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Mai 2016 - Mois de la sensibilisation à la sclérose en plaques

Publié: 2 May 2016

Mai 2016 - Mois de la sensibilisation à la sclérose en plaques

 

Le traitement et la recherche de la sclérose en plaques sont depuis longtemps au cœur des champs d’intérêt de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal, appelé plus simplement le Neuro, un membre illustre de l’Université McGill et du Centre universitaire de santé McGill. C’est d’ailleurs le Neuro qui a créé la première clinique de SP au Canada. Son personnel hautement spécialisé s’appuie sur les plus récentes données de recherche et méthodes de traitement, dans un cadre clinique axé sur l’innovation et le progrès.

Les soins cliniques de la SP

Chaque année, quelque deux mille patients sont traités à la clinique de SP du Neuro. Son équipe multidisciplinaire peut prendre en charge les nombreux aspects de la sclérose en plaques, qu’il s’agisse de la mobilité réduite d’un patient ou des besoins des membres de sa famille qui tentent de faire face aux difficultés qu’il vit. Le personnel de la clinique de SP compte des neurologues, du personnel infirmier spécialisé, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes et des travailleurs sociaux. Dans le cadre de son approche novatrice à la recherche et au traitement, la clinique de SP invite les patients à prendre part à des essais cliniques de nouveaux médicaments contre la SP, en étroite collaboration avec l’Unité de recherche clinique du Neuro.  Pour tout renseignement, veuillez consulter http://cru.mcgill.ca/

 

Le Neuro contribue au développement du premier médicament pour la SP progressive primaire

Des essais cliniques de phase III menés à l’Unité de recherche clinique (URC) avaient comme participants certains des 732 patients ayant pris part aux essais cliniques multisites ORATORIO du médicament Ocrelizumab, le seul dont l’efficacité est démontrée pour la sclérose en plaques progressive primaire (SPPP). Cette forme de SP est caractérisée par la détérioration progressive constante de la fonction neurologique sans poussées précédentes ou concomitantes.

« D’après les résultats de l’essai clinique ORATORIO, le médicament Ocrelizumab diminue de 24 [PC1] % la progression de l’invalidité clinique chez les patients atteints de SPPP comparativement au placebo. Cet effet a été observé pendant au moins 12 semaines, tel que mesuré par l’échelle étendue du statut d’invalidité », précise Dalinda Liazoghli, responsable d’un groupe à l’URC. « C’est très encourageant. Il s’agit du premier de plusieurs médicaments testés à pouvoir agir sur le cours de la maladie progressive primaire. »

Le Neuro a commencé les essais cliniques du médicament tôt en 2012. Les participants continueront d’avoir accès au médicament jusqu’à ce qu’il soit offert commercialement dans la phase d’essai ouvert de l’essai ORATORIO. Le médicament attend l’approbation de Santé Canada et du Secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA).  Si tout va bien, le médicament arrivera sur le marché en 2017. Ocrelizumab est le nom scientifique du médicament, qui sera vendu sous un nom générique, à déterminer.

La FDA a approuvé 13 médicaments modificateurs de la maladie pour les formes rémittentes de SP, mais aucun médicament modificateur de la maladie n’a encore été approuvé pour traiter la SPPP.

L’URC du Neuro a aussi contribué au développement du médicament Aubagio pour les patients atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente. Le médicament, approuvé au Canada en 2014, se prend par voie orale une fois par jour.

Les patients du Neuro atteints de SP récurrente-rémittente peuvent se voir prescrire le médicament Lemtrada, administré par infusion intraveineuse. À l’instar d’Aubagio, Lemtrada agit pour réduire la fréquence des poussées et retarde la progression de l’invalidité physique.

L’un des premiers médicaments pour traiter la SP, le Copaxone, est aussi prescrit aux patients du Neuro. Il sert à produire des cellules immunitaires endommageant moins la myéline, cette gaine protectrice des axones. La détérioration de la myéline a été liée à la SP.

