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Comment bâtir une communauté un patient, un atelier et une conférence à la fois

L’humble travail d’un doctorant en médecine expérimentale

Matthew Salaciak étudiait au baccalauréat en informatique et en arts numériques à l’Université Concordia lorsque sa mère a reçu un diagnostic de cancer. Sa vie a alors pris un tournant inattendu.

Matthew a cherché un moyen de mettre à profit sa formation universitaire unique pour contribuer concrètement à la lutte contre le cancer, et il l’a trouvé à l’Université McGill.

De nouveaux outils pour la recherche sur le cancer

Aujourd’hui en première année de doctorat en médecine expérimentale à l’Institut Lady-Davis, Matthew applique les principes de l’informatique pour aborder les problèmes sous un angle nouveau, stratégie cruciale dans la recherche sur le cancer. À l’aide du séquençage d’ARN unicellulaire, Matthew génère de grandes quantités de données, qu’il analyse ensuite à l’aide d’outils informatiques et d’algorithmes.

Sans formation en sciences de la vie, Matthew craignait d’être dépassé par ses pairs, mais il a trouvé des gens pour l’épauler à McGill.

Sa superviseure, la Dre. Nathalie Johnson, a joué un rôle crucial dans son parcours : « J’avais un profil très inhabituel, mais elle m’a donné ma chance et a changé ma vie. »

De fils inquiet à bénévole auprès des patients

Pendant que sa mère était traitée contre le cancer, Matthew a trouvé du soutien auprès du programme de liaison de l’USI, fondé par des étudiants de l’Université McGill. Aujourd’hui bénévole lui-même, il réconforte les familles et les patients dans les moments difficiles.

Participer au programme qui lui a été d’un si précieux secours lorsque sa mère était aux soins intensifs lui rappelle ce qui lui tient à cœur : « Tout ce que j’essaie de faire [par mes recherches], c’est d’améliorer les soins aux patients. Même si je ne fais pas partie d’une équipe de professionnels de la santé, j’apporte ma contribution. »

Membre des communautés artistique et scientifique

Même si son doctorat l’occupe beaucoup, Matthew reste actif sur la scène artistique montréalaise : il anime des ateliers sur les synthétiseurs, fait partie d’un collectif d’artistes, cogère une maison de disques et coanime une émission de radio communautaire.

À l’Université McGill, Matthew participe à la coordination des activités du Single Cell Club, où sont invités des conférenciers qui communiquent aux autres chercheurs les dernières avancées sur le séquençage d’ARN unicellulaire.

Les champs d’intérêt de Matthew peuvent sembler incompatibles, mais il y voit un dénominateur commun. «L’esprit de communauté est une valeur tellement importante, peu importe la communauté. J’apprends à communiquer, à transmettre des idées et à créer des cadres sûrs et enrichissants, que ce soit dans le milieu artistique, musical ou scientifique. »

Avide d’apprendre et d’aider

Lorsqu’il réfléchit à la place qu’il occupe parmi les chercheurs, notamment à l’Université McGill, Matthew se considère comme une personne « avide d’apprendre et d’aider » qui amène les gens à transmettre leurs expériences et leurs connaissances.

Matthew souhaite suivre une formation médicale après son doctorat et occuper un poste où il sera en contact avec les patients. Pour lui, ce serait le prolongement du travail qu’il fait déjà. « Que ce soit par l’art ou la science, on peut changer les choses de bien des façons. L’objectif ultime est d’améliorer la vie des gens. »

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