De la psychologie au droit du travail

« La Faculté de gestion Desautels nous pousse à devenir de meilleurs employés, et, surtout, de meilleures personnes. »

Ils forment un groupe diversifié aux multiples talents. Les majors de promotion du printemps 2022 de McGill sont des citoyens du monde aux trajectoires variées. Certains viennent de loin. D’autres ont grandi tout près d’ici. Grâce à leur brillant parcours universitaire, à leur leadership et à leur engagement – des qualités qu’ils déploient au service d’un monde meilleur – ces diplômés ont acquis le respect de leurs pairs. Le McGill Reporter a réalisé une série d’entrevues avec quelques-uns d’entre eux. Voici l’échange mené avec Théadora Sauvé, qui a prononcé le discours d’adieu de la cérémonie de la Faculté de gestion Desautels, le 1er juin dernier.

Où êtes-vous née?

Je suis née à Johnson, au Vermont. J’ai déménagé à Shefford, au Québec, à l’âge de deux ans, et à Montréal lorsque j’avais sept ans.

Pourquoi avez-vous choisi l’Université McGill?

Comme j’ai toujours été bilingue, mais que je n’avais jamais étudié en anglais, je voulais faire mon baccalauréat en anglais. Je voulais améliorer mon vocabulaire. De plus, McGill était l’école de mes rêves. Quand j’étais enfant et que je passais devant l’Université, je me disais qu’un jour j’irais à l’école dans ce « château ». J’aimais aussi la diversité des programmes offerts.

Quel diplôme avez-vous obtenu?

Un baccalauréat en commerce avec une mineure en psychologie et une concentration en ressources humaines et en relations de travail.

Quelle a été votre première impression du campus?

J’ai été marquée par l’immensité et la beauté du campus. À ma première visite, j’ai ressenti une immense gratitude de pouvoir étudier dans une université aussi belle et aussi réputée. Aujourd’hui encore, je suis émerveillée par la beauté des lieux.

J’avais aussi le sentiment que c’était l’aboutissement de quelque chose, comme si, d’une certaine façon, j’avais enfin réussi.

Quels ont été les moments forts de vos études à l’Université McGill?

  • La semaine d’intégration;
  • Les concours d’études de cas;
  • Les différents clubs dont j’ai fait partie et les nombreuses activités para-universitaires auxquelles j’ai participé. J’ai été membre du club Cocoa & Cacao et j’ai siégé au Cabinet de l’Association des étudiants de premier cycle en gestion, dont j’ai été la directrice RH.

Quels sont vos trois endroits préférés sur le campus?

  • Le Open Air Pub et le terrain inférieur;
  • Le café Gerts;
  • Le carrefour en Y, pour manger un bon hot-dog par une journée ensoleillée.

Quelles sont les plus grandes difficultés auxquelles vous avez fait face durant vos études à McGill, et comment les avez-vous surmontées?

L’une de mes plus grandes difficultés était que je ne savais pas vraiment dans quel programme je voulais m’inscrire. Fait cocasse, j’ai présenté une demande d’admission à six programmes à McGill pour finir dans un programme qui ne figurait même pas sur cette liste.

J’ai commencé comme étudiante en psychologie, puis, un an plus tard, je suis passée à la Faculté de gestion. C’était une excellente décision que je n’aurais jamais prise si ce n’était de Chantal Westgate, l’une de mes formidables professeures. Un de mes cours optionnels était son cours sur le comportement organisationnel et j’ai eu un coup de cœur pour la matière et la Faculté. Je lui ai posé quelques questions et ça m’a décidé à faire le saut. J’ai la chance de pouvoir la considérer comme ma mentore encore aujourd’hui.

Cela dit, après une autre année, j’étais encore un peu perdue et j’ai décidé de continuer mes études en droit. C’est pourquoi je considère que le fait de ne pas savoir dans quel domaine je voulais faire carrière a été l’une de mes plus grandes difficultés. Toutefois, sans ce parcours unique, je n’aurais jamais su que les relations de travail, et plus particulièrement le droit du travail, étaient ma passion.

Que comptez-vous faire à court et à long terme?

  • Court terme : étudier à la Faculté de droit de McGill;
  • Long terme : devenir avocate en droit du travail.

Parlez-nous de votre faculté et de vos camarades de classe. Quelle a été leur importance dans votre expérience à l’Université McGill?

Les membres de ma faculté ont été d’une grande gentillesse, toujours prêts à m’aider. Je suis très curieuse et déterminée, et ils ont toujours été là pour répondre à mes questions et m’appuyer.

Mes camarades de classe m’ont toujours encouragée à devenir une meilleure étudiante et à m’impliquer. La Faculté de gestion Desautels nous pousse à devenir de meilleurs employés, et, surtout, de meilleures personnes.

De plus, mes camarades de classe avaient beaucoup d’humour et étaient enthousiastes. Même s’ils travaillaient très fort, leur compagnie était toujours agréable et nous avons eu beaucoup d’occasions de forger des liens.

Qu’est-ce qui vous manquera le plus?

Les professeurs de la Faculté de gestion Desautels qui sont toujours à l’écoute des étudiants et qui s’assurent de notre pleine participation en classe.

Quel conseil donneriez-vous aux nouveaux étudiants mcgillois?

  • Impliquez-vous;
  • Informez-vous des ressources à votre portée; on est là pour vous aider.

Comment avez-vous vécu la pandémie?

C’était bien sûr une période très difficile. Mais j’ai eu la chance d’avoir des professeurs qui ont fait de leur mieux pour adapter leurs méthodes d’enseignement. Il y a eu un grand changement (pour le mieux) entre la première session, entièrement à distance, et la deuxième. J’ai vraiment eu le sentiment que les professeurs nous avaient écoutés. Cela dit, comme je suis très extravertie, j’ai eu beaucoup de mal à ne pas voir mes amis en personne. La reprise des cours en présentiel a été pour moi un moment formidable.

Quels sont les problèmes les plus importants auxquels le monde fait face aujourd’hui? Pensez-vous que nous saurons les résoudre et changer les choses?

Réchauffement climatique : Je sais que nous déployons des efforts, mais je ne crois pas qu’ils soient suffisants. Il s’agit d’un problème urgent, et, selon moi, nous devons agir rapidement si nous voulons que les choses changent.

Confidentialité de l’information : Je crois que la technologie a progressé plus rapidement que ce à quoi nous nous attendions, mais nous rattrapons le retard. La même chose s’est produite lorsque les automobiles ont été inventées, avant la réglementation routière. Nous allons y parvenir, mais il reste assurément encore beaucoup à faire.

Quelque chose à ajouter?

J’aimerais remercier l’Université pour cette formidable expérience et le soutien qu’elle nous a apporté, même durant cette période difficile. Mon expérience à McGill a dépassé mes attentes et je suis impatiente de continuer mes études ici, à la Faculté de droit.

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