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Québec Science récompense 3 découvertes faites à McGill

Publié: 4 January 2016

Par Chris Chipello

Le magazine Québec Science a retenu trois découvertes faites par des chercheurs de l’Université McGill parmi ses 10 découvertes de l’année. Cette liste annuelle récompense le meilleur de la science québécoise. Les chercheurs de l’Université McGill à l’origine de ces découvertes sont : Thomas Szkopek, département de génie électrique et de génie informatique, et Guillaume Gervais, département de physique; Jeffrey Mogil, département de psychologie, et Christine McCusker, département de pédiatrie et Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill

Voici un résumé des trois recherches retenues :

Christine McCusker - Éduquer le système immunitaire pour prévenir les allergies

Quand le printemps arrive, des millions de Canadiens souffrent d’allergie saisonnière.

Une équipe de recherche menée par Christine McCusker leur apporte une lueur d'espoir grâce à un vaccin qui serait capable de rediriger la réponse immunitaire et l’écarterait ainsi de la voie qui conduit au développement des allergies.

Les résultats ont des implications cliniques importantes car les allergies et l'asthme sont des conditions permanentes qui se déclarent souvent dès l’enfance et qui n’ont, pour l’instant, aucune cure.

« Pour la première fois, notre étude offre la possibilité de prévenir les allergies en utilisant une molécule qui éloigne la réponse immunitaire de la réponse allergique », explique l'auteure principale, Dre Christine McCusker, allergologue à l'Hôpital de Montréal pour enfants et professeure agrégée au Département de pédiatrie à l’Université McGill. « Cette découverte est très prometteuse puisque la molécule que nous avons développée peut être administrée sous forme de goutte dans le nez par pulvérisation ».

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Jeffrey Mogil - Les circuits de la douleur au masculin et au féminin

Une étude menée par des chercheurs de l’Université McGill et de l’Hospital for Sick Children (SickKids) à Toronto révèle pour la première fois que des cellules différentes interviennent dans les mécanismes de la douleur chez les souris mâles et femelles.

Cette découverte a une incidence considérable sur notre compréhension fondamentale de la douleur, sur la mise au point de la prochaine génération de médicaments pour le traitement de la douleur chronique – qui est de loin le problème de santé le plus courant chez les humains – et sur les méthodes utilisées dans le domaine de la recherche biomédicale fondamentale chez la souris.

« La recherche a démontré que les hommes et les femmes ont une sensibilité à la douleur différente et que plus de femmes que d’hommes souffrent de douleur chronique. Cependant, on a toujours présumé que les circuits de la douleur sont les mêmes chez les deux sexes », affirme le coauteur en chef de l’étude Jeffrey Mogil, Ph. D., titulaire de la chaire E. P. Taylor d’études sur la douleur à l’Université McGill et directeur du Centre de recherche sur la douleur Alan Edwards. « Le constat selon lequel les bases biologiques de la douleur pourraient être si fondamentalement différentes entre les hommes et les femmes soulève des questions importantes sur les plans de la recherche et de l’éthique si nous voulons diminuer les souffrances. »

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Thomas Szkopek et Guillaume Gervais - Le phosphore noir est-il le silicium de demain?

Alors que les scientifiques poursuivent leurs efforts à la découverte d’un matériau permettant d’emmagasiner davantage de transistors sur un microcircuit, une nouvelle étude menée en partenariat à l’Université McGill et l’Université de Montréal tend à démontrer le potentiel élevé du phosphore noir à cet égard.

Les chercheurs montrent que lorsque des électrons intègrent un transistor phosphoré, le processus ne s’opère qu’en deux dimensions. Selon les données recueillies, le phosphore noir pourrait aider les ingénieurs à relever l’un des plus importants défis à surmonter en matière d’électronique : la conception de transistors éconergétiques.

« Les transistors minces offrent une performance supérieure, car les électrons ne se déplacent qu’en deux dimensions », précise Thomas Szkopek, professeur agrégé au Département de génie électrique et informatique de l’Université McGill. « Rien n’est plus mince qu’une seule couche d’atomes. »

Cette recherche est le fruit d’une collaboration multidisciplinaire entre l’équipe de recherche en nanoélectronique supervisée par le professeur Szkopek, le laboratoire de nanoscience guidé par le professeur Guillaume Gervais de l’Université McGill et le groupe de recherche en nanostructures dirigé par le professeur Richard Martel du Département de chimie de l’Université de Montréal.

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