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...Et la justice sociale pour tous

Publié: 4 February 2010

Une fillette palestinienne handicapée de neuf ans ne peut se rendre à l’école parce qu’il lui est impossible d’emprunter les escaliers de l’immeuble où elle habite. De l’autre côté de la frontière, en Israël, une municipalité traduit ses résidants en justice pour défaut de réparation des canalisations d’eaux usées. En Jordanie, des femmes âgées ont mystérieusement perdu la vue.

Pour inhabituels que soient ces témoignages lorsqu’il est question du Moyen-Orient et de conflits, ces problèmes n’enminent pas moins la vie de nombreuses personnes. Fort heureuse ment, grâce à un travail d’équipe adapté, il est possible d’y remédier.

C’est ainsi qu’un groupement d’agences de service social a construit une passerelle pour permettre à la jeune Palestinienne d’avoir directement accès au réseau de transport en commun depuis le quatrième étage de son immeuble, que les résidants du quartier israélien ont appris qu’il appartenait en fait à leur municipalité de prendre en charge la réparation des canalisations et qu’après un bilan médical, les Jordaniennes âgées ont découvert qu’elles avaient simplement besoin de lunettes.

Ces solutions sont le fruit d’efforts d’un réseau d’avocats et de travailleurs sociaux en Palestine, en Israël et en Jordanie. Et même s’ils sont issus de cultures longtemps déchirées par les conflits, ils sont unis par un même engagement en faveur de l’enseignement public, du rayonnement com mu nau taire et de la recherche sur les politiques. Ils partagent également un autre point commun : leur rapprochement a été orchestré par l’École de service social de McGill.

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