Nouvelles

S&P confirme la cote de crédit de McGill 

L’agence de notation souligne l’excellence démontrée par McGill en matière de recherche, ainsi qu’une forte demande étudiante
Publié: 20 December 2012
L’Université McGill accueille avec satisfaction la décision de l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) de confirmer sa cote de crédit de AA- (perspective stable), légèrement supérieure à celle de la province de Québec. Dans un rapport daté du 14 décembre, S&P affirme que cette cote reflète « l’excellence démontrée par McGill en matière de demande étudiante et de recherche », ainsi qu’un niveau d’endettement modéré par rapport à celui de ses homologues. L’agence de notation souligne également que « le régime des droits de scolarité restrictif et limité » en vigueur au Québec se traduit par « une plus grande dépendance des universités québécoises à l’égard du soutien gouvernemental, de sorte que leurs sources de revenus sont moins diversifiées » comparativement aux universités ailleurs au pays. 
 
« Nous sommes très heureux que la saine gestion et la gouvernance solide de l’Université dans un contexte financier très difficile soient ainsi reconnues », affirme Michael di Grappa, vice-principal (administration et finances). « Nous sommes déterminés à prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir notre position de principale université de recherche au Canada et nous voulons continuer d’assurer une contribution significative à la société québécoise. Le rapport de S&P témoigne de nos réalisations, mais il souligne également les enjeux de taille auxquels nous serons confrontés si le gouvernement va de l’avant avec les réductions au financement des universités annoncées récemment. »
 
Selon S&P, « la dépendance de McGill à l’égard du gouvernement constitue un facteur limitant qui influe sur cette évaluation ». La cote de McGill étant « légèrement supérieure à celle de la province, sans augmentation importante de sa souplesse financière ni réduction substantielle de sa dette, nous estimons qu’une appréciation supérieure est peu vraisemblable dans un proche avenir », ajoute S&P.
 
Dans son rapport, l’agence de notation souligne également que McGill estime que les compressions annoncées par le gouvernement pourraient faire passer son déficit d’exploitation à 30 millions $ au cours du présent exercice financier. « Selon nous, un tel déficit, la réduction de l’aide provinciale et le peu de latitude dont l’établissement dispose en matière de droits de scolarité, pourraient exercer une pression à la baisse sur la cote que nous lui accordons. »
 

 

 

Back to top