Première Guerre mondiale

Dr Herbert Stanley Birkett
Durant la Première Guerre mondiale, plus de 3 059 membres des corps étudiant et professoral de McGill sont appelés au service actif. Mené par le professeur de génie V. I. Smart, le contingent mcgillois du Corps-école d’officiers canadiens forme les officiers de la Milice membres du 148e bataillon du Corps expéditionnaire canadien, qui appareille pour l’Angleterre en septembre 1916.

De nombreuses McGilloises servent également au front comme ambulancières, infirmières et bénévoles à Montréal. Ethel Hurlbatt, directrice du Collège Royal Victoria de McGill, préside le comité du Registre des femmes en service, qui soutient l’effort de guerre et assure la stabilité continue de la population active de Montréal.

À Dannes-Camiers et à Boulogne, en France, le Dr Herbert Stanley Birkett, doyen de la Faculté de médecine, dirige l’Hôpital no 3 de McGill, première unité hospitalière de la guerre mis sur pied par une université. L’unité de 1 040 lits, dont le personnel est formé de professeurs et d’étudiants en médecine de McGill ainsi que d’infirmières des écoles de sciences infirmières des hôpitaux Royal Victoria et général de Montréal, offre des soins médicaux et chirurgicaux aux combattants.

Le Livre du souvenir, exposé dans la passerelle reliant les bibliothèques McLennan et Redpath, dresse la liste des 363 McGillois morts au front. Parmi eux, le lieutenant George Irvine Baillie (étudiant en génie chimique), le lieutenant Gordon Home Blackader (diplômé en architecture) et le capitaine Percival Molson (athlète étoile de l’Université) ont donné leur nom aux bibliothèques des départements de chimie, d’art et d’architecture et au stade de football.

Vitrail commémoratif au Pavillon Strathcona
En outre, le Pavillon Strathcona abrite un vitrail à la mémoire de trois professeurs de McGill tombés lors de la Grande Guerre : les lieutenants-colonels Roland Playfair Campbell et Henry Brydges Yates et le major John McCrae. Après la mort au combat d’un ami intime, le Dr McCrae, à bord d’une ambulance, écrit un poème dont les images indélébiles ont galvanisé notre nation endeuillée : « Au champ d’honneur, les coquelicots/Sont parsemés de lot en lot/Auprès des croix… ».

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