Fréquemment décelée chez les personnes âgées, la maladie d’Alzheimer est considérée comme une maladie neurodégénérative. En d’autres termes, elle serait accompagnée par une perte progressive et importante de neurones et de leurs terminaisons nerveuses (ou synapses). Publiée dans la revue Scientific Reports, une étude franco-canadienne remet aujourd’hui en question ce dogme.
L’étude fait ressortir l’importance de la puissance de calcul pour les futures percées neurologiques
Des chercheurs de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal ont eu recours à un puissant outil pour mieux comprendre la progression de la maladie d’Alzheimer tardive et ont identifié ses premiers signes physiologiques.
Depuis des années, les neuroscientifiques se demandent comment deux protéines anormales, appelées bêta-amyloïde et tau, s’accumulent dans le cerveau, finissent par l’endommager et causer la maladie d’Alzheimer. Laquelle des deux protéines « catalyse » la démence ? Les deux, selon une étude menée par des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas.
Des chercheurs de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal, à l’Université McGill et au CUSM, ont reçu plus de 4,5 M$ pour des projets novateurs visant à accélérer le diagnostic et la découverte de médicaments pour des maladies du cerveau, dont la maladie d’Alzheimer.