 

Le Neuro contribue au développement du premier médicament pour la SP progressive primaire

Des essais cliniques de phase III menés à l’Unité de recherche clinique (URC) avaient comme participants certains des 732 patients ayant pris part aux essais à l’échelle mondiale du médicament Ocrelizumab, le seul dont l’efficacité est démontrée pour la sclérose en plaques progressive primaire (SPPP).

« Les résultats ont montré que le médicament Ocrelizumab diminue de 25 [PC2] % la progression de la maladie chez les patients atteints de SPPP, une réduction importante », précise Dalinda Liazoghli, responsable d’un groupe à l’URC. « C’est très encourageant. »

Le Neuro a commencé les essais cliniques du médicament tôt en 2012. Les participants continueront d’avoir accès au médicament jusqu’à ce qu’il soit offert commercialement. Le médicament attend l’approbation de Santé Canada et du Secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA).  Si tout va bien, le médicament arrivera sur le marché en 2017. Ocrelizumab est le nom scientifique du médicament, qui sera vendu sous un nom générique, à déterminer.

L’URC du Neuro a aussi contribué au développement du médicament Aubagio pour les patients atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente. Le médicament, approuvé au Canada en 2014, se prend par voie orale une fois par jour.

Les patients du Neuro atteints de SP récurrente-rémittente peuvent se voir prescrire le médicament Lemtrada, administré par infusion intraveineuse. À l’instar d’Aubagio, Lemtrada agit pour réduire la fréquence des poussées et retarde la progression de l’invalidité physique.

L’un des premiers médicaments pour traiter la SP, le Copaxone, est aussi prescrit aux patients du Neuro. Il sert à produire des cellules immunitaires endommageant moins la myéline, cette gaine protectrice des axones. La détérioration de la myéline a été liée à la SP.

 

La recherche sur la SP au Neuro

Plus de 50 membres du personnel du Neuro mènent des études en laboratoire et cliniques dans le domaine de la SP. Ils s’aident de la technologie scientifique la plus pointue en imagerie cérébrale et des récents outils de biologie cellulaire pour étudier la maladie de tous les angles et à tous les stades. Les fondamentalistes et les médecins cliniciens du Neuro collaborent étroitement pour matérialiser la recherche en thérapies cliniques :

Le Dr Yves Lapierre, neurologue, est le directeur de la clinique de SP. Il mène des essais cliniques sur des médicaments et conçoit des programmes de prescription plus efficace de médicaments de manière à prévenir les poussées.

Le Dr Paul Giacomini est codirecteur de la clinique de SP. S’appuyant sur son expertise en SP et troubles neuro-inflammatoires, il réalise au moyen de techniques de pointe de neuroimagerie des essais cliniques évaluant de nouveaux traitements pour la SP rémittente et progressive. Il met au point de nouvelles techniques d’imagerie pour identifier les mécanismes de traitements pouvant modifier le cours de la maladie. Il est très actif en éducation médicale et dirige le programme de recherche postdoctorale sur la SP à l’Université McGill.

Le Dr Amit Bar-Or, neurologue et immunologiste, étudie les propriétés des cellules immunitaires, les cellules souches et leurs interactions avec les cellules nerveuses. Il est directeur associé (recherche translationnelle) du Neuro et il dirige le programme de thérapeutique expérimentale du Neuro qui traduit les résultats de la science fondamentale en nouvelles thérapies pour la SP. Le Dr Bar-Or préside le Réseau canadien de cliniques de SP, un consortium de cliniques canadiennes pour les patients, le personnel clinique, les médecins et les chercheurs.

Le Dr Jack Antel est un neurologue qui s’intéresse au rôle des interactions entre les cellules nerveuses et immunitaires dans la SP. Il étudie aussi les cellules gliales et les facteurs qui pourraient contribuer à la remyélinisation.

