William Muller, PhD

Titre(s) académique(s): 

Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman
Département de biochimie
Université McGill

William Muller, PhD
Coordonnées
Adresse: 

Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman
Bureau : salle 516; Laboratoire : salle 507
1160, avenue des Pins
Montréal (Québec)  H3A 1A3

Téléphone: 
514-398-5847
514-398-4512 (labo)
Numéro de fax: 
514-398-6769
Adresse de courriel: 
william.muller [at] mcgill.ca
Prix et distinctions: 

1. Bourse de chercheur, Institut national du cancer du Canada, 1989-1995
2. Bourse de scientifique, Conseil de recherches médicales du Canada, 1996-2001
3. Chaire de recherche du Canada en oncologie moléculaire, Université McGill, 2002-2016
4. Membre de la Société royale du Canada, 2011

Publications (sélection): 
Recherches en cours: 

La recherche au laboratoire du professeur Muller est axée sur la progression des cancers du sein par l’utilisation de modèles de souris transgéniques. La progression de cellules épithéliales primaires mammaires vers un phénotype malin implique une multitude d’évènements génétiques incluant l’activation d’oncogènes dominants et l’inactivation spécifique de gènes suppresseurs de tumeur. Le laboratoire focalise sur le rôle des récepteurs tyrosine-kinase associés aux facteurs de croissance épidermiques (EGFR) dans l’induction des cancers du sein. Des niveaux d’expression élevés des membres de la famille des récepteurs EGFR sont observés dans une large fraction de cancers du sein sporadiques et de leurs lignées cellulaires dérivées. Par exemple, l’amplification et la surexpression du proto-oncogène ERBB-2/NEU est observée dans 20 à 30 % des cancers du sein et est inversement corrélée avec la survie des patientes.

Principalement, l’objectif de l’équipe du professeur Muller est de déterminer la contribution relative des différents membres de la famille des récepteurs EGFR ainsi que leurs voies de signalisation respectives lors de la progression des tumeurs mammaires induites par ERBB-2. Étant donné que l’inactivation germinale d’une de ces voies de signalisation peut provoquer une létalité embryonnaire ou périnatale, le laboratoire utilise un système de recombinaison CRE-LOX pour inactiver spécifiquement chacune des différentes molécules de signalisation dans l’épithélium mammaire des souris.

Les résultats de ces analyses biochimiques et génétiques permettront une avancée moléculaire importante pour la compréhension de l’induction de la tumorigenèse et la formation des métastases par ERBB-2.

Récemment, l’équipe a réalisé plusieurs recherches majeures, dont la démonstration que l’interruption spécifique de l’intégrine β dans les glandes mammaires mène à l’élimination des tumeurs mammaires dans un modèle de souris transgénique du cancer du sein humain. L’équipe a aussi démontré que la molécule de l’intégrine β est impliquée dans l’induction des tumeurs et que la kinase d’adhésion focale (FAK) couplée aux intégrines  joue un rôle critique dans la conversion d’hyperplasies prémalignes en cancer du sein. 

Finalement, le groupe de recherche a aussi montré que l’adaptateur ShcA est crucial pour la progression du cancer du sein associé à ErbB-2. D’autres résultats ont également démontré que la kinase liée aux intégrines (ILK) ainsi qu’ErbB2 sont requis pour le développement normal du cœur.

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