Avec son collègue généticien Judes Poirier, le neurologue de l’Université McGill Serge Gauthier vient de publier une nouvelle édition de leur livre La maladie d’Alzheimer. « Ces dernières années, on a de très bonnes nouvelles au niveau du diagnostic, qui est plus précis qu’avant », explique le Dr Gauthier dans son bureau du Centre McGill d’études sur le vieillissement, à l’Institut Douglas, à Verdun.
Rob Whitley, professeur adjoint, Département de psychiatrie, Université McGill
Le Projet Verglas, mené par la professeure en psychiatrie Suzanne King, étudie les conséquences du stress subjectif (ressenti) et objectif (mesuré, par exemple, par le nombre de jours sans électricité) vécu par les femmes enceintes au moment de cette catastrophe naturelle qui a figé sous la glace et plongé dans le noir une grande partie du Québec en janvier 1998. Il suit régulièrement et depuis 20 ans des « enfants du verglas », nés dans la foulée de cet événement.
Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry (JAACAP) par l’équipe de la Dre Marie-Claude Geoffroy, chercheuse au CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal (Institut universitaire en santé mentale Douglas, Groupe McGill d’études sur le suicide) et au centre de recherche du CHU Ste-Justine, montre que les adolescents victimisés constamment pendant deux années scolaires sont cinq fois plus susceptibles d’avoir des idées suicidaires que des adolescents non victimisés.
Nous sommes inégaux face au suicide. Tous ceux qui traversent des épreuves ou vivent de profondes dépressions ne passent pas à l’acte, loin de là. La façon de prendre des décisions est l’un des principaux facteurs qui nous protègent ou nous rendent vulnérables au suicide, montre une série d’études.
La prise de décision risquée se retrouverait chez de nombreux parents de personnes suicidées, ce qui expliquerait pourquoi on constate une certaine « héritabilité » du suicide.
Pas toujours facile de mettre au lit à une heure régulière des enfants qui vont à l’école. Mais une étude réalisée par des chercheurs de l’Université McGill et de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, à Montréal, révèle que l’effort en vaut vraiment la peine. En effet, les chercheurs ont découvert qu’une bonne nuit de sommeil est liée à une meilleure performance en mathématiques et en langues, des matières considérées comme de solides facteurs prédictifs du succès de l’apprentissage et de la réussite scolaire.
Une étude publiée dans la prestigieuse revue Nature Neuroscience par l’équipe de Sylvain Williams, P.h.D., du Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et de l’Université McGill, ouvre la voie à une meilleure compréhension des circuits neuronaux et des mécanismes dynamiques qui contrôlent la mémoire ainsi qu’au rôle d’un élément fondamental de l’hippocampe, une sous-région nommée subiculum.