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Winning iGEM 2023

Published: 1 May 2024

Dan Voicu (BEng’26), co-lead of the 2023 McGill iGEM team, described last year’s experience as busy! Students formed the team at the end of 2022 and spent the first two months of 2023 ideating their proposal. Then – around their regular course loads – they worked in the lab until the end of the semester. During the summer months, they implemented plans to raise money, contacting stakeholders that a small finance sub team had brainstormed. Throughout, they held workshops with the Montréal biotech community as well as a two-day conference. Right into November they worked in the lab, trying to get the most final results as they put the finishing touches to their presentation.

“My job was to keep everyone from exploding!” Voicu laughs when asked about his role as co-lead. “The way I did that was to talk regularly to each member, especially during times like mid-terms, which is when the competition took place. Everyone was on board though and worked hard right up to the end.”

Working outside the wet lab

Olivia Lopardo (BEng’25) was one of seven women on the 14-member McGill iGEM team. She was happy to be surrounded by female colleagues as they represented McGill in what has tended to be a male-dominated field. Lopardo applied to McGill because the Bioengineering program is not attached to another program. “It’s rare in this emerging field to find a program that allows you to major in Bioengineering and not be a minor that’s tacked onto something else.”

Lopardo helped assemble a two-day conference to present educational initiatives and connect various biotech companies in Montreal for the first time. “Working outside of the wet lab gave me experience in areas I’m interested in. I’m thinking about pursuing an MBA with a focus in Management, to eventually work with the R&D team of a pharmaceutical or biotech company.”

Mistakes and obstacles inevitable

Jean-Alexandre Bureau, a PhD candidate in Bioengineering, served as the graduate instructor for McGill iGEM 2023. “My job was basically to provide access to labs and equipment and then get out of the way.” Bureau was inspired by how dedicated the undergrads were in applying themselves to the project. When it came time to fly to Paris, he gave up his seat. “I wanted as many team members as possible to board that plane.”

Bureau started at McGill in the second cohort of the new Bioengineering program in 2017. “I chose McGill because they offered synthetic biology as a sub field – it existed completely outside of the area of devices.”

What advice would these members offer to the 2024 McGill iGEM team? Bureau says that remembering there is no perfect project is essential. “Mistakes and obstacles are inevitable, but don’t let them get in the way of the project’s success.”

Lopardo says that trust between team members means that you can always talk. “If you’re not worried about confrontation, you will get the best results.” Voicu echoes the importance of trust and respect, adding one other key element: “Fun! If the first two are in place, it’s easy to make sure it’s fun, and that means you’ll want to do it again.

Voicu and Bureau have begun their own entrepreneurial project in Engine. Seeing each other work on the iGEM project – their approach to science as well as in other settings – was instrumental in their getting together to work on a business idea.

See the futuristic visual made for iGEM 2023 that illustrates synthetic biology.

 


Remporter l’iGEM 2023

Dan Voicu (BEng’26), codirigeant de l’équipe iGEM 2023 de McGill, dit de sa dernière année qu’elle a été bien remplie! Les étudiants ont formé l’équipe en fin d’année 2022 et ont passé les deux premiers mois de 2023 à concevoir leur projet. Ils ont travaillé en laboratoire en parallèle de leurs cours réguliers jusqu’à la fin du semestre. Durant les mois d’été, ils se sont consacrés à collecter des fonds en contactant les parties prenantes qu’un petit sous-groupe financier avait envisagées. Tout au long, ils ont mené des ateliers ainsi qu’une conférence de deux jours avec la communauté biotechnologique montréalaise. Ils ont travaillé en laboratoire jusqu’en novembre, tentant de recueillir les résultats les plus définitifs possibles tout en peaufinant leur présentation.

Quand on l’interroge sur son rôle de codirigeant, Dan rit. « Mon travail a surtout consisté à m’assurer que personne n’explose! Pour ce faire, je parlais à chaque coéquipier régulièrement, surtout pendant les examens de mi-session, période à laquelle se déroulait la compétition. Tout le monde est resté à bord et a travaillé fort jusqu’au bout ».

Travailler hors du laboratoire humide

L’une des sept femmes de l’équipe iGEM de McGill qui comptait 14 membres, Olivia Lopardo (BEng’25) était heureuse d’être entourée de collègues féminines pour représenter l’Université dans un secteur traditionnellement masculin. Olivia a choisi McGill parce que le programme de bio-ingénierie y est indépendant. « Dans ce domaine émergent, les programmes qui permettent de se spécialiser en bio-ingénierie sans être greffés en tant que mineure à autre programme sont rares ».

Olivia a aidé à organiser une conférence de deux jours pour présenter des initiatives éducatives et mettre en contact diverses entreprises de biotechnologie à Montréal. « Travailler au-delà du laboratoire humide m’a permis d’acquérir de l’expérience dans des champs qui m’intéressent. J’envisage de faire une maîtrise en administration des affaires avec une spécialisation en gestion, pour éventuellement travailler en recherche et conception au sein d’une entreprise pharmaceutique ou biotechnologique ».

Des erreurs et des obstacles inévitables

Jean-Alexandre Bureau, candidat au doctorat en bio-ingénierie, a été le formateur diplômé de l’iGEM 2023 de McGill. « Mon travail a essentiellement consisté à faciliter l’accès aux laboratoires et à l’équipement, puis à laisser le champ libre », explique-t-il. M. Bureau a été inspiré par le sérieux des étudiants de premier cycle dans leur engagement envers le projet. Lorsqu’est venu le moment de s’envoler pour Paris, il a cédé sa place. « Je voulais que le plus de membres de l’équipe puissent monter à bord de l’avion ».

Jean-Alexandre a rejoint McGill en 2017, au sein de la deuxième cohorte du nouveau programme de bio-ingénierie. « J’ai choisi McGill parce que la biologie synthétique y était proposée en tant que sous-domaine autonome, en dehors du champ des appareils ».

Quels conseils ces membres auraient-ils à offrir à l’équipe iGEM 2024 de McGill? Pour Jean-Alexandre Bureau, il importe de garder en tête qu’aucun projet n’est parfait. « Les erreurs et les obstacles sont inévitables, mais ne les laissez pas entraver le succès du projet. »

Pour Olivia Lopardo, établir un climat de confiance entre les membres de l’équipe rend le dialogue possible en tout temps. « Si vous ne vous souciez pas des confrontations, vous obtiendrez les meilleurs résultats ». Dan Voicu fait aussi écho à la valeur de la confiance et du respect, et ajoute un troisième élément clé : « Le plaisir! Si les deux premiers éléments sont en place, ça deviendra facile d’avoir du plaisir, ce qui vous encouragera à répéter l’expérience ».

Messieurs Voicu et Bureau ont d’ailleurs entrepris un projet d’entreprise au sein du Centre Engine. C’est en observant leur façon respective de travailler sur le projet iGEM et leur approche de la science qu’ils ont décidé de travailler ensemble sur une idée d’entreprise.

Voir le visuel futuriste illustrant la biologie synthétique réalisé pour l’iGEM 2023

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