuisement professionnel. Ensuite, France-Pascale Ménard nous partage les fruits de son travail sur les déterminants des dissolutions d’unions au Canada, plus particulièrement des premiers mariages et unions libres. Finalement, les deux derniers auteurs, Nicole Gulewitsch et Candice Shaw, nous transportent un peu plus au sud à travers leur présentation, respectivement, du processus de cristallisation et du rôle de l’identité dans le mouvement Zapatista et de l’histoire de l’industrie agro-alimentaire et son impact sur les inégalités de genre, de race et de classe. Malgré la grande variété dans le contenu de ce numéro, toutes les contributions démontrent un dévouement à l’avancée de la sociologie en tant que discipline et comme mécanisme guidant le bien-être et les aspirations humaines.

L’appel de communications et la demande de réviseurs pour ce volume ont été largement distribués dans les départements de sociologie au Canada. Le nombre et la qualité des essais reçus de partout au pays ont nettement dépassé nos attentes. Nous aimerions témoigner de notre gratitude à tous ceux et celles qui ont démontré un intérêt continu pour notre revue : à nos lecteurs, à ceux qui ont fourni leur expertise-conseil, aux nombreux auteurs qui nous ont soumis leurs essais, et tout particulièrement aux nombreux réviseurs anonymes.

Nos principaux objectifs pour l’année à venir sont de développer davantage notre réseau avec les étudiants gradués de tout le pays et de rejoindre de façon plus efficace nos collègues étudiants gradués francophones dans l’espoir d’élargir notre lectorat et de mieux refléter le bilinguisme qui rend le Canada si unique en publiant des articles en français et en anglais. Nous attendons avec impatience de pouvoir lire vos contributions pour le volume 3 de MSR.

Vôtre,
Le comité éditorial
McGill Sociological Review





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