Alyson Fournier, Ph. D., est une neuroscientifique qui se penche sur les lésions des cellules nerveuses et leur origine. Ses travaux concernent la réparation des cellules nerveuses endommagées par la SP. 

Le Dr Douglas Arnold est neurologue et expert en IRM. Il utilise des techniques d’IRM de pointe pour mieux comprendre les effets de la SP sur le cerveau et les effets des nouveaux traitements sur la maladie.

Tim Kennedy, Ph. D., est un neuroscientifique qui mène de la recherche sur la formation de la myéline aux premiers stades de la croissance et sur son maintien dans le cerveau à maturité.  Ses travaux visent à découvrir de nouvelles méthodes qui favorisent la remyélinisation.

La Dre Daria Trojan est une physiatre qui évalue et prend en charge les symptômes des patients ayant la SP. Avec la collaboration d’un spécialiste du sommeil, le Dr John Kimoff, elle mène un essai clinique contrôlé randomisé d’un traitement du syndrome d’apnée ou d’hypopnée obstructive du sommeil chez des personnes atteintes de sclérose en plaques.

Renseignements cliquez-ici.

 

La sclérose en plaques

• Le Canada a un des taux les plus élevés de SP au monde – environ 1100 nouveaux cas chaque année. Des 50 000 Canadiens atteints de SP, plus d’un sur cinq vit au Québec.

• La SP est l’une des maladies neurologiques les plus répandues chez les jeunes Canadiens. Des enfants de deux ans peuvent en être atteints, mais la maladie se manifeste en général dans la fleur de l’âge, entre 15 et 40 ans.

• Les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes de contracter la SP.

• La SP attaque des zones du cerveau et de la moelle épinière. Les symptômes usuels sont une fatigue extrême, des problèmes d’ordre visuel et sensoriel, la perte de l’équilibre et, à terme, la perte du contrôle musculaire qui mène à la paralysie.

• La SP peut être décelée au premier stade par des examens d’IRM qui révèlent des cicatrices, typiques de la maladie, dans le système nerveux.

• La cause de la SP reste inconnue. Des données scientifiques indiquent qu’un élément majeur est une maladie auto-immune affectant la myéline, une substance qui gaine les axones, ces minces brins propageant les signaux entre les cellules nerveuses du cerveau.

 

La SP a plusieurs formes

1. La SP cyclique dès sa survenue : cette forme la plus répandue est marquée par de vives poussées des symptômes que suivent des périodes de rémission de durée variable, ce qui n’empêche nullement la progression de la maladie avec le temps.

2. La SP progressive primaire : cette forme la plus rare est caractérisée par l’aggravation constante des symptômes dès leur apparition et une absence de rémission.

3. La SP progressive secondaire : cette forme se manifeste chez une personne atteinte de SP cyclique. À terme, les symptômes continuent de progresser sans rémission.

Le Neuro

L’Institut et hôpital neurologiques de Montréal – le Neuro – est un centre médical universitaire unique qui se consacre aux neurosciences. Fondé en 1934 par l’éminent neurochirurgien Wilder Penfield, le Neuro a acquis une renommée internationale pour l’interaction étroite entre la recherche, les soins exceptionnels aux patients et la formation spécialisée, essentiels à l’avancement de la science et de la médecine. À la fois institut de recherche et d’enseignement de l’Université McGill, le Neuro constitue l’assise de la mission en neurosciences du Centre universitaire de santé McGill.  Les chercheurs du Neuro sont des chefs de file reconnus mondialement pour leur expertise en neurosciences cellulaire et moléculaire, en imagerie du cerveau, en neurosciences cognitives, ainsi que dans l’étude et le traitement de l’épilepsie, de la sclérose en plaques et de troubles neuromusculaires. Pour tout renseignement, veuillez consulter theneuro.com.

Le Neuro McGillMcGill University Health CentreKillam Laureates

 

Le Neuro (L'Institut-hôpital neurologique de Montréal) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de McGill, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santé McGill. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

 

 

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