La taille de la population maya qui habitait Itzan, cité des basses terres (située dans le Guatemala actuel), a varié au fil du temps en raison des changements climatiques. En effet, une étude dirigée par une équipe de l’Université McGill et publiée récemment dans Quaternary Science Reviews a mis en lumière des déclins marqués de la population tant pendant les sécheresses que lors des périodes de grande humidité.
Selon une nouvelle étude dirigée par des chercheurs de l’Université McGill, les vagues de chaleur et les sécheresses simultanées sont de plus en plus courantes dans l’ouest des États-Unis. Les périodes de temps chaud et sec, qui augmentent les risques de feu de forêt, sont plus longues, plus intenses et plus fréquentes en raison des changements climatiques.
Bien que les organisations non gouvernementales (ONG) soient devenues des acteurs importants en politique environnementale mondiale, nous n’avons pas un portrait clair de ce domaine. Une nouvelle étude révèle que les groupes environnementaux concentrent de plus en plus leurs actions de revendication sur la politique liée aux changements climatiques et à la justice environnementale. Leur façon de travailler est en grande partie déterminée par les inégalités régionales en matière de ressources humaines et financières.
Sa voix et son visage sont connus depuis le lancement en 2018 du Pacte pour la transition. La biologiste Catherine Potvin, professeure au Département de biologie à l'Université McGill, est une spécialiste du climat et de l'écologie tropicale. « Assez rapidement dans ma carrière, je me suis mise à me pencher sur les solutions aux changements climatiques », révèle celle qui a fait sa thèse dans les années 1980 sur ce sujet et que rencontre l'animatrice Sophie-Andrée Blondin.
D’ici 2050, la banquise de l’océan Arctique pourrait fondre complètement pendant l’été, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour l’écosystème arctique. C’est l’efficacité des mesures de protection du climat qui déterminera la fréquence et la durée des périodes sans glace. Telles sont les conclusions d’une nouvelle étude à laquelle ont participé 21 instituts de recherches du monde entier, dont l’Université McGill.
Selon une étude récente, l’activité volcanique est directement responsable des changements climatiques extrêmes de la fin du Trias, qui ont anéanti près de la moitié des espèces peuplant la Terre il y a 201 millions d’années. La quantité de dioxyde de carbone (CO2) relâchée dans l’atmosphère lors de ces éruptions est comparable à la quantité de CO2 que devrait produire l’activité humaine pendant l’ensemble du xxie siècle.
Selon une nouvelle étude réalisée par l’Université McGill, en collaboration avec l’Université du Colorado à Boulder, l’Université Columbia et l’Université d’État de l’Arizona, le déplacement des glaces de mer entre les pays de l’Arctique devrait s’accentuer considérablement au cours du présent siècle, augmentant ainsi le risque que des polluants comme les microplastiques et le pétrole soient charriés sur une plus grande distance entre les États côtiers voisins.
Alors que l’urgence climatique mondiale s’intensifie et que les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, les gouvernements vont se réunir à Madrid lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP25, du 2 au 13 décembre 2019, afin de prendre des mesures qui seront cruciales pour la suite du processus de l’ONU Changements climatiques. (Organisation des Nations unies)
Voici un expert de l’Université McGill qui peut commenter cette situation :
Une nouvelle méthode de projection des répercussions de l’activité humaine sur la température laisse entrevoir un réchauffement considérable de la planète d’ici la fin du siècle. Il n’y a là rien de nouveau. Toutefois, dans de nombreuses régions, les schémas du réchauffement pourraient différer notablement de ceux qui ressortent des modèles informatiques d’emploi courant.
Mise-à-jour le 3 octobre 2016
"Le premier ministre Justin Trudeau a choisi de ne pas attendre que les provinces s'entendent sur une tarification sur le carbone : il annonce un prix plancher et prévient les provinces récalcitrantes qu'elles devront s'y conformer." (Radio-Canada)
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Le 28 février 2016
Une étude sur l’hibernation du crapaud nous éclaire sur le changement climatique
La capacité de prédire le moment où les crapauds du sud du Canada sortent de leur hibernation pourrait permettre aux scientifiques de mieux comprendre les effets des changements climatiques sur diverses espèces d’animaux et de plantes.
La Conférence de Paris (COP21) sur les changements climatiques aura lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris en France.
L’atmosphère est tellement instable qu’« un seul battement d’ailes d'un papillon au Brésil peut déclencher une tempête au Texas ». Le célèbre « effet papillon » signifie également que la fiabilité des prévisions météorologiques diminue considérablement au-delà de dix jours.