Les langues humaines sont reconnues pour leur grande complexité, et les linguistes ont longtemps cru qu’il serait impossible d’apprendre à une machine à analyser le son des paroles et la structure des mots comme le font les humains. Mais voilà que des chercheurs de l’Université McGill, du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’Université Cornell ont réalisé des avancées en ce sens. Ils ont mis au point un système d’intelligence artificielle (IA) capable d’apprendre seul les règles et les structures des langues humaines.
Les scientifiques savent depuis longtemps qu’à l’écoute d’une suite de sons, une personne perçoit souvent un rythme, même si les sons sont identiques et à intervalles réguliers. Il y a plus d’un siècle, on définissait la loi iambo-trochaïque : lorsqu’un son sur deux est fort, nous avons tendance à entendre les sons par paires avec accentuation en position initiale. Lorsqu’un son sur deux est long, nous entendons les sons par paires avec accentuation en position finale. Mais pourquoi?
Le CRIEM vous invite à rencontrer Anna Giaufret, membre internationale et professeure adjointe au département de langues et cultures modernes et françaises de l’Université de Gênes. De passage à Montréal jusqu’au 30 novembre prochain, la chercheure prendra notamment part à deux activités du CRIEM et poursuivra ses recherches sur la bande dessinée montréalaises, sujet sur lequel elle prépare un livre prévu pour 2020 aux Presses de l’Université Laval.
Le CRIEM a le plaisir d'accueillir cet été le linguiste Fabio Scetti dans le cadre d'un séjour de recherche postdoctoral d'une durée de trois mois!
Cette découverte a des implications pour la plasticité du cerveau et l’élaboration de nouveaux méthodes pédagogiques