L’une des 7 000 langues du monde disparaît toutes les deux semaines et la moitié de celles-ci – y compris bon nombre de langues autochtones d’Amérique du Nord – pourraient ne pas survivre au 21e siècle, estiment les experts. Afin de préserver la plus grande diversité linguistique qui soit face à une telle menace, des scientifiques de l’Université McGill proposent de s’inspirer de la biologie de la conservation.