John Nguyen en était à la deuxième année de son programme de maîtrise à l’Université York, à Toronto, quand la pandémie de COVID-19 s’est déclarée. Cet événement mondial a inspiré à l’étudiant une vocation claire et tracé son parcours professionnel.
Originaire de Toronto, John Nguyen a obtenu un baccalauréat en biologie de l’Université York. Puis, pendant sa maîtrise, il a étudié dans un laboratoire de génie biomédical, où il analysait les globules blancs présents dans la salive à des fins diagnostiques. La pandémie a fait ressortir clairement les applications concrètes de son travail.
« J’ai compris qu’on avait tendance à sous-estimer la capacité des maladies à causer des ravages dans le monde, et je me suis demandé quel était le meilleur moyen de se préparer à la prochaine catastrophe biologique. J’ai décidé de me consacrer à cette question fondamentale.»
Changement de cap en réponse à la pandémie
Le jeune Torontois et ses collègues ont rapidement réorienté leurs recherches vers un sujet suscitant un intérêt grandissant chez les chercheurs du monde entier : l’effet de l’utilisation de tests diagnostiques non invasifs sur le dépistage rapide.
En lisant les publications sur le sujet, il a vite constaté le rôle déterminant que jouaient les chercheurs mcgillois dans ce domaine, notamment la professeure Maryam Tabrizian, éminente chercheuse en génie biomédical. Il a décidé de soumettre sa candidature au programme de doctorat en génie biologique et biomédical (BBME) à l’Université McGill et, à son grand bonheur, a été admis.
Des avancées réelles et potentielles
En collaboration avec la professeure Maryam Tabrizian et la professeure associée Lidija Malice, du Conseil national de recherches du Canada, John travaille actuellement à la mise au point d’une nouvelle méthode de dépistage qui cible des molécules particulières d’une façon plus rapide et moins onéreuse que les méthodes classiques. Ces recherches ouvrent la voie à la découverte de nouvelles molécules présentant un meilleur potentiel thérapeutique et diagnostique.
« Il y a eu de grandes innovations dans ce domaine. Mais je pense que nous avons les connaissances et le matériel nécessaires pour aller encore plus loin, soutient-il. Lorsque nous aurons amené des changements concrets et indéniablement avantageux pour la société et l’humanité, nous aurons gagné notre pari. »
Motivé par les avancées que ses collègues et lui réalisent, le jeune doctorant entend poursuivre ses recherches à l’Université McGill pendant au moins trois ans. « Je trouve ces travaux emballants, parce qu’ils pourraient vraiment changer la donne dans le monde; j’ai donc vraiment envie de continuer et de voir jusqu’où nous pouvons repousser les limites. »
Selon lui, l’Université McGill offre le cadre parfait pour se consacrer à sa passion et faire évoluer son domaine de spécialité. « C’est un endroit où l’on trouve de grands érudits, dans ma discipline comme dans plusieurs autres. Il y a tant de possibilités ici; c’est un milieu idéal pour l’apprentissage et pour le développement professionnel et personnel.»