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Valérie Poirier

valerie.poirier1 [at] gmail.com (Valérie Poirier )est chercheuse postdoctorale (FRQSC) à l’Université de Guelph. Ses intérêts de recherche incluent l’histoire des mouvements sociaux, de la culture politique, de la santé, de l’expertise, des villes, de l’environnement et des sens.

Elle a récemment soutenu sa thèse de doctorat à l’UQAM, intitulée « Savoirs, mobilisations et la construction du risque environnemental de l’automobile durant les long sixties à Montréal ». Dans un premier temps, sa thèse s’appuie sur un cadre conceptuel interdisciplinaire, inspiré à la fois de la sociologie et de l’anthropologie du risque afin d’explorer la manière dont différents acteurs sociaux ont contribué à construire l’automobile comme un risque pour la santé et l’environnement à Montréal. Valérie met ensuite à profit la théorie des mouvements sociaux en se concentrant sur les mobilisations citoyennes face aux risques environnementaux de l’automobile. Elle démontre également comment les groupes environnementaux ont tenté de politiser ces risques, notamment en ancrant leur critique citoyenne de la pollution automobile dans un discours idéologique et démocratique qui s’appuyait sur la notion de citoyenneté et sur la nécessité de repenser la relation entre les citoyens et l’État. À partir de ses résultats de recherche, Valérie a récemment publié un article sur l’opposition à l’égard de la construction de l’autoroute Ville-Marie à Montréal au début des années 1970, paru dans un numéro spécial du Bulletin d’histoire politique qui porte sur le militantisme environnemental, dont elle assure la direction conjointement avec Stéphane Savard (UQAM).

Son projet de recherche actuel explore l’avènement et les conséquences de formes de perception neuves du bruit entre 1945 et 1980 à Montréal et cherche à comprendre comment le bruit est venu à être considéré comme la « quatrième » pollution, suivant celle de l’eau, de l’air et du sol. 

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