Une découverte liée à un gène régissant la production d’énergie dans des cellules souches cancéreuses pourrait mener à un traitement plus efficace du glioblastome. En effet, selon une étude dirigée par l’Université McGill et parue dans la revue Nature Communications, la suppression du gène OSMR peut accroître l’efficacité de la radiothérapie.
Une découverte liée à un gène régissant la production d’énergie dans des cellules souches cancéreuses pourrait mener à un traitement plus efficace du glioblastome. En effet, selon une étude dirigée par l’Université McGill et parue dans la revue Nature Communications, la suppression du gène OSMR peut accroître l’efficacité de la radiothérapie.
Les cellules cancéreuses à division rapide qui réagissent aux traitements contre le glioblastome ont été mises en évidence par des chercheurs du Neuro (Institut et hôpital neurologiques de Montréal) associé à l’Université McGill.Le glioblastome est le type le plus courant et le plus agressif de tumeur cérébrale primaire maligne.
Une découverte pourrait mener à des traitements plus efficaces dans les glioblastomes
Un gène codant pour l’OSMR joue un rôle de premier plan dans la croissance des glioblastomes. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude dirigée par un chercheur de l’Université McGill et publiée dans Nature Neuroscience.
Le glioblastome est la tumeur cérébrale la plus agressive chez l’adulte. Malheureusement, il n’existe aucun traitement efficace. La survie moyenne après le diagnostic est d’à peine 16 mois.
Des chercheurs de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal, de l’Université McGill et du Centre universitaire de santé McGill, ont montré qu’un membre de la famille de protéines appelées SUMO (pour small ubiquitin-like modifier) est déterminant pour comprendre la multiplication de façon incontrôlable de cellules cancéreuses, en particulier dans le cas du glioblastome. Les protéines de la famille SUMO modifient d’autres protéines et la SUMOylation de protéines est cruciale pour maints processus cellulaires.