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Des réponses à vos questions

Publié: 21 March 2023

Aux membres de la communauté du campus Macdonald,

D’abord, je tiens à remercier tous ceux et celles qui ont assisté à l’Assemblée générale de la semaine dernière. Nous avons reçu de nombreuses questions et y répondrons dans la mesure où nous avons l’information demandée. Aussi notre FAQ sera-t-elle actualisée dans les jours qui viennent; nous indiquerons la date pour vous aider à repérer les mises à jour.

On nous a notamment posé les questions suivantes : pourquoi avoir fermé l’immeuble, alors que les résultats des analyses de qualité de l’air n’ont jamais dépassé les seuils réglementaires? Pourquoi n’avons-nous pas refait des analyses d’échantillons de poussière? Pourquoi avons-nous fermé le pavillon après avoir détecté de l’amiante dans un échantillon de poussière? Nous avons fait appel à l’expertise de l’unité Santé, sécurité et environnement de l’Université pour vous fournir, ci-après, un complément d’information.

D’abord, faisons le point sur les diverses analyses réalisées et sur l’utilité de chacune.

  1. Échantillonnage en vrac
    De nombreux immeubles contiennent de l’amiante, matériau qui ne présente aucun danger lorsqu’il est contenu (par exemple à l’intérieur d’un mur). Les fibres d’amiante posent problème uniquement lorsqu’elles se détachent et se répandent dans l’air. L’Université a recours à l’échantillonnage en vrac pour tester les matériaux en mauvais état (une tuile brisée, par exemple); si le matériau renferme de l’amiante, on l’examine pour s’assurer qu’il est intact et que, dès lors, les fibres d’amiante ne peuvent pas s’en détacher. Si le matériau en question n’est pas intact, on doit le réparer ou le retirer. S’il est impossible d’agir immédiatement, on doit condamner le secteur jusqu’à ce que les travaux soient menés à bien.
     
  2. Prélèvement d’échantillons de poussière
    Le prélèvement d’échantillons de poussière (par frottis, par aspiration) permet de déterminer si des fibres d’amiante se sont détachées et si des analyses plus poussées s’imposent. Normalement, on ne ferme pas un immeuble après l’obtention d’un seul test positif, notamment parce que ce type de test peut révéler la présence d’amiante, mais n’indique pas si la quantité de fibres d’amiante dans l’air ambiant pose un danger pour la santé. Ainsi, la présence d’une seule fibre d’amiante dans la poussière prélevée sur toutes les surfaces d’une pièce donnera lieu à un résultat positif, mais on ne devra pas conclure pour autant à l’existence d’un risque pour la santé.

    Nous avons fermé le complexe le 31 janvier 2023 pour plusieurs raisons, notamment la présence de poussière qui, selon toute vraisemblance, provenait du chantier, et la détection d’amiante dans des échantillons de matériaux et de poussière. Nous nous devions d’agir.
     
  3. Analyses de qualité de l’air
    Pour assurer la sécurité d’un chantier où l’on soupçonne la présence d’amiante, le gouvernement du Québec préconise le recours aux analyses de qualité de l’air avant toute autre méthode. Selon l’article 3.23.16 (12) du Code de sécurité pour les travaux de construction du Québec, la concentration de fibres respirables d’amiante dans l’aire de travail doit être inférieure à 0,01 fibre/cm3 après la réalisation de travaux à risque élevé. C’est le seuil qu’applique l’Université lorsqu’elle fait exécuter des analyses de qualité de l’air.

    Le seuil prescrit par Québec pour les bureaux ou les salles de classe est nettement plus élevé, soit 0,1 fibre/cm3, mais dans tous ses immeubles, l’Université s’impose comme norme de sécurité le seuil le plus sévère, à savoir 0,01 fibre/cm3.

Réponses à certaines questions au sujet des analyses

  • Si les résultats étaient conformes aux seuils réglementaires, pourquoi avez-vous fermé les pavillons?
    Nous avons fermé les pavillons pour diverses raisons : résultat positif au test par frottis, matériaux endommagés contenant de l’amiante et présence de poussière qui semblait provenir du chantier. Bien que les analyses de qualité de l’air réalisées les 1er et 2 février aient produit des résultats ne dépassant pas le seuil de 0,01 fibre/cm3, le Centre des opérations d’urgence a fait exécuter des tests dans toutes les pièces des pavillons Macdonald-Stewart et Barton ainsi que dans les secteurs du pavillon Raymond accessibles pendant les rénovations.
     
  • Serait-il utile d’analyser d’autres échantillons de poussière?
    Lorsque les échantillons de poussière prélevés sur des surfaces contiennent de l’amiante, les lieux sont nettoyés conformément aux protocoles applicables en pareille situation. Par la suite, la meilleure façon de déterminer si des fibres d’amiante se sont introduites dans les locaux est l’exécution régulière d’analyses de qualité de l’air.

Si vous remarquez de nouvelles accumulations de poussière ou voyez des matériaux endommagés, veuillez appeler sans tarder le Centre d’appel des installations, au 514 398‑4555.

Nous vous remercions d’avoir soulevé des questions pertinentes. Vos inquiétudes sont parfaitement compréhensibles, et c’est pourquoi nous ferons de notre mieux pour y donner suite en actualisant cette FAQ dans les jours qui viennent. Comme l’a indiqué le principal par intérim, Christopher Manfredi, dans son courriel du 14 mars, nous devons impérativement en venir à comprendre le mieux possible ce qui s’est produit. Soyez assuré(e)s que nous faisons tout ce qu’il faut pour en arriver là.

Fabrice

Fabrice Labeau, co-vice-principal exécutif et vice-principal aux études; premier vice-principal exécutif adjoint (Études et vie étudiante); et chef de la planification du Centre des opérations d’urgence

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