Des Montréalais dénoncent l’ampleur du gaspillage alimentaire en épicerie
Des Montréalais se désolent de l’ampleur du gaspillage alimentaire, car ils voient passer, chaque semaine, un énorme camion rempli de nourriture provenant des épiceries qui ne l’ont pas vendue.
Des photos fournies au Journal de Québec montrent les fruits et légumes et les pains et pâtisseries accumulés dans le camion-benne qui vient chercher les matières organiques qui n’ont pas pu être données ou vendues par l’épicerie.
Le fonctionnement des commerces d’alimentation fait en sorte que des tonnes de nourriture prennent encore le chemin du compost et des poubelles, selon des experts.
«Il y a peu de joueurs en alimentation. Ils veulent rendre l’expérience d’achat attrayante avec des tablettes toujours pleines. Pour les conserves, ça va, mais les fruits et légumes, la durée de vie est plus limitée alors ça devient un problème», commente Pascal Thériault, agronome et économiste à l’Université McGill.
«Comme consommateurs, on a des attentes d’esthétisme: des carottes toujours droites, des pommes toujours belles, ça aussi ça contribue au gaspillage», ajoute-t-il.
Importante pour certains produits comme les viandes fraîches, la date «Meilleur avant» n’est fournie qu’à titre indicatif pour d’autres. Le yogourt, par exemple, peut rester comestible des mois après la fameuse date.