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Message du Dr David Eidelman

Rapport sur la recherche sur l’amiante
Publié: 17 October 2012

Le 4 avril 2012, j’ai communiqué les mesures que prenait la Faculté de médecine à la suite des allégations relatives aux travaux de recherche sur l’amiante du Pr J. Corbett McDonald de l’Université McGill. À la suite d’une étude préliminaire, j’ai demandé un avis additionnel au commissaire à l’intégrité de la recherche de McGill, le Pr Abe Fuks, conformément à la Section 4.2 de la Réglementation en matière d’enquête relative à une inconduite en recherche. J’ai reçu le rapport et les recommandations du commissaire à l’intégrité de la recherche, que je partage aujourd’hui avec vous, ainsi qu’avec les membres du Conseil des gouverneurs et du Sénat, les médias, et le grand public.

Le commissaire à l’intégrité de la recherche de McGill n’a découvert aucune preuve soutenant les allégations d’inconduite en recherche émises contre le Pr John Corbett McDonald relativement aux travaux qu’il a menés sur les répercussions de l’amiante sur la santé.  Le rapport déposé par le docteur Abe Fuks, résultat d’une analyse exhaustive, conclut que la tenue d’une enquête sur les travaux du professeur McDonald, qui a quitté McGill à la fin des années 1980, n’est pas justifiée. Par conséquent, je ne demanderai pas d’autres enquêtes.

Dans son rapport, le docteur Fuks indique que le professeur McDonald reconnaît clairement dans ses publications – les premières datant des années 1960 — avoir reçu un soutien financier de la part de l’industrie de l’amiante. Le commissaire à l’intégrité de la recherche mentionne également qu’il n’existe aucune preuve selon laquelle les commanditaires des travaux du professeur McDonald auraient exercé une quelconque influence sur les données ou les conclusions qui en ont découlé. Avec son équipe de recherche, John Corbett McDonald a clairement démontré que l’amiante sous toutes ses formes augmente le risque du cancer du poumon, que les données qu’ils ont recueillies « ont été corroborées par d’autres groupes » et que « leur solidité a résisté à de nombreux examens et enquêtes judiciaires ».  

Dans son rapport, Abe Fuks mentionne par ailleurs que l’analyse qu’il a faite des données pertinentes « n’accorde aucune crédibilité » aux allégations selon lesquelles McGill aurait été de connivence avec l’industrie de l’amiante, dans le but de promouvoir l’utilisation de ce minéral.

Je remercie le docteur Fuks pour son examen minutieux ainsi que pour ses recommandations à l’égard des questions et préoccupations qui en ont découlé.  Comme intervention immédiate à ce rapport, la Faculté de médecine de l’Université McGill compte organiser une conférence académique portant sur l’utilisation de substituts sécuritaires à l’amiante, particulièrement dans les pays en développement, et sur des sujets d’intérêt public. Cela fait partie de notre rôle en tant qu’université de promouvoir la discussion et le débat sur des questions d’actualité et d’ainsi assurer la création de nouvelles connaissances.

Le rapport complet peut être consulté à :

https://www.mcgill.ca/senate/senate-2012-2013/senate-2012-2013-meeting-documents/october-17-2012

 

 

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